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Les Miracles de la Technologie – Wonders of Technology

A notre retour de Kinshasa, que nous avons effectué avec un petit avion opéré par des missionnaires américains, nous avons retrouvé une Makala tout à fait zen. Alors que nous inquiètions de savoir si elle aurait bien supporté notre absence de presque dix jours, c’est à peine si elle nous a salué à notre retour (j’exagère un petit peu pour marquer le point). Pour vous donner une idée du vol, ci-dessous une petite vidéo de l’approche de Mapangu et quelques photos prises pendant le voyage.

Le Congo est un pays de paradoxes. D’un côté les gens vivent dans des huttes de branchages tressés enduits de boue avec un toit de paille, sans électricité, sans eau, sans sanitaires, soit dans des conditions que nous trouverions difficile à concevoir, même juste pour quelques jours d’expérience aventureuse. Par contre, il y a deux jours je me suis retrouvé au milieu d’un bloc de la plantation planté en terrasses et pour m’orienter il m’a suffit de regarder mon téléphone qui me montre où je me trouve, dans quel bloc de la plantation, sur quel chemin et même orienté dans la bonne direction. Mon téléphone m’indique aussi à combien de mètres je me trouve des bureaux de la section la plus proche, quelle est la différence de dénivellation que je dois parcourir et (mais cela vous intéresse peut-être moins) en quelle année les palmiers du bloc où je me trouve ont été plantés. Il paraît que d’ici peu je pourrai même vérifier la variété plantée, la densité de plantation et le rendement du bloc en question. En fait avec cela pas besoin d’être un agronome chevronné pour faire une visite guidée de la plantation, le téléphone pourra même me dire quelles sont les carences en minéraux ou la maladie d’un palmier en pointant mon téléphone dessus, et tout cela au milieu de la brousse   N’est-il pas inouï de bénéficier de toute cette technologie tout en partageant le quotidien d’humains qui vivent comme leurs aïeux le faisaient probablement il y a plusieurs centaines d’années avec l’usage du téléphone portable et du téléphone banking en plus . . .   Les forêts et le gibier en moins ?

La technologie, nous en profitons aussi pleinement à la maison maintenant: ça y est, nous avons du courant en permanence (24h/24h) pour les choses importantes comme, WiFi (absolument !), la télévision (évidemment ?), la machine à coudre, un réfrigérateur, la pompe à eau et quelques points de lumière. Tout cela grâce à deux systèmes de batteries avec inverseurs qui assurent automatiquement le relais dès que le courant du générateur se coupe. L’installation n’a toutefois pas été sans problèmes et Marie-Claude a probablement quelques cheveux blancs de plus suite au processus. Pour ne citer qu’un exemple, notre électricien se demandait pourquoi la batterie se vidait quasi instantanément dès qu’elle était mise en fonction, alors qu’il n’y avait qu’un seul point de lumière allumé. En fait, après beaucoup de recherches, de crapahutage dans les faux plafonds et de reconnections, la réponse était simplement que notre cuisinier était tranquillement en train de faire rôtir des arachides sur la cuisinière électrique. Pas étonnant donc que le système sentait un peu le plastique brûlé…

Autre nouveauté, Marie-Claude a trouvé deux raquettes de tennis d’occasion à Kinshasa et nous avons pour la première fois testé le terrain situé à côté de la maison. Le revêtement du terrain est noir et composé de termitières car celles-ci ont des caractéristiques similaires à la brique pilée et conviennent donc très bien car assez lisse, mais très absorbant et un petit peu souple. Bref, les pros du tennis que nous sommes (enfin je dois surtout parler pour moi car Marie-Claude a beaucoup joué avant que son genou ne réduise ses capacités à courir dans tous les sens pour rattraper les balles que j’essaie d’envoyer, de manière générale, de l’autre côté du filet) avons échangé quelques balles quand il ne faisait pas encore trop chaud et c’était très chouette de pouvoir faire un peu d’exercice.

Durant le dernier passage par Kinshasa, Marie-Claude a également trouvé des rideaux dans des chouettes couleurs de rouge et d’orange, qui vont nous permettre d’avoir un peu d’intimité dans le salon avant le lever du jour ( 4:30 h. à 6:30h. ) et après son coucher lorsque la maison est le seul point lumineux des environs et qui de plus mettent des touches de couleurs vives dans la grande pièce qui est sinon plutôt pâle et un peu déprimante. Je crois que Marie-Claude exagère quand elle dit que c’est une couleur “jaune vomi”  … Mais c’est vrai que nous ne l’aurions pas choisie et que nous allons changer cela dès que possible (quand le stock de peinture actuel, tout de cette teinte, sera épuisé). 😉

La “piscine”, dont nous vous avions parlé dans une édition précédente, est maintenant peuplée de tilapias et nous espérons (dans la mesure où les poissons ne “disparaissent” pas avant cela) pouvoir offrir du poisson frais de la plantation à nos visiteurs dans un avenir pas trop éloigné. En principe cela ne devrait pas empêcher les courageux de s’y baigner et grâce aux poissons il devrait y avoir moins de moustiques quand on y vient en visite.

