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Trolleybus

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Nous arrivons à la fin du premier mois de notre vie dans les alpages, enfin pas trop loin des alpages parce que nous pouvons admirer des cimes enneigées depuis Fribourg et nous profitons des week-ends pour aller explorer les environs plus montagneux. En ville, il est vrai que nous ne sommes qu’à un peu plus de 600m d’altitude, sans compter les 4 étages pour monter dans notre nid d’aigle. Mais le simple fait de voir les pics saupoudrés de blanc en sortant dans notre rue nous rappelle immédiatement que nous sommes bien en Suisse. Eh puis il y a toutes ces autres petites choses auxquelles nous n’étions pas encore accoutumés comme le funiculaire et les trolleybus qui sillonnent la ville en respectant rigoureusement les horaires. Cette semaine j’ai été jusqu’au service de la population pour me faire photographier (par un robot) pour obtenir ma carte de résident Suisse. Pour aller jusque là, j’ai pris le (trolley)bus jusqu’à son terminus qui s’appelle justement Porte de Fribourg. Mais les lignes électriques ne vont pas jusque là, peu importe, le bus automatiquement descend ses bras et continue de rouler sur ses batteries (qui se chargent pendant qu’il est en réseau). Arrivé à mon rendez-vous (un petit peu en avance car ici l’heure c’est l’heure) j’ai à peine eu le temps de me présenter que la photo était déjà prise et le tout réglé en moins de 5 minutes. En sortant mon bus était toujours là et j’ai donc repris mon siège pour retourner au centre ville, toute l’opération m’a pris à peine une demi heure dont 25 minutes de bus… l’efficacité Suisse. En principe d’ici la fin de cette semaine je devrais être en possession de mon permis de résidence, ce qui me permettra de changer mon statut de client à la banque. En effet, j’ai évidemment aussi été ouvrir un compte à la banque cantonale pour pouvoir fonctionner en francs helvètes plutôt que de changer des Euros à des taux d’usurier. Mais n’ayant pas encore de carte de résident l’intitulé de mon compte est de “senior journalier” (=saisonnier )et dès que mon statut de résident sera résolu je deviendrai un “senior” tout court. Le responsable de la banque m’a expliqué qu’ici c’était comme ça, à partir de 60 ans on est qualifié de senior et je ne me plains pas car cela veut dire que la gestion du compte est gratuite, ce qui n’est pas rien dans un pays où tout se paye chèrement…
La prochaine étape est de changer mon permis de conduire belge (je n’oserais pas tenter ma chance avec le permis sao toméen qui se résume à un bout de carton avec ma photo collée dessus. Pour cela j’ai dû aller faire un test oculaire et je suis heureux de vous faire savoir que, même si pour écrire ces lignes il m’est quasi impossible de le faire sans lunettes sur le nez, pour ce qui est de conduire je puis continuer les yeux fermés, euh je veux dire sans lunettes. Là aussi l’efficacité de l’opération fut remarquable, j’avais pris rendez-vous dans une lieu de test à une dizaine de minutes du bureau et signalé que je serais absent pendant maximum une heure, ne sachant pas combien de temps il me faudrait pour remplir les formulaires, faire le test, etc. Eh bien, en moins de 20 minutes j’étais de retour derrière mon bureau (j’avais surestimé le temps qu’il me faudrait pour arriver jusqu’au lieu du test). Maintenant il ne me manque plus que le permis de résidence pour changer mon statut de journalier à la banque et mon permis de conduire.
Profitant encore une fois de nos (longs) week-ends, nous avons été explorer un petit peu plus les alentours de Charmey, où nous espérons trouver une maison avec un peu plus d’espace pour recevoir amis et famille. Nous avons repéré quelques lieux possibles et attendons le retour des agences pour savoir si nous devons continuer à chercher plus loin. Charmey est à un peu plus d’une demi heure de Fribourg, mais offre l’avantage d’être en montagne avec la possibilité de faire des balades, du ski pour ceux qui le veulent et surtout avec des vues spectaculaires. Un autre avantage (potentiel) est que j’ai plusieurs collègues qui y habitent et donc la possibilité éventuelle de faire du covoiturage pour aller au boulot.
Nous avons également profité du week-end pour rendre visite à l’un de mes collègues de l’IMD qui nous a invité à partager un délicieux repas indien, épicé juste comme il faut, et surtout reprendre le fil de nos conversations depuis notre dernier passage il y a… beaucoup d’années.
Contrairement au week-end précédent où nous avions eu un temps radieux, celui-ci fut pisseux pour dire le moins. Est-ce le temps à ne pas mettre le nez dehors ou l’habitude, toujours est-il que durant notre conversation avec nos amis, un couple de chevreuils est tranquillement venu brouter l’herbe devant la maison en milieu de journée juste devant nous et manifestement ni nos mouvements ni le bruit fait dans la cuisine ne les a détourné de leur désir de goûter l’herbe bien verte juste devant la maison.
