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Aussi des Chats – Also Kats

De retour à Mapangu après le périple en Côte d’Ivoire et Kinshasa, reprise de la routine de plantation (pas tout à fait comme expliqué plus loin) et changement de décor pour certaines choses.

Pas vraiment la routine car, est-ce à cause d’El Niño, du changement climatique ou autre chose, notre plantation se met en grève de production. Il n’y a presque rien à récolter dans les palmiers et les quelques régimes qui sont récoltables sont souvent d’une taille minuscule. Pas de régimes veut dire pas de matière première pour l’usine, donc pas de production d’huile et donc pas de ventes… Nous ne sommes pas les seuls dans cette situation, nos collègues du Sierra Leone ont carrément arrêté l’usine et la récolte et mon homologue du Cameroun fait part de chutes de production similaire à la nôtre. Cela ne nous arrange pas, mais au moins nous ne sommes pas les seuls et ce n’est pas parce que nous n’avons pas soigné la plantation comme il faut.

Nous avons profité de cette “basse saison” pour refaire le carreau de l’usine qui se dégradait fortement par manque de ciment dans le béton… Le “carreau” est l’aire bétonnée qui se trouve devant l’usine où sont réceptionnés les régimes provenant de la récolte. Une fois déchargés sur cette aire de réception, nous utilisons un engin appelé “pelle chargeuse” pour pousser les régimes dans les stérilisateurs où ceux-ci seront cuits avant d’être usinés pour en extraire l’huile. Ce béton, donc, avait été fait avec un mélange trop maigre en ciment avec le résultat que des trous se formaient, laissant apparaître des fers à béton qui avaient la fâcheuse tendance de crever les pneus de la dite pelle chargeuse. Refaire tout le carreau aurait prit des mois, ce qui n’est évidemment pas compatible avec une usine qui doit (théoriquement) fonctionne tous les jours, et nous avons donc décidé de préfabriquer des grandes dalles en béton qui ont été posées en quelques jours sur le carreau existant et ont ainsi évité de devoir arrêter l’usine trop longtemps. Le résultat est superbe et nous pourrons maintenant travailler sans soucis (quand nous aurons des régimes…).

Autre changement, les nouveaux bureaux qui sont maintenant prêts et que j’ai du reste investi hier (samedi) car pendant mon absence le service technique a démonté la climatisation de mon ancien bureau et je me rends compte que travailler à l’ordinateur ou sur des documents avec 30° et 100% d’humidité comporte certains désagréments, principalement a cause de la sueur qui à tendance à “goutter” là où il ne faut pas. Les nouveaux locaux sont superbes et permettront à toute la direction générale (que j’ai rapatrié de Kinshasa) de pouvoir s’installer confortablement. Sans trop y croire, j’avais demandé au service d’entretien de planter du gazon et des fleurs autour du bureau pendant mon absence et miraculeusement c’est fait et de manière très propre, comme quoi les miracles sont possibles. Il ne reste plus qu’à raccorder l’eau pour les WC et nettoyer un peu les sols qui témoignent du passage de nombreux corps de métier, mais c’est un détail qui n’empêche pas de s’y installer.

L’avion qui m’a ramené à Mapangu était aussi celui que plusieurs collègues prenaient dans l’autre sens pour partir en vacances (pour le directeur technique et sa compagne) ou un départ définitif (pour un de nos jeunes agronomes, son épouse et ses deux chiens). Nous avons assez bien d’allées et venues entre Kinshasa et Mapangu avec les départs et retours de congé, collègues allant en mission à Kinshasa et visiteurs qui commencent à revenir après la période incertaine de fin décembre. Aussi sommes-nous en négociation avec un des transporteurs aériens pour la mise en place d’une liaison régulière (toutes les semaines) entre Kinshasa et Mapangu, ce qui nous rendrait la vie beaucoup plus agréable, permettrait de nous approvisionner plus régulièrement et offrirait plus de possibilités pour voyager vers et de Kinshasa. A suivre donc.

Notre collègue agronome n’est toutefois pas parti sans nous laisser une surprise… à savoir 14 chats et chatons dans sa maison. Il est bon d’avoir un chat dans la maison (comme nous l’avons fait aussi) pour tenir à carreau souris, rats et éventuels serpents indésirables, mais abandonner 14 créatures du genre dans sa maison est pour le moins inhabituel. Nous allons donc procéder avec une grande distribution de chats parmi les collègues dans la plantation et en particulier à Sanga-Sanga où notre infestation de rongeurs est maintenant bien chiffrée car le mois dernier nous avons piégé pas moins de 22.000 rats (oui vint deux mille, il n’y a pas de zéro de trop), pas étonnant qu’ils s’attaquent aux régimes de palme pour se nourrir…

Dernière innovation à laquelle nous travaillons pour le moment concerne le paiement de nos agents. Pour le moment nous sommes obligés de transférer des malles d’argent de Kinshasa à Mapangu, mobiliser des escortes de police et organiser le comptage de billets qui nous prend des journées entières. La nouvelle solution, que nous allons tester prochainement, consiste à payer les agents sur leur téléphone portable, qu’ils peuvent ensuite utiliser pour faire des transferts, paiements ou retirer de l’argent chez les agents des opérateurs mobiles. Le système est déjà très largement utilisé dans d’autres pays africains et offre une alternative intéressante aux transferts bancaires, impossibles chez nous puisque nous n’avons pas de banques ou d’agences de banque à Mapangu.