Voilà, je passe la main à Marie-Claude pour la fin de cette lettre.

Salut les amis, comme d’hab, j’ai déjà glissé mon grain de sel à gauche et à droite en relisant 🙂 Petite note suplémentaire, je ne dis pas vraiment ” jaune vomi” mais plutôt ” quelque chose que le chat vient juste de rejeter” Hrmmm, est-ce vraiment mieux ?

Sinon, pas grand chose à rajouter, en fait, Marc a été très complet !

J’ai ramené de Kinshasa, en provenance d’un étang dans le jardin de Fernanda des guppies que je compte mettre dans un bassin sur la terrasse pour gérer les larves de moustiques qui ne manqueront pas d’être attirés par l’eau des Hyacinthes que je compte y mettre, le voyage en coucou ne les a pas dérangés. Ils attendent leur nouveau biotope dans un seau à champagne dans le salon . ( voir photo si je parviens à l’extraire de son nid ! )

Pas mal d’ourlets de rideaux à faire et c’est plus facile quand le groupe tourne ( repasser avant de coudre ) Aussi, Marc m’a ramené des  patrons de couture commandés en Belgique et j’ai trouvé plein de chouettes “wax” ( pagnes) à Kinshasa la fois passée et les doigts me démangent de courir sur tout cela! Mais, d’abord, les ourlets ! Et tout d’abord la fin du défilé de corps de métier qui sont un peu présent ( à part moi, nous étions six ce matin qui occupaient l’espace habité et sous les toits avec échelles, ascendance, descendance, emprunt de matériel de travail, etc.

Avez-vous remarqué le superbe rocking-chair ( conçu et réalisé dans la menuiserie de Mapangu-Brabanta) sur notre terrasse en paillotte ?  C’est fabuleux cette terrasse, dès qu’il y a un souffle d’air, nous en profitons ! 

Nous continuerons à vous tenir au courant et attendons avec impatience la venue de Filip et d’Emilie, bises à tous !

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Aéroport de Mapangu – Mapangu airport

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Nouvelle terasse en bois – New deck terrace

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Appel des travailleurs – Role call of workers

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Vues de la plantation – Plantation views

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Vue en vol pour Mapangu – View on the way to Mapangu

Aquarium

On our return from Kinshasa, made with a small aircraft operated by American missionaries, we found Makala completely zen. While we worried that she may suffer from our absence of nearly ten days, she barely greeted us on our return home (I exagerate a little). To give you an idea of our flight, below you will find a short video of the Mapangu approach as well as some pictures taken during the trip.

Congo is a country of paradoxes. On one hand people live in huts made from mud and branches, have no electricity, no water, no sanitation, in summary living conditions that we would find difficult to consider even for a short adventure. On the other hand, two days ago I found myself in the middle of a terraced part of the plantation and my phone would tell me where I was, on which track and in which direction I was pointing. My phone also tells me how far I am from the nearest plantation office, how much higher or lower it is in altitude and (however the latter will perhaps interest you less) in which year the palm trees that surround me have been planted. Soon I will even be able to check the variety that was used, how many trees per hectare and its current yields. In fact, no need to be an experience agronomist to organise a tour of the plantation, my phone will even be able to tell me which mineral defficiencies or disease a plant has by pointing my phone at it, and all of this in the middle of nowhere. Is it not amazing to have all this technology alongside people living without any of the basic necessities that even our great-great grand parents would have considered essential, except for mobile phones… Less the original forest and wildlife?

Technology is also providing us with home comfort as we now have electricity 24/24 for important things such as wifi (absolutely!), television (obviously?), the sewing machine, water pump, one refrigerator and a few sockets and lights. All this thanks to two sets of batteries with inverters that seamlessly take over when the generator shuts down. The installation has not been without its difficulties and Marie-Claude has a few extra white hairs to show for it. To take just one example, our electrician was wondering why the battery would run down almost instantaneously as soon as the system was switche on, while only one light was on? After hours of investigation crawling through the roof and reconnecting various wires, the answer was simply that our cook was inocently baking peanuts on the electric stove. No surprise the inverter had a smell of burned plastic…

Other new development, Marie-Claude found two second hand tennis raquets in Kinshasa and we have for the first time been able to test the court next to our house. The tennis court is black, made from ant hills because these are very similar to pulverised bricks and therefore work rather well to provide a smooth absorbing surface with a good bounce. So for the pro’s that we are (in fact I should only refer to myself because Marie-Claude is a rather good player, until her knee decided to play games and limits her ability to recover the balls that I try as best as I can to hit across the net) it was nice to exchange a few balls while the temperature was not too high and to have some exercise.

During our recent trip in Kinshasa, Marie-Claude also found some curtains in nice red and orange colours, which will give us some privacy after sundown and will liven up the otherwise rather pale wall colours. I believe Marie-Claude’s description of “vomit yellow” is somehow too critical, but it is true we would not have chosen the colour if given any say and will try to have it changed (when the actual supply, all of the same colour, has been exhausted).