Voilà pour les dernières nouvelles de notre nouvelle contrée, pas aussi exotique que nos expériences précédentes, mais néanmoins des découvertes (pour nous en tous cas). Et je ne vous parle pas des diverses sortes de fondue de fromage (naturel, aux bolets, aux morilles, etc.) que nous avons déjà expérimenté comme il se doit…
Nous espérons, comme toujours, recevoir des nouvelles de vous aussi.
A très bientôt,
Marc & Marie-Claude

We are at the end of the first month of our life in the alpine pastures, well not too far from the alpine pastures because we can admire the snowy peaks from Fribourg and we take advantage of the weekends to go and explore the more mountainous surroundings. In town, it is true that we are only a little over 600m above sea level, not counting the four flights of stairs to get up to our eagle’s nest. But just seeing the white sprinkled peaks as we walk out into our street immediately reminds us that we are indeed in Switzerland. And then there are all those other little things we’re not used to yet, like the cable car and trolley buses that criss-cross the city on a strict schedule. This week I went all the way to the population service to have my photo taken (by a robot) to get my Swiss resident card. To get there, I took the (trolley)bus to its terminus, which is aptly called Porte de Fribourg. But the power lines don’t go that far, no matter, the bus automatically lowers its arms and continues to run on its batteries (which charge while it’s on the grid). When I arrived at my appointment (a little bit early because here time is time) I barely had time to introduce myself and the photo was already taken and everything was settled in less than 5 minutes. When I got out my bus was still there and I took my same seat to go back to the city centre, the whole operation took me barely half an hour including 25 minutes of bus… Swiss efficiency. In principle by the end of this week I should be in possession of my residence permit, which will allow me to change my client status at the bank. Indeed, I have obviously also been opening an account at the cantonal bank to be able to operate in Swiss francs rather than exchange Euros at usurer’s rates. But as I don’t have a resident’s card yet, the title of my account is “senior daily” and as soon as my resident status is resolved I will become just a “senior”. The bank manager explained to me that this is how it is here, from the age of 60 onwards you are qualified as a senior citizen and I am not complaining because this means that the management of the account is free, which is no mean feat in a country where everything has to be paid for dearly…
The next step is to change my Belgian driving licence (I wouldn’t dare to try my luck with the Sao Tomean licence which is just a piece of cardboard with my photo on it). To do this I had to go for an eye test and I’m happy to let you know that even if it’s almost impossible for me to write these lines without glasses on my nose, as far as driving is concerned I can continue with my eyes closed, err I mean without glasses. The efficiency of the operation was also remarkable, I had made an appointment at a test site about ten minutes away from the office and indicated that I would be away from work for a maximum of one hour, not knowing how much time I would need to fill in the forms, do the test, etc. Well, in less than 20 minutes I was back behind my desk (I had overestimated the time it would take me to get to the test site). Now all I need is the residence permit to change my status of day labourer at the bank and my driving licence.
Taking advantage of our (long) weekends again, we went to explore a bit more the surroundings of Charmey, where we hope to find a house with a little more space to receive friends and family. We have scouted out a few possible locations and are waiting to hear back from the agencies as to whether we should continue looking further afield. Charmey is just over half an hour from Fribourg, but offers the advantage of being in the mountains with the possibility of hiking, skiing for those who want it and above all with spectacular views. Another (potential) advantage is that I have several colleagues who live there and therefore the possibility of carpooling to work.
We also took advantage of the weekend to visit one of my colleagues from IMD who invited us to share a delicious Indian meal, spiced just right, and especially to pick up the thread of our conversations since we were last there… many years ago.
Unlike the previous weekend when the weather was glorious, this one was pissy to say the least. Is it the weather keeping people inside or is it the habit, but during our conversation with our friends, a couple of deer came quietly to graze the grass in front of the house in the middle of the day right in front of us and obviously neither our movements nor the noise made in the kitchen distracted them from their desire to taste the green grass closest to the house.
So much for the latest news from our new land, not as exotic as our previous experiences, but discoveries nonetheless (for us at least). And I have not even brought on the subject abpout the various kinds of cheese fondues (natural, with forest mushrooms, with morels, etc.) that we have already experienced as it should be…
We hope, as always, to hear from you too.
See you soon,
Marc & Marie-Claude

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Parlons Conformité – Let’s Talk Compliance

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Cette semaine je vais vous parler de conformité, pas seulement parce que c’est l’objet de mon nouveau rôle professionnel, mais aussi parce que c’est quelque chose qui ne nous colle pas vraiment à la peau.
Pour le moment nous vivons dans un (petit) studio qui nous avait été décris comme un pis-aller pour nos premier(e)s jours ou semaines de vie helvète. Mais la notion de taille est toute relative et ce n’est peut-être pas cet aspect de notre logement qui nous pousserait à déménager le plus vite possible. D’abord le “studio” offre tout le confort que l’on pourrait souhaiter, un grand lit (très) confortable, une salle de bains avec une grande cabine de douche et une cuisine compacte mais avec tous les accessoires nécessaires, complétés par MC après inspection, y compris un lave-vaisselle et un four à micro-ondes (tous deux en vacances durant notre séjour). En outre il y a assez de place pour un bureau (où je suis installé pour vous écrire ces nouvelles), une grande table qui sert de surface de travail pour Marie-Claude et une table de taille plus humaine (pliante, mais que nous ne replions pas, à l’origine sur notre péniche) où nous prenons nos repas. Ajoutez à cela quelques plantes vertes pour la vie et la bonne humeur et des fleurs coupées stratégiquement déposées pour le plaisir de l’œil. Le seul accessoire du studio qui est un peu moins agréable est le divan dont la hauteur donne l’impression que l’on s’assied par terre et dont nous avons parfois un peu de mal à nous extraire.