Voila pour les dernières nouvelles de notre petit coin de “Toscane” congolaise.

A bientôt vous lire,

Marc & Marie-Claude

Mise en place carreauDalles de carreauJonction de carreauVisiteur indésirableBureau vue extérieureBureau vue extérieure 2Bureau Table de réunionBureau Table de travailBureau vue Veranda

Back in Mapangu after the trip in Ivory Coast and Kinshasa, back into the plantation routine (not quite as explained further on) and change of scenery for certain things.

Not really business as usual because, is it because of El Niño, climatic change or other causes, our plantation has gone on strike. There is hardly anything to harvest in the palm trees and the few harvestable fruit bunches are often minuscule in size. No fruit bunches means no raw material for the factory, thus no oil production and therefore no sales… We are not the only ones in this predicament, our colleagues from Sierra Leone have stopped harvesting and processing altogether and my fellow general manager from Cameroun reports drops in production similar to ours. This does not help us, but at least we are not the only ones and it is not because of something we have done incorrectly in the plantation.

We took advantage of the “low season” to repair the reception area of the factory, which was becoming difficult to use because of an apparent lack of cement used in the concrete. The reception area is a large slab of concrete where the fruit bunches are being off-loaded after harvesting. Once on the reception area the fruit bunches are “pushed” with a loader into the sterilisation bins, where they are cooked before the oil extraction process can take place. This concrete had thus been poured with a low percentage of concrete and as a result was breaking up with iron bars being laid bare and with the unpleasant consequence of puncturing the tires of the “loader”. Replacing the whole reception area would have taken months and is obviously not an option for a factory that (theoretically) runs every day. We therefore decided to produce large prefab slabs of concrete that could be put in place in a few days’ time and avoid having to stop the factory for too long. The result is superb and we are now able to work without worries (when we will have fruit bunches…).

Other change, the new offices that are now finished and in which I moved my stuff yesterday (Saturday) because during my absence the technical department removed the air conditioning from my former office and I found out that working with a laptop and/or paper with 30°C and 100% moisture has some disadvantages, mainly because of the sweat tending to drip in undesirable spots. The new offices are very nice and will enable the whole management staff (which I relocated from Kinshasa) to operate in comfort. Without believing much in the result, I asked maintenance to plant grass and flowers around the new buildings during my absence and amazingly it has been done, very well, so miracles are possible here! The last details still require to be sorted such as connecting the water tank to the WC and cleaning the floors of which the state clearly shows how many craftsmen have been going in and out of the building.

The plane that brought me back to Mapangu took several colleagues back to Kinshasa, some going on holidays (our technical director and his partner) or leaving for good (one of our young agronomists, his wife and their two dogs). We have quite a few people travelling back and forth between Kinshasa and Mapangu with people going on holidays, missions to Kinshasa and visitors starting to come again after the uncertain period of end-December. In order to improve things we are in negotiation with the airline operators to have a weekly flight between Kinshasa and Mapangu, which would be a huge plus for us, allowing regular supply of fresh products and spares and enable easier travel to and from Kinshasa. To be followed.

Our agronomist colleague however did not leave without a surprise… in the form of 14 cats and kittens found in his former house. It is good to have a cat in house (as we have also done) to keep mice, rats and possible undesirable snakes under control, but leaving 14 of these creatures behind is somewhat unusual. We will therefore organise a large cat distribution among the colleagues of the plantation and in particular around Sanga-Sanga where we know that rodents are abundant as last month we trapped 22,000 animals (yes, twenty two thousand, there is no extra naught), not surprising that they are having a nibble at the palm fruits…

Last development we are working on relates to the pay of our workers. At the moment we are forced to ship cantines full of bank notes from Kinshasa, mobilise police escorts and organise the counting of the bank notes over several days. The new solution, which we are due to test shortly,  would be to establish mobile payments using the workers’ mobile phones, which they can in turn use themselves for payments, transfers or cash withdrawals with one of the mobile operator agent’s. This system is already widely used in other African countries and is an attractive alternative to bank transfers, which are not possible in our case for lack of banks or financial agencies in Mapangu.

These are the latest news items from our Congolese “Tuscany”.

We hope to read from you soon,

Marc & Marie-Claude

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Deux en Un – Two in One

Le temps passe, beaucoup de choses se passent et du coup nous n’avons pas eu l’occasion de vous envoyer nos nouvelles habituelles la semaine dernière, donc cette fois-ci ce sont les brèves de deux semaines en un seul épitre.