The “swimming pool”, which we have described in a previous posting, is now populated with fish (Tilapia) and we hope (provided they do not “disappear” meanwhile) to be able to offer some locally produced fish to our visitors in the nearby future. In theory it should not prevent the brave to have a swin and it should help reduce the mosquitoes feasting on the visitors in the area.

I now hand over to Marie-Claude to continue this posting.

Hello friends, as usual I have already added my pinch of salt left and right in the above. By the way, I did not describe the colour as vomit yellow but rather as the “colour of what the cat just threw up”, true… not really better?

Otherwise, I have not much to add, in fact Marc has been very thorough!

I have brought back, from the pond of Fernanda’s garden, some guppies that I plan to keep in a basin on the terrace with water hyacinths to prevent the basin to become a breeding ground for mosquitoes. The trip on the airplane does not seem to have disturbed the fish, who are thriving in the temporary aquarium made from an ice bucket (see picture).

I have quite a few curtain seems to make, and it is easier when the generator is on, allowing me to iron them before sewing. Marc also brought back from Belgium sewing patterns I ordered and I found plenty of waxes from which I cannot wait to make things. But first the seems, once all the workers that currently mill around the house have finished and gone.

I also have a beautiful rocking chair (conceived and built in the Mapangu-Brabanta workshop) on our new wooden deck. This deck is fabulous, as soon as there is some breeze we can enjoy the freshness.

We will keep you posted and cannt wait for the arrival of Filip and Emilie. Lots of hugs!

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Semaine atypique / Atypical week . . .

Bonjour vous tous,

dimanche 17 avril

Marc est revenu d’Europe jeudi soir. Vendredi et samedi matin , travail au bureau pour lui, pour moi, vendredi,  visite d’un magnifique jardin chez une artiste d’origine portugaise qui m’a généreusement invitée après une rencontre fortuite au restaurant de l’hôtel pour lequel elle a conçu  de superbes cache-  ou plutôt révèle- pots à base morceaux de grumes non exploitables pour la construction. Fernanda a une magnifique collections d’orchidées et de plantes natives et est très sympathique ! Nous avons convenu de rester en contact et que je lui fasse signe la prochaine fois que nous voyagerons sur Kin pour organiser quelque chose et rencontrer nos conjoints mutuels. Il y a aussi Corinne et son mari qui ont repris la lourde tâche de diriger et rénover l’hôtel “Pullman Grand Hôtel”, qui est notre point de chute en attendant de trouver un studio. Corinne est une française dynamique et souriante avec laquelle je crois que ” le courant passe” aussi . Bref ” all in all” malgré l’absence de mon âme sœur j’ai eu du bon temps à Kin.

Evidemment, la semaine a commencé par la cohorte de courses à faire pour améliorer notre installation à Mapangu et regarnir les provisions. Comme Brabanta affrète de plus petits avions pour les échanges Mapangu <—>Kin, le poids alloué par voie d’air est encore plus réduit donc seuls les surgelés et produits frais pour les expatriés seront achalandés par avion. le reste transite à présent par voitures et camions et sera donc plus sporadique tant que la traversée de la rivière Loange est problématique ( voir édits précédents et défection du ” superman ” ). Samedi nous nous avons testé un autre restaurant dont le cuisinier est un belge “à la retraite”, passionné de cuisine, et ça se succule ! Nous sommes revenus les papilles gustatives toujours enchantées ! Je cède la plume, ou plutôt , le clavier à Marc.

Mon séjour en Europe, Fribourg via Bruxelles, pour un conseil d’administration, était plutôt court, même si le vol du retour a été retardé d’un jour pour cause de “difficultés” à l’aéroport de Zaventem. Le timing m’a quand même permis de voir Katia, Gilles et Maïté et de passer une soirée avec Emilie et Filip, ce qui était très agréable.

L’aéroport de Bruxelles était à nouveau opérationnel quand je suis arrivé, mais son accessibilité pas évidente car il y a des contrôles de sécurité sur la route d’accès qui provoquent des embouteillages monstres (un de mes collègues a mis 3 heures pour aller du ring jusqu’au terminal de l’aéroport) et empêche les taxis d’arriver à l’aéroport pour les passagers à l’arrivée. Les options de transport sont fort limitées car les trains ne s’arrêtent pas à l’aéroport, c’est le chaos dans les bus et il faut patienter des heures pour un taxi. Pour le départ, vers Genève dans un premier temps, c’est aussi le parcours du combattant et il est effectivement préférable de voyager avec le moins de bagages possibles car il faut suivre un vrai labyrinthe à travers des zones de parking pour accéder au lieu d’enregistrement, provisoirement installé dans des tentes sous haute surveillance militaire.

A Fribourg tout s’est passé sans problèmes, j’ai même cru me réveiller à Mapangu quand j’ai ouvert les rideaux de ma chambre (voire photo ci-dessous). Par contre, au moment de reprendre l’avion pour Bruxelles nous avons eu la surprise d’apprendre que les aiguilleurs du ciel belges avaient décidé de se porter pâles, la honte! Je ne ferai pas plus de commentaires, mais je n’en pense pas moins. Il faut dire que l’humeur des compatriotes rencontrés durant cette courte visite n’était pas vraiment à l’optimisme.