Malgré la présence de tous ces meubles, nous avons largement la place de circuler, en fait si nous le voulions Marie-Claude et moi pourrions faire du yoga ou du pilates en même temps sans se déranger mutuellement. Nous sommes arrivés à la conclusion que ce studio avait une surface équivalente à trois roulottes (dans laquelle nous avons réussi à vivre sans se tuer l’un et l’autre pendant deux ans et demi). Conclusion, le studio est vaste! Les fenêtres de notre logis donnent sur l’arrière du bâtiment où il n’y a que des jardins, un grand arbre (où se perchent les corneilles ou goélands) et donc le calme durant la nuit. Cela étant dit, les suisses ne sont pas très bruyants une fois la nuit tombée.
Pour faire notre lessive nous montons d’un étage, et je vous ai déjà raconté qu’il faut être muni d’une clé spéciale pour faire tourner la machine, chose que nous connaissons à présent (et faisons partie du club des possesseurs de clé !). Pour arriver dans notre nid d’amour il faut gravir les escaliers de quatre étages, ce qui ne pose pas trop de problèmes sauf quand il faut monter des bagages ou pièces lourdes ou faire l’aller retour plusieurs fois.
Le studio est à deux pas du bureau, en traînant un petit peu en route je puis étendre mon trajet de “navette” à presque 5 minutes, mais pour cela il faut vraiment lécher toutes les vitrines en chemin (il n’y a pas grand chose hormis une banque, un troquet et une pharmacie).
Mon bureau est assez vaste (je dirais environ une roulotte et demi) Marie-Claude n’a pas pus résister à l’envie de m’offrir ma première plante verte pour que j’ai de la compagnie, et donne, d’une part sur une cour intérieure (du resto au rez-de-chaussée) et, d’autre part, sur une rue piétonne, donc là non-plus je ne puis pas me plaindre du bruit. Il semblerait que le choix de mon bureau ait fait l’objet de discussions prolongées, jusqu’à la veille de notre arrivée, car, même si dans mon nouveau rôle je suis en principe indépendant, certains de mes collègues n’auraient pas été opposés à ce que je sois installé à côté de leur bureau. Finalement c’est la neutralité qui l’a emporté (nous sommes en Suisse, après tout) et je suis dans une zone de quasi no man’s land à distance plus ou moins égale de mes principaux interlocuteurs. Revenant des tropiques, je dois avouer que nous devons nous habituer aux frimas de notre nouveau pays d’accueil, mais j’ai l’impression qu’il y a des personnes plus frileuses que moi car après le week-end je retrouve les radiateurs de mon bureau systématiquement au maximum. S’ils savaient que la première chose que je fais le matin est d’ouvrir la fenêtre pour avoir un peu d’air frais, les personnes qui mettent le chauffage (je crois que c’est le corps du balai qui passe en soirée) se demanderaient de quel pôle nous venons.
A peine arrivés en Suisse nous avons déjà repris contact avec toute une série de personnes qui, l’une était avec moi sur les bancs de l’école à Anvers, l’autre avec qui nous avons partagé des cours de danse et de bridge, ou d’autres encore rencontrés au cours de nos aventures africaines ou durant mon passage à l’IMD. Nos week-ends à venir sont déjà presque tous bouclés, chose à laquelle nous ne sommes plus vraiment habitués. Il faut dire qu’en plus ici les week-ends commencent le vendredi soir, chose à laquelle nous ne sommes, non plus, pas encore tout à fait habitués, car le samedi soir nous pensons encore “qu’il y a école le demain”…
Quand même encore un petit mot sur mon nouveau boulot, qui consiste à mettre en place un département de conformité pour le groupe Socfin. C’est un domaine où je dois encore beaucoup (tout) apprendre, mais qui quelque part, allie mon experience de gestion de plantation en milieu généralement peu conforme et les années passées dans le milieu bancaire où j’étais confronté à cette problématique comme utilisateur du système. Ce, inconditionnellement, accompagné par Marie-Claude qui ce faisant a acquis une expérience passive et un point de vue extérieur offrant une autre vue sur des situations posées. C’est assez différent de devoir se conformer aux règles de conformité plutôt que de les formuler, mais c’est passionnant. Dans ce cadre aussi je suis amené à rencontrer plein de personnes qui ont soit fait un travail similaire ou peuvent me conseiller sur les priorités à mettre en oeuvre.
Pour le moment il nous serait impossible d’accueillir des visiteurs (sauf celui qui serait prêt à passer une très mauvaise nuit dans un canapé trop petit (et trop bas), mais nous espérons rapidement trouver un logis un peu plus vaste où il sera possible de recevoir amis ou famille.