Dans le pays en général et à Mapangu en particulier les choses restent calmes, mais les négociations politiques n’ont pas encore abouti et tout le monde reste donc sur ses gardes, même si le gros de l’orage potentiel semble être passé. A Mapangu nous allons avoir quelques changements dans le paysage des expatriés car depuis vendredi 13 janvier nous avons un nouveau responsable d’usine expatrié, un belge qui a déjà une longue expérience africaine et qui connait aussi la RDC pour y avoir vécu et travaillé dans le passé. Il devrait nous permettre de faire passer notre usine à un niveau de performance supérieur et surtout de veiller à ce que l’huile que nous produisons soit d’une qualité irréprochable avec un minimum de pertes. Dans les mois à venir nous allons également avoir deux nouveaux agronomes qui vont rejoindre l’équipe de Brabanta, eux aussi avec une certaine expérience de l’Afrique. En fait les trois nouveaux expatriés qui nous rejoignent viennent tous du Nigeria et s’en réjouissent, ce qui laisse à penser que la Brabanta et Mapangu est un mieux par rapport au Nigeria, un bon point pour nous.

Vendredi 13 janvier j’ai abandonné Marie-Claude à Mapangu en prenant l’avion qui apportait notre nouvelle recrue pour le retour vers Kinshasa où je ne suis resté que brièvement pour poursuivre mon voyage vers Abidjan. J’y suis allé rejoindre les autres directeurs généraux du groupe Socfin pour une réunion sur la gestion durable des plantations de pamiers à huile et caoutchouc. La réunion, qui rassemblait une trentaine de personnes, était encadrée par une équipe de spécialistes de TFT (Tropical Forest Trust) dont le but est d’accompagner les sociétés de plantation dans leur politique de zéro déforestation, protection de l’environnement et encadrement des villageois, tout en assurant un développement économique durable dans leur zone d’implantation. Nous avons eu des discussions très intéressantes et parfois houleuses, mais surtout cela m’a permis de faire la connaissance de tous les autres collègues venus d’Indonésie, Cambodge, Ghana, Cameroun, Sierra Leone, Liberia, Sao Tome, Côte d’Ivoire et Nigeria ou le groupe est implanté.

J’ai également pu profiter de mon passage par Abidjan pour revoir des voisins de Kapellen rencontrés lorsqu’ils étaient venus visiter notre futur B&B durant  leurs vacances et qui travaillent depuis plus de 12 ans pour les Nations Unies ici en Côte d’Ivoire. Ils m’ont permis de découvrir différents coins d’Abidjan et de ses environs avant de terminer la soirée par un délicieux repas, c’était magique.

Après nos réunions formelles sur la production durable, tout notre groupe à pris la route (l’avion en fait) pour San Pedro, où nous avons joint nos forces à deux équipes de cyclistes, l’une de Brussels Airlines faisant partie du projet “Bike for Africa” dans le cadre de la Fondation SN Brussels et l’autre un club de cyclistes vétérans venus des environs de Bruges. Le but étant de tous participer à cette compétition à but caritatif se déroulant en 5 étapes de 45 à 65km chacune dans et autour de la plantation de la SOGB qui fait partie du groupe Socfin. Au total nous étions environ 40 participants au départ de la course en VTT, qui a démarré dans des températures avoisinant les 30°C…

Le paysage de la plantation semble à première vue relativement plat, juste quelques petites ondulations de terrain, jusqu’à ce que l’on se retrouve dans les chemins qui traversent la plantation et quelques côtes où j’ai choisi de pousser mon vélo (ce qui était du reste plus rapide que ceux qui pédalaient) pour arriver en haut de la côte. Le vélo est sinon un moyen idéal pour découvrir une plantation comme celle de la SOGB où les blocs de forêt naturelle, arbres à caoutchouc et palmiers à huile sont entremélés avec généralement des palmiers dans les bas-fonds, la forêt sur les terrains en forte pente ou en bordure des cours d’eau et l’Hévéa sur les parties plus hautes et mieux drainées. Tout est planté selon les courbes de niveau, ce qui donne un aspect très naturel et agréable à la plantation car il n’y a pas de lignes droites ou de blocs tirés au cordeau comme certaines parties de la Brabanta.

Malgré une préparation impeccable, des consignes de sécurité claires, un ravitaillement en eau le long du parcours et un service d’encadrement omniprésent, certains participants ont malgré tout été surpris par les difficultés du terrain et fait des chutes, dont un agent Socfin qui a du être évacué sur Abidjan pour être opéré d’une double fracture au bras, fracture de l’homoplate, fracture de côtes et une sérieuse commotion (il ne se souvient pas de l’accident). Votre humble serviteur a décidé de faire cela à un rythme plus posé avec le seul but de terminer (si possible) chaque course en un seul morceau, ce que j’ai réussi sans même ramasser un coup de soleil mais avec un postérieur qui crie au meurtre…

Entre les courses j’ai évidemment profité le plus possible des occasions pour visiter cette plantation qui comporte deux usines (l’une pour l’huile et l’autre pour le caoutchouc), 1.200km de routes et 10.000 travailleurs, un peu comme la Brabanta mais en plus grand. Nous avons également eu l’occasion de voir et de nous arrêter au bord de l’océan pendant la course, de visiter des villages des alentours de la plantation et de manger un soir au bord de la plage, ce qui est un luxe que nous n’avons malheureusement pas en RDC. Nous avons aussi été accueillis par la population d’un village qui a bénéficié des fonds récoltés par la course pour l’équipement de leur dispensaire avec danses, musique et cérémonies traditionnelles.