Mon retour à Kinshasa s’est déroulé sans encombre, dans un avion presque vide. J’avoue être content de retrouver ma petite femme et nos quartiers, même si nous devons encore passer quelques jours à Kinshasa avant de réellement retrouver nos pénates. Mardi nous volerons directement sur la plantation avec un “petit” avion organisé par des missionnaires américains, ce qui fait que nous n’aurons droit qu’au stricte minimum en bagages en plus des vivres frais pour tous les expatriés.

Le mois de mai s’annonce bien rempli en visites, car outre Emilie et Filip qui viennent nous voir dans un peu plus de deux semaines, nous aurons également la visite d’un collègue du Nigeria et de sa femme ainsi que du médecin du groupe Socfin et de son fils. Bref nous serons bien occupés, même si nous n’avons pas besoin de cela pour l’être.

A bientôt vous lire,

Marie-Claude et Marc

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Greetings to you all,

Sunday 17 April

Marc returned from Europe Thursday night. Friday and Saturday morning he was back in the office, while Friday I went to visit the magnifiscent garden of a Portuguese artist, who generously invited me after a chance encounter at the hotel. She makes superb plant holders (or rather enhancers) out of pieces of trees that are unsuitable for processing into furniture. Fernanda has a wonderful collection of orchids and native plants and is a charming person. We agreed to stay in touch and that I signal her when next visiting Kinshasa so that we can meet again and introduce our respective partners. There is also Corinne and her husband, who have taken on the huge task of managing and renovating the “Pullman Grand Hotel”, where we are currently staying until we can find a studio of our own.

Corinne is a  dynamic and smiling French woman, with whom I think there is a good contact. So all-in-all I had a good time in Kinshasa despite the absence of Marc.

Obviously the week started with the heap of shopping to do for our home comfort in Mapangu and replenish our stores. Since Brabanta is now hiring smaller planes for the flights to the plantation, weight allowed is even more reduced and only fresh and frozen products for the expatriates are allowed as cargo, the rest being sent by car or truck. The rest will therefore probably have to wait because, as you know from previous postings, the ferry accross the Loange river is no longer operating and we are trying a new route combining road and river transport.

Saturday we tested a new restaurant, run by a retired Belgian cook, passionate about good food, and yes it was delicious, we are still feeling the effect one day later. And now, I pass on the key board to Marc !

My short trip to Europe, Fribourg via Brussels for a board meeting, was rather short, even if I extended my stay for one day due to the “difficulties” at the Brussels airport. The timing still allowed me to briefly catch up with Katia, Gilles and Maïté and spend an evening with Emilie and Filip, which was very pleasant.

The airport of Brussels was operating again when I arrived, but accessibility was not obvious because of security controls on the access roads creating huge traffic jams (one of my colleagues spend three hours trying to reach the airport from the Brussels ring) and also prevents taxis from reaching the airport to pick up arriving travellers. Travel options from the airport are very limited as trains no longer stop at the terminal, it is total chaos with buses and for taxis there are hours of waiting. For my trip to Geneva, fortunately just with a small hand baggage, I discovered a real hurdle race going up and down parking lots to reach the temporary check-in under heavy military guard.

In Fribourg everything went smoothly, I even thought in the morning that I was back in Mapangu when looking out of the hotel window in the morning (see picture above). However, when time came to catch my flight back to Brussels, we were surprised to find out that most flights had been cancelled because the air traffic controllers called in sick because of some unsatisfactory negotiation outcome, what a shame at a time like this! I will say no more but think none the less. The mood in Belgium was far from being optimistic, but I guess none will be surprised by that.

My return trip to Kinshasa was eventless, in an almost empty aircraft. I must say that I ‘m happy to be back “home” with Marie-Claude, even though we still have a few days here in Kinshasa before returning to our own place. Tuesday we will fly directly to the plantation with a “small” aircraft operated by American missionaries, which means that we will only be allowed with minimal luggage in addition to the fresh produce for the expatriates.

May will be very busy with visitors, because in addition to Emilie and Filip who will come in a little over two weeks, we will also have the visit of a colleague and his wife from Nigeria and the Socfin group medical doctor and his son. So we will be kept busy, even if there if no need for visitors to have plenty to keep us from getting bored here.

Hoping to read you soon,

Marie-Claude et Marc

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Acclimatation / Settling down . . .

Une nouvelle semaine à Mapangu, un nouveau séjour à Kinshasa , cette fois-ci nous sommes allés jusqu’à Ilebo en pirogue du port de Mapangu à celui d’ Ilebo deux heures trente hors du temps entre les rives du Kasaï , c’était magique !

