Categories
Mapangu Uncategorised

Saison sèche . . . / Dry season . . .

. . . Incroyablement humide !

Il est souvent difficile de petit déjeuner sur la terrasse car (à 5h du matin) table et chaises sont trempées! A l’aube, lorsque l’air conditionné ( 4:30h. à 6:30h.) s’arrête et que j’ouvre les portes du séjour, de grand pans de brume s’y engouffrent, je n’ai pas encore trouvé comment fixer cela sur une pellicule avec mon petit appareil, mais c’est assez spectaculaire ! D’un autre côté, c’est grâce à cette particularité que la région est favorable aux Eleais ( palmiers à huile et nom du cercle où nous avons choisi de faire notre pied-a-terre kinois) : même en saison sèche les brumes matinales suffisent à humidifier la palmeraie.

Dimanche 29 mai, nous avons commencé cette journée par un énorme fracas vers trois heures du matin: l’armoire suspendue dans le couloir a arrêté de l’être (suspendue) et dégringolé sans avertissement entraînant avec elle , entre-autres, la friteuse et son huile . . . Notre première pensée fut pour Makala qui dort assez souvent dans ce ” no man’s land ” entre nos quartiers de nuit et le salon, heureusement elle était à son autre place favorite, sous la table à manger (atavisme gaulois pour que” le ciel ne lui tombe pas sur la tête?). Sage précaution , en l’occurrence ! Ma deuxième que “les cafards sont vraiment lourds à Mapangu” et la troisième, après que Marc eu traîné la coupable hors du chemin, que “tout cela pouvait attendre demain”. Et nous sommes paisiblement retournés dans nos rêves (après avoir glissé jusqu’à la salle de douche pour nous “déshuiler” les pieds).  Le lendemain matin, perte de vue sélective, nous avons profité de la fraîcheur du matin pour notre partie de tennis domaniale, pris un petit déjeuner sous la paillote  loin des “beaux dégâts” et avons retrouvé la vue après le petit déjeuner! En fait, c’est Marc qui s’y est courageusement attaqué pendant que je nourrissait Makala puis continuais notre lettre de cette semaine, merci, merci, merci Marc !!! 

Depuis une semaine, la plantation a un nouveau directeur technique, un grec et sa compagne camerounaise, très sympathiques tous les deux. En fait la passation de pouvoir entre lui et son prédécesseur ne s’est pas encore faite et il profite de la période de transition pour faire le tour de toutes les opérations est préparer son plan d’attaque. C’est un habitué de l’Afrique, mais malgré tout un petit peu surpris par l’isolement et les difficultés d’approvisionnement de Mapangu, et très anxieux de voir arriver ses commandes de nourriture (qui devraient arriver aujourd’hui).

En fait nous attendons aussi avec une certaine impatience l’arrivée de nos commandes car certaines denrées sont épuisées et même si notre potager commence à produire plus que nous ne pouvons consommer (épinards, haricots verts, salades, poivrons, radis (géants), roquette, etc.) il y a malgré tout quelques luxes dont nous profitons avec plaisir (chocolat, moutarde, huile d’olives, crème fraîche, fromage, champignons, etc.) et qui ne sont que rarement disponibles localement.

En début de lettre, Marie-Claude vous à expliqué que nous nous réveillons dans la brume le matin. En fait, depuis que la saison sèche a commencé officiellement le 15 mai (un peu comme les saints des glaces chez nous, il n’est effectivement plus tombé une goutte d’eau, mais presque tous les matins nous nous réveillons dans un brouillard plus ou moins épais qui reste parfois accroché jusqu’en milieu de matinée. Le niveau d’eau dans les rivières a chuté de manière spectaculaire et a fait réapparaître de nombreux bancs de sable que les pêcheurs sont petit à petit en train de recoloniser. La saison sèche est effectivement favorable à la pêche et on nous propose régulièrement des poissons qui peuvent peser 10 ou 15kg que nous mettons en réserve dans le congélateur.

Dans la plantation nous avons aussi nos petits soucis, de plus en plus de vols de fruits, pour fabriquer de l’huile artisanale, la police embusquée un peu partout le long de la route nationale (qui traverse la plantation) pour rançonner les véhicules (motos principalement) qui ne seraient pas 100% en règle (assurance, permis de conduire, contrôle technique) même s’il ne s’agit que de la prime à payer car ici l’assurance ne compense jamais, le permis de conduire s’achète (à un prix fixe de 65$), de même que le contrôle technique qui n’est du reste possible qu’à Kinshasa. Quand le DG passe, tout ce petit monde se met au garde à vous, espérant sans doute qu’un jour ou l’autre une piécette sera lâchée pour l’absence de harassement.