Comme d’habitude, n’hésitez-pas à partager vos aventures à vous.
A très bientôt vous lire,
Marc & Marie-Claude

This week I’m going to talk about compliance, not only because it’s the subject of my new professional role, but also because it’s something that doesn’t really describes us.
At the moment we live in a (small) studio apartment that was described to us as a stopgap for our first days or weeks of Swiss life. But the notion of size is relative and it is perhaps not this aspect of our accommodation that would push us to move as soon as possible. First of all the “studio” offers all the comfort one could wish for, a (very) comfortable double bed, a bathroom with a large shower cubicle and a compact but fully equipped kitchen, completed by MC after inspection, including a dishwasher and a microwave oven (both on holiday during our stay). In addition there is enough room for a desk (where I am sitting to write this news), a large table that serves as a work surface for Marie-Claude and a more human-sized table (folding, but which we do not fold up, originally from our barge) where we take our meals. Add to this a few green plants for life and good humour and cut flowers strategically placed for the eye’s pleasure. The only thing in the studio that is a little less pleasant is the couch, the height of which makes it feel like you’re sitting on the floor and from which we sometimes have a little difficulty extracting ourselves.
Despite all the furniture, we have plenty of room to move around, in fact if we wanted to, Marie-Claude and I could do yoga or pilates at the same time without disturbing each other. We came to the conclusion that this studio has a surface equivalent to three gipsy caravans (in which we managed to live without killing each other for two and a half years). Conclusion, the studio is large! The windows of our home look out onto the back of the building where there are only gardens, a large tree (where crows or gulls roost) and therefore quiet at night. That said, the Swiss are not very noisy after dark.
To do our laundry we go up one floor, and I have already told you that you need a special key to operate the machine, something we now know (and are part of the key-holders’ club!). To get to our love nest you have to climb the four flights of stairs, which is not too much of a problem except when you have to carry heavy luggage or items up and down several times.
The studio is just a few steps from the office, and if I hang out a bit on the way I can extend my “commute” to almost 5 minutes, but to do that you really have to have a close look at all the shop windows on the way (there’s not much except a bank, a bar and a pharmacy).
My office is quite large (I’d say about one and a half gipsy caravan) Marie-Claude couldn’t resist giving me my first green plant to keep me company, and it overlooks an inner courtyard (from the restaurant on the ground floor) and a pedestrian street, so I can’t complain about the noise there either. It would seem that the choice of my office was the subject of lengthy discussions, right up to the day before our arrival, because, even though in my new role I am in principle independent, some of my colleagues would not have been opposed to me being installed next to their office. In the end, neutrality prevailed (we are in Switzerland, after all) and I am in a quasi no-man’s-land at more or less equal distance from my main contacts. Coming back from the tropics, I have to admit that we have to get used to the cold weather in our new host country, but I have the impression that there are people who are colder than I am, because after the weekend I find the radiators in my office systematically turned up to maximum. If they knew that the first thing I do in the morning is to open the window to get some fresh air, the people who put the heating on (I think it’s the broom gang that works in the office in the evening) would wonder which pole we come from.
As soon as we arrived in Switzerland we had already reconnected with a whole series of people, one of whom was with me at school in Antwerp, another with whom we shared dance and bridge classes, and others we met during our African adventures or during my time at IMD. Our upcoming weekends are already almost all booked up, something we are not really used to anymore. It must be said that weekends here start on Friday evening, something we are not really used to either, because on Saturday evening we still think “there is school tomorrow”…
A few words about my new job, which consists of setting up a compliance department for the Socfin group. This is an area where I still have a lot (all) to learn, but which somehow combines my experience of plantation management in a generally non-compliant environment and the years I spent in the banking sector where I was confronted with this problem as a system user. This, unconditionally, accompanied by Marie-Claude who, in doing so, acquired a passive experience and an external point of view offering another perspective on the situations I encountered. It is quite different from having to comply with the rules of conformity rather than formulating them, but it is exciting. I also meet a lot of people who have either done similar work or can advise me on priorities.
At the moment it would be impossible for us to welcome visitors (except the one who would be ready to spend a very bad night in a too small (and too low) sofa), but we hope to quickly find a slightly larger place where it will be possible to receive friends or family.
As usual, don’t hesitate to share your adventures.
Until soon,
Marc & Marie-Claude

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Les Alpes - The Alps Uncategorised

Et de 2 – And 2

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Nous venons de passer notre deuxième semaine et week-end dans les Alpes et nous avons déjà plein de nouvelles expériences, découvertes et moments agréables à partager.
La Suisse et ses règles étant ce qu’elles sont, nous découvrons petit-à-petit les chose à faire ou à ne pas faire et surtout comment les faire, mais nous continuons de découvrir avec plaisir les paysages grandioses de notre nouveau pays d’accueil et, surtout Marie-Claude, de découvrir Fribourg et ses environs qui sont loin d’être déplaisants.