Ensuite pause à l’Hôtel des Palmes , vestige de l’histoire où le roi Albert et la reine Elisabeth de Belgique ont séjourné. Bâtisse au “look vintage” supposé représenter le château de Laeken en petit, mais encore digne et beau, à cette époque la vue sur le Kasaï devait être grandiose mais beaucoup de maisons et cases pays ont été construites entretemps et bouché la vue. Puis nous avons rejoint l’aéroport et embarqué pour deux heures de vol sans problèmes. Arrivée en début d’après-midi à Kinshasa où Marc a directement rejoint les bureaux Brabanta. Les séjours aux bureaux de Kin sont toujours très intenses mais spécialement cette fois-ci avec les dernières finalisations et surprises, pour préparer le conseil d’administration qui aura lieu à Fribourg ce mardi. Je resterai donc seule à Kinshasa de dimanche à jeudi, et nous retournerons dans nos quartiers le mardi suivant par un petit avion qui fera directement  Kinshasa / Mapangu.

Mapangu où notre vie s’organise tranquillement, Makala trouve ses marques, ce sera le deuxième séjour qu’elle passera seule avec Alain (voir photo du cuistot lors du BBQ autour de “la piscine” précédemment) L’idée est qu’elle s’habitue à nos départs mais surtout à la certitude de nos retours ! Elle flippe encore un peu !

C’est sympa aussi de ne plus devoir sortir de la maison pour passer de nos quartiers salle de bains, chambre à coucher aux quartiers cuisine, salon ! Salon où nous avons fait poser des barres de rideaux puis des rideaux aux portes fenêtres de part et d’autre ce qui rend nos “pas encore aubes “(4h30) et nos soirées plus “cocoon”. De plus nous avons découvert que les nouvelles portes perçées pour nos quartiers contribuent à une meilleure circulation d’air , particulièrement la nuit lorsque le groupe électrogène est coupé, si il y a un souffle d’air, nous en profitons et dormons donc mieux . Tout d’bon !!!

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Nous avons encore essuyé ( au propre comme au figuré) quelques bonnes pluies dont une qui m’a fait prendre la décision de déménager le billard qui trônait dans le salon, car il recevait de l’eau de toutes parts des fuites à l’étage ! Il est à présent dans le séjour de nos anciens quartiers. Egalement, grande nouvelle : la buanderie dont nous vous parlions précédemment est devenue une vraie buanderie car le corse responsable des constructions de Brabanta, y a fait raccorder l’eau & l’electricité et déménager les machines à laver et sécher, car l’actuelle  annexe dans laquelle elles étaient va accueillir la batterie qui va nous permettre de bénéficier de l’électricité de façon permanente ( YESSS ! ) Donc nous aurons wi-fi , possibillité de coudre &  EAU  ! toute la journée , lorsque la cuisinière à gaz et ses bombonnes seront arrivées, la vie sera beaucoup plus confortable encore ! Il sera même possible de se préparer un café hors heures de générateur , quel luxe ! Notre responsable construction m’a aussi fait construire . . . un rocking chair !!! que je me réjouis de découvrir lors de notre retour.

   Voilà, comme vous voyez, notre vie s’organise, donnez-nous de vos nouvelles aussi,

     nous vous embrassons, Marc & Marie-Claude 

Yoghurt draîné fait maison – Home made yoghurt

yoghourt draîné

P.S. Le processus pour avoir de l’eau à boire – Process to make drinking water
1) L’eau de source arrive dans un bidon de 25 litres – Water comes in 25 litres jerrycans
2) Bouillie 20 minutes – 20 minutes boiling
3) Refroidissement – Cooling down
4) L’eau bouillie est filtrée 2 fois, la deuxième dans le Coolmart – Boiled water is filtered twice, the second one in the Coolmart
5) Grosses bouteilles d’eau filtrée – Large bottles of filtered water
6) Le produit fini, nos bouteilles de consommation – Ready to drink bottled water

One more week in Mapangu, another trip to Kinshasa, this time we traveled another route: we went from Mapangu harbour to Ilebo harbour by means of a dugout canoe along the Kasaï river, two ours and a half out of sheer magic time !

Stop over at the “Hôtel des Palmes” historic landmark where King Albert the First and Queen Elisabeth stayed . “Vintage looks” but still very grand, initially the hotel had a grand view of the Kasai river, now blocked by houses and huts. The hotel is supposed to have been build on the model of the palace of Laeken, residence of the Belgian royalty.

We moved to the airport when the airplane passes over the hotel in its approach, from there a two hour flight to Kinshasa with nothing to report. As soon as we arrived Marc went to the office to continue his preparation of the upcoming board meeting. Visits in Kinshasa are always intense, especially on this occasion, with some last minute surprises to deal with. I will be staying on my own for the next four days, while Marc goes to Switzerland, and then back to Mapangu with a private flight to Mapangu the following Tuesday.

Mapangu, where our life is getting more organised with the day. Makala is getting used to her new environment, it will be the second time we leave her behind with our cook (Alain – see picture in one of our prior posts). The aim is for her to get used to our regular trips so that it will not be too stressful when we leave for an extended holiday. She still stresses somewhat when we go away.