Malgré les petites tracasseries et demandes d’aide quotidiennes (du grand chef coutumier, commandant de la police, mère supérieure, abbé préfet, administrateur du territoire, gouverneur, président du tribunal et j’en passe), nous apprécions la vie ici, qui chaque jour nous amène des surprises, parfois bonnes et parfois un peu moins agréables, mais toujours enrichissantes.

A bientôt vous lire, Marie-Claude et Marc

Entree chambre

L’entrée côté chambre à coucher / Entrance bedroom side

Garde au travail

Un garde au travail… / A guard at work…

Remplissage d'huile

Preparation d’une commande d’huile / Preparing an oil order

Terrasse en bois

Notre terrasse en bois / Our wooden terrace

Lampe d'usine

Ancienne lampe d’usine pour la maison / Old factory light for the house

L'armoire qui n'est plus

L’armoire qui n’est plus / The cupboard that is no longer

Réunion à l'usine

Réunion à l’usine / Meeting at the factory

Cuisine locale

Une cuisine locale / A rural kitchen

Les terrasses et maïs

Les terrasses derrière la maison / Terraces behind the house

Nettoyage de l'huile

Nettoyage de l’huile / Cleaning the oil

. . . Incredibly humid !

It is often difficult to have our breakfast on the terrace because (at 5 am) table and chairs are wet. Early in the morning, when I open the doors of the living room, the fog enters the house. I have not yet been able to capture this on my small camera, but it is rather spectacular! On the other hand, it is thanks to this early morning mist that the region is suitable for the Elaeis (oil palm and name of the club where we are staying in Kinshasa), even during the dry season this mist is sufficient to keep the palm trees moist.

Sunday 29 May, we have been woken up by a huge noise around 3 am: the hanging cupboard in the passage is (hanging) no more and collapsed without notice taking along the frying pot and its oily content… Our first thought were for Makala, as this no-man’s land between the kitchen and our quarters is one of her favourite spots to spend the night (probably because of the breeze that generally crosses the passage), fortunately she had chosen another favourite sleeping place under the dining table (probably out of fear that the sky would collapse from her Gallic ancestry?). Wise move, because it is a very heavy cupboard and would have done her no good. My second thoughts were that the cockroaches were really heavy here in “Mapangu” and third thought (after Marc moved the culprit out of the way, that all of it could wait until “tomorrow”. And we peacefully returned to our dreams (after cleaning our oily feet in the shower), after all this is the only day of the week when we do not have to wake up at 4.30 am!

In the morning, we ignored the crime scene to enjoy a game of tennis while it was still cool and pleasant, followed by a peaceful breakfast on our little deck terrace, far away from the disaster, until we had to face the mess. In fact, Marc courageously took responsibility of cleaning up the mess, while I fed Makala and started this letter.

For one week now, the plantation has a new technical director, a greek with his partner from Cameroon, both very sympathetic. In fact the handover from his predecessor is yet to happen and he makes good use of this transition period to visit all operations and prepare his battle plan. He is used to Africa, however still somewhat surprised by the isolation and difficult of getting supplies in Mapangu. He is very anxious to receive his food orders, which should be arriving by boat today.

In fact, we also eagerly await the arrival of our orders because some supplies are exhausted and even if our vegetable garden is starting to produce more than what we can consume (spinach, green beans, salads, peppers, (giant) radishes, ruccola, etc.) there are some luxury items that we enjoy (chocolate, mustard, olive oil, fresh cream, cheese, mushrooms, etc.) that we can rarely find locally.

At the start of this letter, Marie-Claude explained that we wake up in the fog. In fact, since the dry season officially started on the 15th of May (somewhat similar to our last day of night frost in Belgium) we have effectively not seen a drop of rain, but almost every morning we wake up bathed in mist, which sometimes lingers until mid-morning. The water level in the rivers has dropped dramatically, revealing all kinds of sand banks that are gradually being recolonised by fishermen. The dry season is when fishermen are most productive and we are regularly being offered large fish of 10-15kg that we store in the freezer.

In the plantation we also have our small worries, more and more thefts of fruits, to produce “local” oil and police hiding along the national road (that crosses the plantation) to ransom vehicles (mostly motorbikes) which are not 100% in order with paperwork (insurance, driving licence, technical control), none of which actually work except for the fees to be paid. Insurance (a state monopoly) never pays out, a driving licence is bought (65$) and technical control is only possible in Kinshasa. When the GM drives past, all stand to attention, hoping that at some stage some change will be given for the lack of harassment?