Je suis à présent de retour à Abidjan, en route pour Kinshasa ou je passerai quelques jours avant de rejoindre Marie-Claude abandonnée à Mapangu, ou elle a préféré rester pour profiter d’un peu de temps seule plutôt que de se plonger dans le brouaha de Kinshasa (ou elle aurait également été seule pour la plus grande partie de la semaine). Les amis d’Abidjan qui m’avaient invité la semaine dernière m’ont encore une fois invité à partager un repas hier soir et cela m’a permis d’pprendre que pendant que nous étions tranquillement occupés à faire du vélo en plantation, l’école française, ou leurs deux filles sont scolarisées, a été attaquée à la faveur des grèves de la fonction publique. Une bande de jeunes et moins jeunes a investi l’école et dévalisé les élèves et professeurs qui n’avaient pas réussi à se réfugier et se barricader dans les classes de leur téléphones, argent et autres biens. Dans la confusion il était difficile de savoir si l’attaque était le fait d’un groupe de terroristes ou autre chose et a donc été la source de beaucoup d’inquiétude pour les parents informés par sms ou téléphone de la situation par les élèves. L’école est maintenant protégée par une soixantaine de militaires et il n’y a heureusement pas eu de victimes, mais une grande frayeur et probablement encore des cauchemars à venir pour certains. Les deux filles de nos amis avaient heureusement l’air de s’être remises sans problèmes de leur expérience.

Il n’y a donc pas que la RDC où la situation est tendue et cela explique pourquoi nous étions encadrés de militaires chaque fois que notre groupe se déplaçait ou passait près d’endroits stratégiques pendant les courses en vélo. En fait, tout au long de l’évènement il y avait une sécuritée (armée de sulfateuses) très présente, y compris pendant nos repas pris à dans des restaurants à l’extérieur de la plantation, sans doute justifiée par la situation incertaine dans le pays.

A très bientôt vous lire,

Marc & Marie-Claude

LagunePelicansPaillotteArrivée vélosDépart de courseHeveaPlantation HeveaGardes plageEnfantsLac SOGBPirogue 2PirogueTortues

Time goes by, many things happen and before realising it we lacked time to write our usual posting last week, so this time you get two week’s worth of news in one go.

In the country in general and Mapangu in particular things are quiet, but political negotiations are ongoing and for the time being everybody remains cautious about the outcome, even though the worst of the storm is probaby behind us. In MMapangu we will nevertheless have some changes on the expatriate front as since Friday 13 january we have a new expatriate taking charge of the factory, a Belgian who already has a lot of experience in Africa and already knows DRC as he worked here before. He should help us increase the performance of our factory to the next level and especially ensure that the quality of the oil we produce is of the highest standards with as little losses as possible. In the months to come we will also have to new agonomists joining the Brabanta team, also with prior experience in Africa. In fact these three newcomers come from Nigeria and look forward to their new posting, which suggests that Brabanta and Mapangu is better than Nigeria, a good point for us.

On the same Friday 13 January I abandoned Marie-Claude to travel to Kinshasa on the return flight, where I only stayed briefly before traveling on to Abidjan, where I joined the other GM’s of the group for a meeting on sustainable plantation management. The meeting, which was attended by about thirty people, received the support of TFT (Tropical Forest Trust) whose aim is to assist plantation companies in their zero deforestation policy, environmental protection and support of local populations, while ensuring a sustainable economic development in the area of operation. We had some interesting and even tumultuous discussions, but also gave me the opportunity to get to know all the other Sierra Leone, Liberia, Sao Tome, Ivory Coast and Nigeria where he group is present.

I also used the opportunity of being in Abidjan to meet neighbours from Kapellen, whome we met when they came to visit our future B&B during their holidays. They have been based here for the UN during the past 12 years. They gave me a quick tour of Abidjan and its surroundings finished off by a delicious meal, it was magical.

After our formal meetings on sustainable production, our whole group traveled (by air) to San Pedro, where we were joined by two other teams, one from Brussels Airlines taking part in the “Bike for Africa” event organised under the sponsorship of the SN Brussels Foundation and the other a club of veteran cyclists from the Bruges area. The objective was for all of us to participate in the 5 day race of 45 to 65km each day in and around the SOGB rubber and palm plantation. We had a total of about 40 participants at the start of the mountain bike race with a balmy 30°C temperature to keep us warm and cosy…

The plantation at first gives the impression of being relatively flat, just some rolling hills, until you end up on one of the tracks in the plantation with some hills where I chose to step off and push the bicycle (which was actually faster than those bravely pedalling) up to the top of the hill. The bicycle is otherwise the ideal means to visit a plantation such as SOGB, where the natural forest, rubber trees and palm trees alternate in a seamingly natural manner. The valleys and river sides are natural forest, the low lying and moister areas are planted with palm trees and the higher and drier parts of the hills have rubber trees on them. The whole plantation is planted following contours, with no straight or square blocs such as in Brabanta, which gives a very pleasant and natural feel to this large area.