It is very nice not to be able to move between our quarters and the rest of the house without going outside. We now have curtains in the living room, which makes a huge difference, especially before sunrise and after sundown, being able to feel more secluded. Our internal access doors have another advantage that we did not expect, they allow air to circulate more freely, especially when there is a breeze outside, making it so much more comfortable at night when there is no electricity to run the air-conditioning or a fan. So Good !!!

We have had a few more heavy rains, one of which made me take the decision to move the pool table out of the living room to the sitting room of the visitor’s flat in which we stayed at the start of our life in Mapangu. The pool table was getting soaked by water leaking from the upstairs terrace and was most likely going to suffer from this. Another important change is that the laundry room we mentioned in our previous post is now effectively a laundry room as thanks to our construction supervisor it is now equipped with water and electricity. We had to move the washing machine and dryer to make space for the battery pack that will enable us to have some lights, water, wifi and some power when the generator is not running (YESSS !) In addition, we will soon have a gas cooker, which means that it will be possible to prepare a cup of coffee without having to time it with the generator, what a luxury!

The Brabanta workshop has also built a rocking chair for me, I am looking forward to discover it on our return in Mapangu.

Voilà, as you can see our life is getting organised more and more. Let us know how things are with you.

Lots of kisses, Marie-Claude & Marc

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Transport d’Eau . . . – Water Transport . . .

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas (vraiment) si ce n’est que presque chaque matin nous nous réveillons en nous demandant quelle va être la découverte ou la surprise aujourd’hui. Parfois elles sont bonnes, parfois moins bonnes et souvent surprenantes ou du moins inattendues.

Derrière notre maison il y a un petit bâtiment qui nous a été présenté comme étant la “buanderie”. De buanderie il n’y a que le nom car il n’y a ni raccordement à l’eau ni raccordement électrique et même s’il y avait il n’y a pas non plus de raccordement prévu pour une évacuation d’une sorte ou d’une autre. Peut-être que l’idée de départ était de laver le linge ailleurs et de le faire sécher dans ce local. Il n’est pas question d’y faire du repassage puisque le courant n’y arrive pas du tout.

Vu que son usage nominatif n’était pas possible, le bâtiment est devenu un lieu où tout le « brol » est « rangé ». Marie-Claude a donc décidé de faire un grand nettoyage pour d’une part vider toutes les choses qui n’auront plus jamais un usage, même ici, et d’autre part faire l’inventaire des objets peut-être utiles. Le domestique chargé de cette tâche (plutôt à contre cœur car estimant que c’était en-dessous de son grade de « capita » de faire un tel travail) a commencé par tout sortir. Pour information, un « capita » est un travailleur considéré plus capable que les autres et mis en charge d’une équipe pour l’accomplissement d’un travail.

Parmi les trésors trouvé dans la « buanderie » il y avait une paire de bottes jaune canari taille 45, probablement laissée là par un de nos prédécesseurs. Notre « capita » qui doit chausser de 38 ou 39 au grand maximum, a décidé que cette paire de bottes était faite pour lui et a demandé à pouvoir l’utiliser pour son travail. Porter des bottes toute la journée ici n’est pas vraiment ma préférence, mais quand en plus elle a 6 ou 7 pointures de trop… J’ai du mal à croire que ce soit très pratique. Mais quand on aime et surtout qu’on est le seul à avoir des bottes jaune canari aux pieds, il n’y a pas de limites.

Dans notre précédent récit nous avons parlé des moyens de transport, mais nous avons en fait oublié de parler de celui qui est le plus courant, la marche à pied avec souvent des charges impressionnantes. Ici tout se transporte sur la tête, et quand je dis tout, c’est vraiment tout ! Pour illustrer cela commençons par les objets les plus anodins, mais que l’on imagine pas être faciles à porter sur la tête : un bouteille d’eau (verticale bien entendu), une paire de bottes (à plat sur la tête, sauf s’ils sont deux pour porter une paire, alors chaque personne en a une debout sur la tête – petite note sur les bottes, cela rejoint mon commentaire précédent que de porter des bottes aux pieds toute la journée ici n’est pas vraiment ce qu’il y a de plus confortable), un vêtement plié, une houe (avec manche), etc. Mais les charges peuvent aussi être très significatives, ainsi il n’est pas inhabituel de voir un homme ou une femme marcher le long de la route avec un sac de maïs de 60kg sur la tête et généralement sur des distances de 10 voire 20km.

L’eau que nous utilisons pour la consommation à la maison (après avoir été bouillie et filtrée) est puisée dans une source à 2-3km de la maison et est apportée tous les jours par des porteuses d’eau dans des bidons de 25 litres. Ces dames ou demoiselles portent ces bidons sur la tête comme si de rien n’était, alors que moi j’ai du mal à soulever le bidon pour verser de l’eau dans une casserole. Il faut dire qu’ils commencent leur apprentissage très jeunes, je vois souvent des enfants qui ont 5-6 ans au plus avec un bidon de 5 litres sur la tête revenant de la rivière ou la source. Ici personne n’a d’eau courante à la maison, soit on va la puiser à la source ou la rivière tous les jours (parfois à plusieurs kilomètres), soit comme nous (les privilégiés) on nous apporte l’eau « sale » (pompée dans la rivière) avec une citerne toutes les semaines ou en bidons comme expliqué précédemment. Cela me prendrait quelques minutes d’aller chercher les bidons d’eau à la source en voiture, mais cela voudrait dire que deux porteuses d’eau perdraient leur emploi, dont le salaire est vital pour la famille…

Porter des charges sur la tête a aussi des avantages, par exemple les personnes qui portent même 50kg sur la tête ont les deux mains libres pour bien se balancer en marchant ou dire bonjour (des deux mains comme cela se fait ici), cela donne aussi un peu d’ombre (enfin quand ce n’est pas juste une bouteille).