Dans notre petit studio il n’y a pas la place pour une lessiveuse, sécheuse, etc., donc ces machines communes se trouvent au grenier, juste au-dessus de notre studio, et donc plus faciles d’accès pour nous que pour les locataires des étages plus bas (nous sommes au quatrième, ce qui a l’avantage d’être très calme, mais un peu plus dur quand il faut monter des choses un peu plus lourdes). Toujours est-il que nous avions vérifié les règles d’utilisation et il est clairement indiqué que l’utilisation des machines est interdit les dimanches et jours fériés, que l’horaire est fixé de 7h à 22h. Il faut aussi se conformer au programme de rotation des utilisateurs établi par le concierge, si présent, mais sur ce dernier point il n’y a rien donc on se sent libre de faire cela quand cela nous arrange et que la machine n’est pas occupée. Ainsi, lundi dernier, Marie-Claude est montée avec notre linge, l’a introduit dans la machine avec le savon comme recommandé, fermé le hublot, et… Ah, mais pour utiliser la machine il faut une clé spéciale et sans celle-ci pas de courant et donc pas non plus possible de ré-ouvrir la machine pour ressortir le linge…
Renseignements pris, il devrait y avoir une clé dans le studio, mais malgré la fouille complète, y compris une vidange et triage de la poubelle pour le cas-où, impossible de mettre la main sur la dite-clé. Marie-Claude s’est donc embusquée pour tomber sur le prochain voisin rentrant à la maison pour lui demander de l’aide, ce qui est tombé sur notre charmante voisine du dessous. Celle-ci ne nous a pas seulement prêté sa clé pour sortir le linge, mais aussi pour faire notre lessive, puisque celle-ci était prête à tourner. Finalement la clé a été retrouvée, elle était cachée sous le bac à couverts dans le tiroir de la kitchenette. Nous sommes à présent sauvés et (relativement) propres!
Cette semaine nous avons renoué avec notre premier pays d’expatriation car dans une salle de théâtre des environs de Fribourg se jouait une interprétation du “Gouverneur de la Rosée”, un livre écrit par un haïtien que nous avions adoré. L’arrivée jusqu’à la salle de théâtre fut un petit peu compliqué car la route indiqué par notre GPS n’existait plus (eh oui, même en Suisse il y a des choses qui ne tournent pas tout à fait comme prévu. A leur décharge notre GPS est monté dans une voiture belge…). Nous sommes malgré tout arrivés bien à temps au lieu de la représentation, une petite salle avec un restaurant attenant, salle qui qui s’est révélé bondée avec en grande partie des habitués, car ils avaient l’air de se connaître. La pièce, jouée par une actrice haïtienne qui interprétait quasi tous les rôles à elle seule, fut absolument remarquable et ce n’est pas parce que nous avions été sevré de théâtre depuis pas mal de temps! A refaire!
Ce week-end nous avons été invité par nos amis Nicolas et Patricia à Anzère, où nous n’avions plus été depuis presque 30 ans. Outre le plaisir énorme que nous avons eu de passer quelques jours avec nos amis, Nicolas, Patricia, Alain et Catherine, redécouvrir Anzère fut comme un saut en arrière dans le temps car l’appartement et le cœur d’Anzère n’avait pas changé de ce dont je me souvenais. Cela faisait également près de 30 ans que je n’avais plus mis des ski et Nicolas m’a persuadé de refaire un essai car, un peu comme la bicyclette, cela ne s’oublie pas… Sauf qu’en 30 ans les skis on évolué et la technique de ski elle aussi un petit peu. Bref, nous sommes monté au Pas de Maimbré, en haut des télécabines, pour découvrir que la majorité des pistes étaient fermées à cause des chutes de neige abondantes de la nuit et les risques d’avalanche qui en résultaient. Pour moi pas un problème car compte tenu de mon manque d’entrainement j’étais tout à fait satisfait de me limiter à la petite piste d’ordinaire réservée pour les enfants. Il faut dire aussi que ce jour-là, la visibilité était très limitée et que skier sans vraiment voir où l’on va ne facilite pas les choses. Mais c’était malgré tout génial de retrouver la sensation des skis et sans doute une expérience que je recommencerai.
Le lendemain, le temps étant toujours plutôt à la brume avec des pluies et neige fondante intermittentes, nous avons décidé de troquer nos skis pour des raquettes et de monter ainsi au restaurant où Nicolas nous avait réservé une table pour le déjeuner. Cela nous a pris deux bonnes heures de marche, avec de nombreux arrêts pour profiter des vues spectaculaires, car pour nous récompenser de nos efforts le soleil s’était mis de la partie. Ce restaurant, le “Grenier de Zalan” n’est accessible qu’à ski ou raquettes quand il y a de la neige et semble tout perdu dans la montagne, mais on y mange divinement bien dans un cadre tout à fait exceptionnel. Le cadre, la nourriture et tout et tout font que nous y serions bien resté encore un bon moment, mais comme une bonne partie de notre groupe ne souhaitait pas faire la descente, il a été nécessaire d’écourter notre bonheur gastronomique pour ne pas rater la dernière cabine de 16h00… Nous ne sommes pas tous descendu en télécabine car, d’une part Nicolas était monté en peaux de phoque et est donc redescendu en ski et moi, ayant une migraine un peu plus persistante que d’habitude, je me suis dit que faire la descente en raquettes pourrait soulager les maux de tête.