Despite a perfect preparation, clear security briefings, water supply along the route and support staff at every major crossroad, some participants nevertheless got caught by the difficult terrain, one of which had to be flown to Abidjan with a double fracture of the arm, a broken shoulder blade, two cracked ribs and a severe concussion (he does not remember anything about the accident). Your humble servant decided to go about the race in a more sedate manner with the main aim to finish each race and reach the end (if at all possible) in one single piece, which I managed to do without even a sun burn, except for my backside which was crying for mercy…

In between the races I tried as much as possible to impregnate myself with the various parts of the plantation, which includes two factories (one for rubber and the other for oil), 1,200km of roads and 10,000 workers, somewhat similar to Brabanta but larger. We also had the opportunity to see and stop at the ocean side during the race, visit some villages around the plantation and have dinner on the beach one evening, a luxury we unfortunately do not have in DRC. The event also included a visit of the medical center tha will benefit from the proceeds of the race, all with dances, music and traditional prayers.

I am now back in Abidjan, on the way to Kinshasa where I will spend a few days before flyng back home to Marie-Claude, who stayed on her own in Mapangu preferring to have some time for herself rather than being alone in Kinshasa. Our friends in Abidjan kindly invited me again for dinner last night, where I learned that the French school (where their daughters are studying) had been attacked while we were blissfully cycling in the plantation. A group of young and less young people invested the school relieving teachers and students who were unable to hide in time of their valuables. In the confusion of shots and shouting it was difficult to know exactly what was happening and parents alerted by text messages and phone calls were extremely worried that this might be a terrorist attack. The school is now guarded by 60 military and fortunately there have been no casualties but a major fright and probably a few nightmares to come. The daughters of our friends seemed to have dealt with the event very calmly and were happy to share their experience in detail, including the reaction of some (not so courageous) teachers.

It is not only in DRC that the situation is tense and this explains why we seemed to have so many military present every time our group was moving around or at strategic points in the plantation during the races. In fact, the event had a almost constant presence of security staff armed with automatic rifles, including during the meals taken in restaurants outside the plantation, probably justified given the situation in the country.

We hope to hear from you soon,

Marc & Marie-Claude

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Noms – Names

Nous voici au terme de la première semaine de la nouvelle année et mis à part les écoles qui ne reprennent les cours que ce lundi, toutes les activités ont repris leur cours normal ou aussi normal que cela puisse être ici. Comme les autres jours fériés récents, après un petit déjeuner un peu moins pressé que d’habitude, je pars faire un tour de “marche rapide” en plantation pour essayer de garder un tout petit peu la forme en vue de la course cycliste de plus de 200 km à laquelle je suis supposé participer en Côte d’Ivoire dans une grosse semaine. N’ayant pas de vélo pour m’entrainer ici, ce qui du reste risquerait d’être assez dur vu que nous n’avons quasi que du sable ici, j’espère que la marche va aider un petit peu, mais les fesses risquent d’être moins bien préparées à ce qui les attend…

La course se passera heureusement en plusieurs étapes avec des noms assez magiques de circuit du Dodo, du Grand Béréby, de la Baie des Sirènes, etc. et du temps entre les coups pour essayer de se remettre (un peu). La course s’appelle “Bike for Africa” et est sponsorisée par Brussels Airlines, qui se charge de transporter les VTT depuis la Belgique pour les 40 participants attendus. Mon objectif: terminer les étapes et de préférence pas comme lanterne rouge, je vous tiendrai au courant (peut-être).

Parlant de noms, ici aussi les noms sont originaux. Il y a évidemment les noms de villages et de tribus locales tels que Ndjembe, Kayaya, Tshiya, Lubundji, Munene, Kalembe, Bassongo, Bienge, Malembe, Imbiligui, Katembo, Muabu, etc. qui ont tous une signification mais que je dois avouer ne pas toujours connaître. Ce qui est certain c’est la franche rivalité qui existe entre les différents villages et quand un malheureux déborde des limites territoriales (souvent très floues) il n’est pas rare que cela se termine au mieux au tribunal et au pire avec des échanges de plomb tiré à coups de poupou. Dans l’incertitude nous essayons de traiter avec tous les villages potentiellement concernés lorsque nous devons créer une nouvelle route, réparer un pont, améliorer le captage d’une source, etc. mais souvent cela finit malgré tout devant un “arbitre” avec un petit paiement à la clef.

Dans la plantation il y a également des dénominations (moins locales) qui ont une origine historique, parfois très récente. Vous connaissez déjà la Cathédrale et le Germoir, il y a aussi le camp coupeur, le Belvédère, la Piscine et le Grand Mamelon. Mais c’est du nom des personnes que je voudrais parler pour clôturer, car si beaucoup de personnes ont des noms en langue locale (qui ne sont pas toujours dénués de liens avec la plantation, car nous avons beaucoup de travailleurs appelés “Mafuta Mingi” qui veut dire “beaucoup d’huile” en Lingala), les noms “français” sont pour le moins originaux ou (devenus) inhabituels chez nous: Aimé et Aimée, Bienvenu et Bienvenue, Harmony (masculin), Jean de Dieu, Dieudonné, Héritier, Hippolyte, Cléophaste, Apollinaire, Mycoza, Fidèle, Doudou (masculin), Médard, Pélagie, etc. Ils sont devenus habituels à nos oreilles, mais nous restons malgré tout surpris lorsque des personnes se présentent, ainsi la semaine passée l’inspecteur des écoles est venu rendre visite et s’est présenté “Jean Gabin”, sûrement le plus pur des hasards.