Depuis quelques jours, nous disposons d’une table dans le jardin qui permet de profiter pleinement de la splendeur de la vue de la maison. Située à une petite distance de la maison, en bordure du jardin, elle donne une vue à 180 degrés vers l’est et permet de profiter des levers de soleil magnifiques que nous avons ici. Voici quelques photos, trop tard pour le lever de soleil cette fois-ci car nous avons fait la grasse matinée jusque 7h (eh oui c’est dimanche). Aussi quelques autres vues de la maison, en fait parce que nous n’avons pas pris beaucoup de photos pendant la semaine.

Dimanche 3 avril, après une bonne petite “ sieste de chat” courte, comme il se doit mais restauratrice d’énergie, nous revoici. Nous, c’est à dire Marc et moi chacun sur un ordi  (ben oui, autrement, quand il part je suis sans musique et sans internet lorsque le groupe se met en marche)!
Ce matin Marc a commencé à vous écrire après le petit déjeûner pendant que je faisait une partie des tâches habituelles: faire bouillir une marmite d’eau destinée à notre filtre gravitaire, préparer le thé sucré pour nourrir notre Kombucha (qui se porte très bien et nous produit plus ou moins 3l par semaine), pétrir de la pâte à pain pour que nous en ayons de réserve, le cuire, mettre le yaourt preparé hier soir dans un torchon propre au-dessus d’un égouttoir pour le draîner et le tout au réfrigérateur, cuire une casserole de riz pour les repas de Makala et enfin, aujourd’hui, préparer un flan caramel parfumé aux zestes de citrons, eau d’oranger et vodka, pour dessert. Puis le repas de midi avant que le groupe ne s’arrête à 14h.
Ah oui: nous avons changé les horaires durant lesquels le groupe électrogène tourne: dorénavant c’est:
Six jours sur sept de      4:30h. à 6:00h et de 8:00h à 14:00h.
le dimanche de      6:30h. à 14:00h. ( grasse matinee ! 😉 )
Et sept jours sur sept de 16:00h. à 22:00

Ceci pour ceux qui voudraient nous joindre par Skype ou WhatsApp: nous ne sommes joignables “que” quand le groupe tourne entre 8 et 22h (nous sommes une heure en avance sur Bruxelles à l’heure d’été). A ce sujet: mille mercis à ceux d’entre-vous qui prennent la peine de nous donner de leurs nouvelles via le blog, WhatsApp, e-mail ou le telephone: nous aussi nous sommes avides de nouvelles et cela nous fait chaud au coeur… Que puis-je ajouter : “ Bouh ! ! ! “ aux autres     😉

Donc, après notre lunch, petite sieste courte, séance épistolaire avec vous, puis nous irons faire un tour à “la piscine” pour récupérer notre BBQ et voir autre chose que notre merveilleuse vue, un autre site extraordinaire !
Hier soir nous avons organisé un apéro avec tous les expatriés sur la terrasse chez nous, avec arachides grillées et crêpes fourrées de hummus fait maison et mélange yaourt ( fait maison aussi)  très ferme ail et fines herbes, plus boissons en tous genres, très sympa.!
Comme Marc l’a déjà écrit ( et partagé par photo) j’ai maintenant une petite table en ciment, à l’écart et face à la vue que je préfère.
Je me réjouis d’y déguster mon café lorsque l’aube se lèvera demain ! ( En fait j’ai déjà testé vendredi matin en m’asseyant sur un des piliers sur lesquels la table est à présent posée !)hi hi hi !!!
Comme autre amélioration, nous allons étendre notre terrasse par une “paillotte” :  deck en bois et . . . toit de paille (!) avec vue à 180° sur la vallée côté plantations à gauche et le Kasaï à droite, ce sera s-o-m-p-t-u-e-u-x !
Voilà, mon “ptit grain de sel” en passant! Je vous embrasse et envoie ma prose à Marc pour qu’il la glisse sur le site !

Au plaisir de vous lire prochainement.

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Days go by and every one brings its loads of new things to discover and surprises. Sometimes good and sometimes less so, but almost invariably surprising or unexpected.

At the back of our house there is a little building which has been presented as the “laundry room”. In fact, other than the name, it has nothing of a laundry because there is neither water nor electricity, and if there was no provision has been made for waste water disposal. Maybe the idea was just to use it as a drying place, but no ironing as there is no power.