Tout le monde s’est retrouvé à l’appartement pour une tasse de thé avant que Marie-Claude et moi ne reprenions la route de Fribourg.
Notre retour vers Fribourg s’est passé beaucoup plus souplement qu’à l’allée car, j’avais oublié de vous raconter cela, outre les embouteillages que nous avions eu sur l’autoroute vers le Valais, notre GPS (belge) a eu la bonne idée de nous faire monter, après la tombée du jour, vers Anzère via des petites routes à voie unique au milieu des vignobles. Des routes où il est impossible de faire demi-tour, certainement dans le noir, mais où l’obscurité permet heureusement de voir venir les contre-coucheurs de loin (nous n’avons croisé qu’une seule autre voiture, probablement quelqu’un qui savait où il allait, pas comme nous)… Nous sommes malgré tout arrivés à bon port et avons même pu prendre la dernière place de parking libre dans les garages en-dessous des appartements (au sec donc).
Voilà pour nos aventures de cette semaine. Nous nous réjouissons de lire les vôtres.
A très bientôt,
Marc & Marie-Claude

Notre studio – Our studio
Un visiteur inattendu – An unexpected visitor

We have just spent our second week and weekend in the Alps and we already have a lot of new experiences, discoveries and pleasant moments to share.
Switzerland and its rules being what they are, we are discovering little by little the do’s and don’ts and especially how to manage them, but we continue to discover with pleasure the great landscapes of our new host country and, especially Marie-Claude, to discover Fribourg and its surroundings which are far from being unpleasant.
In our small studio there is no room for a washing machine, dryer, etc., so these communal machines are in the attic, just above our studio, and therefore easier for us to access than for the tenants on the lower floors (we are on the fourth floor, which has the advantage of being very quiet, but a little harder when you have to bring up heavier things). Anyway, we had checked the rules of use and it is clearly stated that the use of the machines is forbidden on Sundays and public holidays, that the schedule is set from 7am to 10pm. It is also necessary to comply with the user rotation programme established by the concierge, if present, but on this last point there is nothing, so we feel free to do this when it suits us and when the machine is not occupied. So, last Monday, Marie-Claude went upstairs with our laundry, put it in the machine with the soap as recommended, closed the door, and… Ah, but to use the machine you need a special key and without it you cannot have power for the laundry machine (or dryer) and therefore you cannot open the machine again to take out the laundry…
We asked around, and there should be a key in the studio, but despite a complete search, including emptying and sorting the rubbish bin just in case, it was impossible to find the key. Marie-Claude therefore ambushed the next neighbour to come home and ask for help, which turned out to be our lovely downstairs neighbour. She not only lent us her key to get the laundry out, but also to do our laundry, as it was already in the machine. Finally the key was found, it was hidden under the cutlery tray in the kitchenette drawer. We are now safe and (relatively) clean!
This week we were reconnected with our first country of expatriation because in a theatre near Fribourg there was a performance of “The Governor of the Dew”, a book written by a Haitian that we loved. The arrival to the theatre was a little bit complicated because the road indicated by our GPS did not exist anymore (yes, even in Switzerland there are things that do not turn out quite as planned. To their credit, our GPS was mounted in a Belgian car…). Nevertheless, we arrived in good time at the venue, a small hall with an adjoining restaurant, which turned out to be packed with mostly regulars, as they seemed to know each other. The play, performed by a Haitian actress who interpreted almost all the roles by herself, was absolutely remarkable, and it was not because we had been weaned on theatre for quite some time! To be repeated!
This weekend we were invited by our friends Nicolas and Patricia in Anzère, where we had not been for almost 30 years. Apart from the enormous pleasure of spending a few days with our friends, Nicolas, Patricia, Alain and Catherine, rediscovering Anzère was like stepping back in time as the flat and the heart of Anzère had not changed from what I remembered. It had also been almost 30 years since I had last skied and Nicolas persuaded me to give it another try because, like a bicycle, you never forget it… Except that in 30 years skis have evolved and so has the skiing technique. In short, we went up to the Pas de Maimbré, at the top of the gondolas, to discover that the majority of the slopes were closed because of the heavy snowfalls of the night and the resulting risks of avalanche. For me this was not a problem as given my lack of training I was quite happy to limit myself to the small run usually reserved for children. It must also be said that on that day, visibility was very limited and skiing without really seeing where you are going does not make things any easier. But it was still great to get the feeling of skiing again and it’s definitely an experience I will repeat.
The next day, the weather was still rather misty with intermittent rain and melting snow, so we decided to swap our skis for snowshoes and go up to the restaurant where Nicolas had booked us a table for lunch. It took us a good two hours of walking, with many stops to enjoy the spectacular views, as the sun came out to reward us for our efforts. This restaurant, the “Grenier de Zalan” is only accessible by ski or snowshoes when there is snow and seems to be lost in the mountain, but the food is divinely good in a quite exceptional setting. The setting, the food and everything meant that we would have stayed there for a good while longer, but as a good part of our group did not want to go down by foot, it was necessary to shorten our gastronomic bliss so as not to miss the last cabin at 4pm… We did not all go down in the gondola because Nicolas had come up with his skis in skins and therefore came back down on slopes and I, having a migraine that was a bit more persistent than usual, thought that going down in snowshoes could relieve the headaches.