Mis à part les exercices en préparation de la course, hier j’ai également repris mes exercices de saxophone pour la première fois depuis de nombreux mois et de manière assez surprenante le résultat n’était pas trop désolant, pas de verre cassé ou de fuite des habitants de la maison. Je vais essayer de continuer cela de manière plus régulière, voilà c’est écrit ce qui m’encouragera peut-être à le faire plus régulièrement.

De mon côté de Marie-Claude rien de spécial à raconter si ce n’est que j’essaye de trouver une solution pour  ré-organiser l’emploi du temps de la maison car j’ai un peu de mal à avoir tous les jours de la semaine de la compagnie (Alain et Guy). Après toute ces années sans personne pour donner un coup de main j’ai comme un excès de main d’œuvre à domicile et me sent parfois un peu envahie! “Jamais contente”!

Mais c’est vrai que c’est un peu passer d’un extrême à l’autre ! Ce n’est pas comme si je pouvais aller faire un tour au village ou en ville ou aller voir une copine quand ma maison est envahie, même si ce n’est “que” de 7 à 14h. Et vu qu’ils (jardiniers et autres) se surveillent et se jalousent, pas question de payer pareil et ne demander une présence que deux jours par semaine, et je ne peux pas les pénaliser parce que je suis une solitaire! Hrmmmm ?!

A part ces problèmes domestiques tout baigne au propre comme au figuré: hier soir nous avons essuyé une tempête qui nous a inondé la maison malgré portes et fenêtres fermées, il y avait tellement de vent que nous avons eu du mal à fermer certaines portes ! Heureusement nous étions deux pour racler l’eau dehors et éponger, cela arrive souvent quand “les petites mains supplémentaires” sont retournées chez elles (Murphy’s law)
Pendant l’absence de Marc je resterai du 13 au 20 seule à Mapangu puis voyagerai via Ilebo le 20 pour être à Kinshasa lors de son retour d’Abidjan, nous retournerons ensemble le 26 janvier.

A très bientôt vous lire,

Marc & Marie-Claude

Coucher de soleilFicus en fleurBaies de ficus

The first week of the new year is behind and except for schools that will resume this Monday, activities have resumed their normal or as nomal as possible course. As during the past free days, after a more leasurly breakfast than usual, I went for a “fast walk” in the plantation with Makala with the aim to get somewhat fitter in preparation to the 200km cycle race I am supposed to run in Ivory Coast in a little more than one week. Since I do not have a bicycle to use for training, which might be difficult anyway given the sandy conditions of the tracks here, I hope that walking will help a little, but I suspect my butt will be somehow less ready for the days of cycling ahead…

The race will fortunately be spread over several stages with magical names such as the Dodo circuit, the Great Béréby track, the Bay of Sirens, etc. and time in between to try to recover (a little). The race is called “Bike for Africa” and is sponsored by Brussels Airlines, who will transport the dirt bikes from Belgium for the 40 odd participants that are expected. My goal: finish each stage and preferably not as last person over the finish line, I will (maybe) keep you posted.

Talking about names, here also we have original or special names. There are the local language names for villages and tribes such as Ndjembe, Kayaya, Tshiya, Lubundji, Munene, Kalembe, Bassongo, Bienge, Malembe, Imbiligui, Katembo, Muabu, etc.which all have some meaning that we are still trying to figure out. However one certain fact is that between all these villages there is a clear rivalry and when someone somehow trespasses the rather vague limits it usually ends up with a court case or worse with some shooting with their local poupou. Given this uncertainty, whenever we need to negotiate the passage of a road, repair of a bridge or a spring, etc. we consult everybody, but even then we usually end up in front of a referee with a substantial amount for settlement.

In the plantation we have some sites with unusual names (some not so local), which have a historical origin, sometimes quite recent. You already know the Cathedral, Germoir, Cutter’s camp, Belvédère, Swimming pool and Great Nipple. But the name of people are also quite unusual, not talking about the local names (which are sometimes linked to the plantation, such as “Mafuta Mingi” which means “a lot of oil” in Lingala) the French names are unexpected because out of use in our parts of the world or unexpected (here litteral translations): Loved one, Welcome, Harmony (masculine), John of God, God Given, Inheritor, Hippolyte, Cléophaste, Apollinaire, Mycoza, Faithful, Doudou, Médard, Pélagie, etc. They have become usual to our ears, but we still become surprised sometimes, for example last week when the school inspector came to visit and introduced himself as “Jean Gabin” (the name of a past famous French actor), certainly just a coincidence.

Except for the race preparation, yesterday I have also started exercising with the saxophone for the first time in many months and surprisingly the result was not too bad, no exploding glasses or creatures fleeing the house. Now that it is written I will hopefully have a greater incentive to continue more regularly.

Mis à part les exercices en préparation de la course, hier j’ai également repris mes exercices de saxophone pour la première fois depuis de nombreux mois et de manière assez surprenante le résultat n’était pas trop désolant, pas de verre cassé ou de fuite des habitants de la maison. Je vais essayer de continuer cela de manière plus régulière, voilà c’est écrit ce qui m’encouragera peut-être à le faire plus régulièrement.