As this building cannot be used for its named purpose, the room has become a storage place for whatever has no immediate (or future) usage. Marie-Claude therefore decided to have it thoroughly emptied and cleaned of all items that will never be used again, even here. The housekeeper put in charge of this job, rather unhappily, mainly because he considered it to be below his status of “capita”, started by moving everything out. A “capita” is the name given to a team head, usually a worker that is more capable of making sure a job is done (usually by not doing anything him or herself).

Among the treasures found in the “laundry”, there was a pair of bright yellow gumboots size 11, probably left there by one of our predecessors. Our “capita”, who probably has feet size 7 or 8 at most, decided that this was perfect for him and asked to be allowed to use these for his work. I am not keen on wearing gumboots all day, let alone under this climate, but when on top of that they are 3 or 4 sizes too large I cannot believe it to be very practical. However the pride of being the “one” working with bright yellow boots has no limits, even in comfort.

In our previous post we spoke about means of transportation, but we forgot to mention the most important one, human carriage with loads that can be very impressive. Here everything is carried on the head, and when i say everything I mean really everything! To illustrate this, let’s start with the usual items such as a bottle of water (carried vertically of course), a pair of boots (either flat on the head when carrying a pair or vertical if the load is shared between two people – a quick note on the rubber boots, which reinforces my earlier comment, people do not like to walk long distances with them on), a folded garment, a hoe (with handle), etc. But the loads being carried can also be very sizeable, it is not unusual to see a man or a woman with a bag of maize of 60kg walking for distances no less than 10 or even 20km.

Water that we use for consumption (after being boiled and filtered) comes from a spring about 2-3km from the house and is brought to us every day by water carriers in containers of 25 litres. These water carriers, usually young (and less young) ladies, carry the water containers on their head up and down the hills as if it was nothing, while I struggle even to lift the container to fill the pot with water for boiling. This “skill” in carrying loads on the head starts from the youngest age and it is common to see children that are hardly more than 5-6 years old with a container of 5 litres water returning from the river or the spring. Here none has piped water, either you go every day to the spring or river to collect water, often several kilometres away, or (for privileged people like us) “dirty” water from the river is brought to us with a truck every week or we get our daily delivery of spring water as described above.

It would take me a few minutes to collect the spring water with the car, but that would mean that two people would lose their job and the very much needed income that goes with it…

Carrying load on your head also has advantages, even with 50kg on your head you have your hands free for a better balance, you can wave at passers by with both hands (as is being done here) and it also offers some shade (except perhaps when carrying a single bottle).

For a few days now, we have a table in the garden where we can fully enjoy the splendour of the views around the house. Located some distance from the house on the hedge of the garden, the table gives a 180 degrees vista to the east, a real treat with the magnificent sunrises that we have here. Here are a few pictures, too late for the sunrise though because this morning we had a lie in until 7 am (well it is Sunday after all). Also some views of the house as this week we failed to take many pictures elsewhere.

After a short but enjoayble nap, we are back typing. We, meaning Marc and I each working on our own laptop (when Marc is not here I need one to be able to enjoy music and acces internet when the generator is on).

Marc started this blog entry after breakfast this morning, while I was doing some of the usual chores such as boiling water to filter for our drinking, prepare tea for our Kombucha (which is doing well and produces about 3 litres of delicious (and healthy) drink every week), bread baking for the week, prepare yoghurt and drain it drained yoghurt seems to keep better and is really useful in a variety of dishes), cook rice for Makala and finally (for today) make some “caramel flan” for desert (with some lemon peels, orange water and vodka). Today I am also cooking lunch, making sure it is all done before 14h, when the generator stops.

Oh yes, we have changed the generator hours, now it runs from 4h30 to 6h, from 8h to 14h and from 16h to 22h on weekdays (including Saturday), and on Sundays non-stop 6h30 to 14h and then 16h to 22h. On Sundays we start later because we have a lie-in.

This is in case you would like to reach us by Skype or Whatsap, because we only have internet when the generator is running, and we are running one hour ahead of Brussels (during summer time). Thank you so much to those of you who send us news from your side of the world (whatsap, e-mail, blog, phone or other) we also long for news and it is really lovely to receive anything.

After lunch, we did some more writing after which we are going to visit the “swimming pool” to recover our BBQ (left there some time ago) and enjoy another wonderful surrounding than our amazing view.

Yesterday we organised a drink with the other expatriates and two visitors at home with grilled peanuts and stuffed pancakes with humus and spiced yoghurt (all home made), plus drinks of all kinds, it was very enjoyable.
As Marc already mentioned (and showed in a picture) I now have a small table made of concrete, somewhat secluded and facing my preferred view. I look forward having my early morning coffee there watching the sunrise tomorrow morning (in fact I already tested the place on Friday, sitting on one of the table legs. hi hi hi !!!

As a further improvement, we are going to extend our terrass with a wooden deck and thatched roof with a 180° view ranging from the Kasai river on one side and the hills of the plantation on the other. It will be s-u-m-p-t-u-o-u-s!

Voila, this is my grain of salt in this write-up. Big hugs and I send this to Marc so he includes it in this weeks blog posting.

We hope to read you soon.