Everyone met back at the flat for a cup of tea before Marie-Claude and I headed back to Fribourg.
Our return to Fribourg went much more smoothly than on the way there because, I had forgotten to tell you this, in addition to the traffic jams we had had on the motorway to the Valais, our (Belgian) GPS had the good idea to make us go up, after dusk, to Anzère via small single-lane roads in the middle of the vineyards. Roads where it is impossible to turn around, certainly in the dark, but where the darkness fortunately allows us to see the vehicles coming from afar (we only passed one other car, probably someone who knew where he was going, not like us)… Nevertheless, we arrived safely and were even able to take the last free parking space in the garages below the flats (in the dry).
So much for our adventures this week. We look forward to reading about yours.
See you soon,
Marc & Marie-Claude

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Les Alpes - The Alps Uncategorised

Nouveau Départ – New Beginning

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En quelques jours, nous sommes passés de températures tropicales à un environnement polaire (ou presque), la transition est à présente faite, depuis quelques jours nous sommes arrivés dans notre nouveau pays de résidence, la Suisse, et la température est loin d’être estivale. Mais cette différence de température est loin d’être le seul facteur de changement auquel nous devrons nous habituer.
Même si Sao Tomé est un pays généralement plutôt propre et, à l’échelle de l’Afrique, pas trop désorganisé, l’aspect immaculé et parfaitement organisé des helvètes est impressionnant. Ici il y a des règles pour tout et elles sont strictement appliquées. Même dans le studio où nous sommes temporairement logés, l’organisation du bâtiment est définie avec des petites notes propres et claires un peu partout allant des jours pour le ramassage des ordures à la grille qu’il faut remplir pour utiliser la machine à laver et ou le sèche-linge commun. Bien entendu, interdiction de s’approcher des appareils les dimanches ou jours fériés. Les machines semblent neuves car après chaque usage il y a lieu de tout nettoyer à fond, y compris les compartiments pour le savon, les filtres, etc. toute la procédure étant clairement documentée dans des feuillets affichés à côté de la dite machine. Evidemment j’exagère, mais rappelez-vous que nous arrivons venant d’un environnement très différent!
Mis à part les restaurants et autres lieux de consommation, le week-end ici est sacré et celui ou celle qui n’a pas fait ses courses avant samedi 16 heures devra faire ceinture jusqu’au lundi, sans exception. Parlant des courses alimentaires, les sensibles du cœur feraient bien de se préparer psychologiquement aux prix qui sans comparaison avec ce que nous avons vu partout ailleurs. Ici je ne pense pas à l’Afrique, encore que dans des villes comme Kinshasa ou Lagos les coûts peuvent être spectaculaires, mais même comparé à Londres, où nous avons vécu plusieurs années, la Suisse est dans une catégorie différente.
En voiture, les limites de vitesse sont strictement respectées et gare à celui qui serait distrait un bref moment, comme deux de mes collègues peuvent en témoigner, car le retrait du permis de conduire est quasi instantané.
A Sao Tomé nous étions séduits par la nature luxuriante, les plages, la simplicité des gens. Ici nous sommes séduits par les spectacles grandioses des montagnes et la gentillesse et politesse des gens, c’est tellement agréable de s’entendre dire bonjour, merci, etc. de manière spontanée en toutes circonstances.
Pour le moment nous sommes logés dans un petit studio situé au quatrième étage d’un vieux bâtiment tout proche de mon lieu de travail. Il n’y a pas d’ascenseur donc nous faisons de l’exercice chaque fois que nous sortons ou rentrons, mais le jour où nous sommes arrivés et qu’il a fallu monter les bagages, linge, accessoires de cuisine, etc. nous avons réalisé combien il était confortable de vivre dans une maison de plein pied. Notre studio est petit, mais il fait quand même quatre fois la taille de la roulotte dans laquelle nous avons vécu deux ans et demi, donc en réalité très vaste…
Nous sommes à la recherche d’un logement plus adapté à nos besoins que nous pourrons aménager à nos goûts et surtout où il sera possible d’accueillir famille ou amis de manière un peu plus confortable. Toutes les options sont sur la table (location ou achat) mais avec une contrainte essentielle, le logement doit nous permettre d’avoir un chien. A Sao Tomé il aurait été difficile de vivre avec un chien sans se sentir coupable par rapport à la gens canine locale, très défavorisée et sans renoncer à beaucoup d’activités et de visites de lieux non propices à l’accompagnement d’un chien. Mais ces deux années étaient les premières dans notre vie de couple sans compagnon canin et cela nous a manqué. Marie-Claude a déjà pris les devants et en principe notre nouvelle addition canine devrait pouvoir nous rejoindre d’ici la fin du mois d’avril, donc nous avons un peu moins de deux mois pour trouver notre nouveau home. Durant les quelques jours passés ici nous avons déjà visité quelques lieux de villégiature potentiels et pensons peut-être avoir trouvé une maison qui pourrait répondre à nos attentes, croisons les doigts!