From my point of view (Marie-Claude) nothing special to add except that I am trying to find a solution to reorganise the housekeepers schedules because I find it difficult to have people permanently in my home. After all these years on my own, with no external help with the house chores, I have an excess in labour and have sometimes the feeling of being invaded. Never happy!

But it is true that I gave gone from one extreme to another! No possibility here to go for a stroll through the village or town, visit a friend or something else when the house is full of people, even if only from 7 to 14. Given the staff all watch each other, it is not possible to have them come only a couple of days per week and mantain the same pay, which is the only livelyhood that they have. I cannot penalise them because I am a solitary person! Hrmmmmm?!

Except for these domestic problems everything is fine although last night we had a major storm which inundated the house even with the doors closed, there was so much wind that it took both of us to get it closed again. Fortunately we were also both of us on hand to mop up the water as obviously this is one of those times when the housekeepers would have been helpful  but absent (Murphy’s law).

During Marc’s absence I will stay from 13 to 20 January on my own in Mapangu and then travel to Kinshasa to be there when he returns from Abidjan. We will be back here on the 26th.

We hope to hear from you soon,

Marc & Marie-Claude

 

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2017 Nous Voilà – 2017 Here We Come

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Eh voilà, nous voici au début de notre deuxième année à Mapangu. En réalité pas tout à fait car même si j’avais déjà été enrôlé dans la préparation de l’année 2016 et participé au conseil d’administration fixant notre budget pour l’année écoulée, nous ne sommes effectivement arrivés en RDC qu’au tout début du mois de février. Les choses se sont passées calmement avec des visites dans les différents départements pour encourager tout le monde pour le passage de l’an et un déjeuner le jour de l’an entre collègues expatriés. Déjeuner qui s’est terminé en soirée, d’où le manque de nouvelles sur le site hier dimanche.

Nous (Brabanta) avons chargé nos dernières gouttes d’huile produites sur une barge à destination de Kinshasa hier et commençons donc l’année avec une page blanche et quelques nouveautés. D’abord un déménagement prévu très prochainement de nos bureaux, les travaux avancent bien et mis à part les peintures et quelques raccordements électriques nous devrions être en mesure d’occuper ce qui fut la maison du directeur technique au début de la plantation et récemment utilisé comme sorte de squat par des personnes de passage par Mapangu mais sans statut officiel dans la société (petite amie de chauffeur, membre de famille éloigné d’un technicien de l’usine, etc.). Après l’aménagement de ce bâtiment restera encore une maison abandonnée dans la plantation appelée le “Belvédère” qui fut la résidence du directeur de plantation à l’époque de la création de la plantation, peut-être un projet pour 2017?

Une autre nouveauté sera l’utilisation de motoculteurs pour les petits travaux dans la plantation. Comme vous le savez les transports sont un des points de stress dans la plantation et parfois un camion est envoyé vers un chantier pour transporter une personne et deux sacs de ciment. Nous allons ainsi tester l’utilisation de petits motoculteurs agricoles basiques pour tous les petits travaux, petit engin 4×4 avec un moteur diesel monocylindre qui se démarre à la main et permet au mieux de faire du 20km/h, idéal pour transporter du petit matériel vers un chantier, ramasser les régimes tombés sur la route ou encore distribuer des sacs d’engrais vers les lieux d’épandage. Nombre d’autres solutions ont déjà été testées allant du véhicule léger 4×4 aux motos triporteur et autre quads, tous en panne ou cassés avant d’avoir complété plus d’un mois d’opérations, généralement à cause de leur fragilité, excès de vitesse ou surcharge. Cet engin-ci n’a ni système électrique ni suspension et est construit en grosse tôles, donc nous espérons avec une durée de vie plus longue.

Résolution pour la nouvelle année: j’ai commencé la mise en place d’une bourse pour le financement des études d’enfants soit orphelins soit dont les parents sont sans ressources pour payer le minerval trimestriel de l’école secondaire. Avec le directeur des études d’une des écoles de la plantation, nous nous sommes accordés qu’il me fournirait la liste de 10 élèves dans le besoin et qui devront écrire une lettre pour expliquer les raisons pour lesquelles il ou elle souhaite poursuivre des études. J’espère ainsi d’une part court-circuiter le racket qui existe au niveau de certaines écoles pour le paiement de frais divers tels que création de dossier, frais administratifs, etc. et d’autre part permettre à des élèves (souvent des filles) sinon renvoyées de l’école pour faute de moyens financiers. Si vous êtes intéressés par cette initiative et souhaitez apporter votre soutien, écrivez-nous un mail privé pour que je puisse vous donner plus de détails.

Dans la maison il y des petits changements dans la décoration dans notre hall de gare de salon avec des imprimés que Marie-Claude avait ramené de France et que j’ai finalement monté sur des cadres… il faut trouver un moment propice avec assez de temps, des outils et le matériel à disposition. Dans la maison nous avons aussi reçu des petites tables basses fabriquées dans notre atelier avec un dessus en rotin tressé selon les instructions de Marie-Claude qui ont reçu un franc succès et commandées par les autres expatriés. Enfin, également fabriqué dans notre atelier de menuiserie Brabanta, nous avons reçu une grande moustiquaire pour protéger les aliments qui est idéale pour les repas sur la terrasse ou protéger les fruits (comme dans la photo).

Dans la plantation nous apportons aussi des petits changements par ci et par là, ainsi depuis une semaine nous avons installé des nichoirs dans une partie de la plantation infestée par des rats en espérant y attirer des rapaces nocturnes qui devraient nous aider en complément des pièges pour essayer de limiter l’engouement des rongeurs. Nous ne savons pas encore si et quand les nichoirs seront suffisants pour attirer ces oiseaux dans la plantation car malheureusement la population locale n’est pas exactement favorable au développement de la faune sauvage. Les serpents, qui sont aussi de bons prédateurs pour les rats, sont de moins en moins présents dans la plantation car leur danger potentiel est une excuse pour les tuer dès que repérés sans compter qu’ils sont également fort appréciés dans la casserole.

Sinon la situation ici est calme et les choses semblent se stabiliser dans le pays, donc nous prévoyons à nouveau la venue de visiteurs extérieurs dans les mois à venir. Si vous pensez venir visiter le Congo et Mapangu en particulier, sachez que vous êtes plus que bienvenus.

Nous vous souhaitons une année 2017 de bonheur et de bonne santé.

Marc & Marie-Claude

Futurs bureaux 1Futurs bureaux 2Futurs bureaux 3Futurs bureaux

Futurs bureaux – Future offices

Tableau BaigneusesTableau Marins

Tableaux du salon – Living room paintings

Tables basseTables basses

Tables basses nouvelles – New tea tables

Moustiquaire

Moustiquaire pour nourriture – Insect protection for food

Motoculteur

Motoculteur

Nichoir Rapace nocturne 2Nichoir Rapace nocturne

Nichoirs à rapaces nocturnes – Nesting boxes for nocturnal birds of prey

Here we are at the start of our second year in Mapangu. In fact not quite, because even if I got involved in the preparation of 2016 and attended the board meeting establishing the budget of the year that just closed, we only arrived here at the very beginning of February. The year change went smoothly, with visits of the various departments to encourage the workers into the new year and a lunch on New Year’s Day with the other expatriates. Lunch that lasted until the evening, reason why you failed to receive our blog update yesterday (Sunday).

We (Brabanta) have loaded our lasts drops of oil on a barge to Kinshasa yesterday and will therefore start the year with a clean slate, but also some changes. Firstly we are starting to plan the move of our offices in the next few weeks, works are progressing well and save for some paint and electrical work we should be able to move into what used to be the Technical Director’s home at the start of the plantation and more recently used as a kind of squat by visitors not quite part of the company (drivers’ girl friends, supposed family members of workers visiting Mapangu, etc.). When this refurbishment will be completed there will be one more house on the plantation called “Belvédère”, which used to be the plantation manager’s home when the plantation was created, maybe something for 2017?

Another novelty will be the use of small farm vehicles (Motoculteur) for the small tasks of the plantation. As you know from prior posts, transport is a real challenge on the plantation and sometimes we have to send a lorry to deliver one worker with two bags of cement. We are therefore going to test these small and basic farm vehicles for all the small tasks, small 4×4 machine with a single cylinder hand started diesel engine and with a maximum speed of 20km/h, ideal to carry small equipment to a yard, pick up fallen fruit bunches on the road or deliver fertiliser bags. We have tested many other solutions such as three wheeled carriers, quads of various sorts and all seem to have broken down or succumbed mostly because of lack of strength, overload or excess of speed. This machine has neither electrical systems nor suspensions and is build with rugged materials, so let’s hope it will survive a little longer.

New year resolution: I have started putting in place a scholarship for orphans and children whose parents have not enough means to put them through secondary school. With the head master of one of the schools on the plantation we agreed that he would establish a first list of 10 students in need and request that each of them write a letter explaining why they wish to pursue their studies. I hope that this way we will short-circuit the racket that exists in some schools whereby students are continuously asked to pay for various administrative, file and other school feed and also enable some students (mainly girls) from being expelled from school because of unpaid fees. If you are interested in joining this effort or learning more about it, please send us a private mail and we will give you more details about the program.

At home there are also some small changes in the decoration of our huge living “hall” with prints that Marie-Claude brought back from France and that I (finally) mounted on frames to hang on the walls… We have also some new tea tables designed by Marie-Claude and locally made, which have been much admired and now also ordered by some of our colleagues. Finally, also made in our own Brabanta carpentry shop, we received a insect protection to put on top of food products (as shown on the picture).

In the plantation there are also small changes here and there, last week we installed bird nesting boxes in parts of the plantation heavily infested with rats in the hope of attracting nocturnal birds of prey to help us in addition to the traps in reducing the thriving rat population. We obviously will have to wait if these will be sufficient to attract birds in the plantation, because unfortunately the local population is not exactly helping wildlife in their survival. Snakes, also good rat eaters, are less and less present in the plantation because their potential danger is an excuse to kill every one that is spotted and also because they are quite popular in the pot.

Otherwise things are quiet here and matters seem to be stabilised in the country, therefore we are again preparing ourselves for visitors coming from abroad in the coming months. If you are thinking of visiting Congo and specifically Mapangu, let it be known that you are more than welcome.

We wish you a happy and healthy Year 2017,

Marc & Marie-Claude