Non des moindres, ce déménagement est aussi un gros changement professionnel pour moi. Je reste dans le groupe et donc indirectement impliqué dans les plantations tropicales, mais dans de toutes nouvelles fonctions pour lesquelles je n’ai pas encore de réelle expérience professionnelle, même si en combinant mes années dans le milieu bancaire et celles de gestion de plantations je ne commence pas tout à zéro. Cela reste toutefois une opportunité unique d’apprendre un nouveau métier et travailler dans un cadre totalement différent qui va sans nul doute me tenir très occupé durant les mois et années à venir.
Finalement un gros changement par rapport au travail en plantation est le fait qu’ici le samedi on ne travaille pas. Cela nous a permis de profiter de deux journées entières pour découvrir (une partie de) la ville de Fribourg et de monter dans les montagnes pour profiter d’un temps radieux (même si glacial) poussant notre courage à manger dehors sur une terrasse face aux majestueuses montagnes des Alpes, c’était magique! Nous avons bien l’intention de continuer notre exploration des environs et ne manquerons pas de vous relater les découvertes que nous ferons.
N’hésitez-pas à nous faire part de vos découvertes à vous, même si elles ne sont pas exotiques ou tropicales!
A bientôt vous lire,
Marc & Marie-Claude

In a few days we have gone from tropical temperatures to a polar environment (or almost), the transition is now done, since a few days we arrived in our new country of residence, Switzerland, and the temperature is far from being summery. But this difference in temperature is far from being the only change we will have to get used to.
Although Sao Tome is generally a rather clean country and, by African standards, not too disorganised, the immaculate and perfectly organised appearance of the Swiss is impressive. Here there are rules for everything and they are strictly enforced. Even in the studio where we are temporarily staying, the organisation of the building is defined with small, clean and clear notes all over the place, from the days for rubbish collection to the grid that has to be filled in to use the common washing machine and or dryer. Of course, no one is allowed near the machines on Sundays or holidays. The machines look like new because after each use everything has to be cleaned thoroughly, including the compartments for soap, filters, etc. The whole procedure is clearly documented in sheets posted next to the machine. Of course I am exaggerating, but remember we are arriving from a VERY different environment.
Apart from restaurants and other places of consumption, the weekend here is sacred and anyone who has not done his or her shopping by Saturday 4 pm will have to wait until Monday, without exception. Speaking of food shopping, the sensitive of the heart would do well to prepare themselves psychologically for the prices that have no comparison with what we have seen everywhere else. Here I am not thinking of Africa, although in cities like Kinshasa or Lagos the costs can be spectacular, but even compared to London, where we lived for quite some time, Switzerland is in a different league, but we will get used to it.
In the car, speed limits are strictly enforced and beware of those who are distracted for a short while, as two of my colleagues can testify, as the withdrawal of the driving licence is almost instantaneous.
In Sao Tomé we were seduced by the luxuriant nature, the beaches and the simplicity of the people. Here we are seduced by the grandiose spectacles of the mountains and the kindness and politeness of the people, it’s so nice to hear people say hello, thank you, etc. in a spontaneous way in all circumstances.
At the moment we are staying in a small studio on the fourth floor of an old building close to my workplace. There is no lift so we exercise every time we go out or come in, but the day we arrived and had to take up the luggage, laundry, kitchen equipment, etc. we realised how comfortable it was to live in a one-storey house. Our studio is small, but it’s still four times the size of the caravan we lived in for two and a half years, so it’s actually quite large…
We are looking for a home more suited to our needs that we can furnish to our liking and where we can accommodate family and friends in a more comfortable way. All options are on the table (renting or buying) but with one essential constraint, the accommodation must allow us to have a dog. In Sao Tomé it would have been difficult to live with a dog without feeling guilty about the local dog population, which is very underprivileged, and without giving up many activities and visits to places that are not suitable for a dog. But these two years were the first in our life as a couple without a canine companion and we missed it. Marie-Claude has already taken the lead and in principle our new canine addition should be able to join us by the end of April, so we have just under two months to find our new home. In the few days we’ve been here we’ve already looked at a few potential homes and think we may have found a house that meets our expectations, fingers crossed!
Not least, this move is also a big professional change for me. I am still with the group and therefore indirectly involved in the tropical plantations, but in a brand new role for which I have no real work experience yet, although combining my years in banking and plantation management I am not starting from scratch. However, it is a unique opportunity to learn a new job and work in a totally different environment which will undoubtedly keep me very busy over the coming months and years.
Finally, a big change compared to working on a plantation is that here we don’t work on Saturdays. This allowed us to enjoy two full days of exploring (part of) the city of Fribourg and to go up into the mountains to enjoy the glorious (if freezing) weather, pushing our courage to eat outside on a terrace facing the majestic mountains of the Alps, it was magical! We intend to continue our exploration of the surrounding area and will be sure to report back to you on the discoveries we make.
Don’t hesitate to tell us about your own discoveries, even if they are not exotic or tropical!
Hoping to hears from you soon,
Marc & Marie-Claude