Despite these small troubles and daily requests for help (from the local tribal chief, the police chief, the head of the nunnery, the abbot in charge of the school, the territory administrator, the governor, the president of the court and many more) we enjoy life here, where not a day goes by without its surprises (some better than others), but always enriching.

We look forward reading your news, Marie-Claude et Marc

Categories
Mapangu Uncategorised

Un Peu Comme la Toscane ? – Almost like Tuscany ?

Chers vous tous,

Difficile de me concentrer sur mon écran, je vous écris depuis ma table face aux vallons, samedi 21mai, 6:30h.

CCTV - Computer Coffee Table View Mer de Collines

Nous sommes revenus à Mapangu hier midi avec, dans nos bagages, en plus des souvenirs lumineux du séjour d’Emilie & Filip, le nouveau responsable technique de Brabanta et sa compagne.

Quelques réminiscences moins plaisantes à l’arrivée à la maison: le tableau électrique de la cathédrale a pris feu au démarrage du générateur à 4:30h vendredi matin… Heureusement, pas de gros dégâts mais l’odeur et l’atmosphère très Kapellen il y a trois ans!

Et pourtant, notre corse Mapanguesque avait décidé et réussi à nous faire une bonne surprise: en une semaine, l’intérieur et l’extérieur de la maison ont été rafraîchis et les encadrements, en l’occurrence, châssis aussi (oups) peints en bleu pétrole! Cela fait très Haïti… Ou grec!

Maison couleur Haiti

C’était sans compter les aléas de l’installation électrique de la cathédrale ! Il a réussi à nous remettre le courant et donc, l’eau, (nous y revoici!) pour le soir même et en théorie un système de batteries suppléant sera mis en place pour ce soir aussi. Belle performance!

La semaine à Kinshasa dans un studio de l’Hôtel des Voyageurs jouxtant le cercle Elais était très agréable et nous a fait reconsidérer l’option de louer un studio à l’année à Utexafrica le “compound” où le DG précédent avait ses quartiers à Kin. Vu la fréquence et la durée moyenne de nos passages à Kinshasa et le prix des locations à la capitale, cela sera plus avantageux et plus pratique de louer un studio au cercle, comme cette fois-ci, pour les jours où nous sommes à Kin. Nous avons un salon, une salle de bain et une kitchenette qui nous permet de préparer nos repas nous-mêmes, ou d’aller à “la paillotte” si nous n’avons pas envie de cuisiner & c’est tout près du bureau ce qui nous permet de partager notre repas à midi aussi: “top”.

Cercle ElaisTableau Toucans

Seul (tout petit) bémol, il faut prévoir du linge (et donc, un bagage plus lourd) pour la durée du séjour, car les prix pratiqués pour le blanchissage sont prohibitifs dans tout Kinshasa!

Sept heures maintenant, je suis face à la mer de collines et un milan plane nonchalamment autour de Makala et moi, des vallons montent les bruits et les rires des équipes qui se mettent en place, c’est vrai que c’est “un peu la Toscane” ce matin 😉

Et quelle lumière!

Soirée du même jour, chou blanc pour le système de batteries et pas de pression pour l’eau, je reconnais que l’impression de la Toscane s’éloigne, quoi que…

Hamac sur la Terrasse Hamac sur la Terrasse 2

Ce soir, des collègues viennent prendre un verre, la lune est “orange comme le grand bleu” et nous sommes heu-reux !

Marc me repend mes rideaux de couleurs (non, ils ne sont pas marrons foncé) et la maison commence à reprendre nos humeurs quand elles sont bonnes, j’ai trouvé un chouette tableau à Kin la semaine passée et compte recommencer chaque fois que c’est possible.

Amis, à bientôt !

 

Dear All,

Difficult to concentrate on my screen, I am writing sitting at my table facing the valleys, Saturday 21st of May, 6h30 am.

photo

We returned to Mapangu yesterday lunch time with, in our luggage, in addition to bright souvenirs of Emilie & Filip’s visit, the new technical director of Brabanta and his partner.

Some less pleasant impressions await us when we arrive home, there has been a fire that started in the electric cabinet when the generator was started Friday morning at 4h30… Fortunately, no major damages but the smell and atmosphere of fire reminiscent of Kapellen three years ago!

And yet, our local Corsican decided and managed to surprise us by repainting the whole house, inside and out, while we were away. This includes the window and door frames, now in bright blue. Very much Haiti style… or Greece!

That is, without counting on the electric installation of the Cathédrale! He (our Corsican) managed to get the power back up and therefore also our water supply (there we are again) by the time we got home and in theory our battery back-up system might also be up and running again by tonight, quite a a performance!

The week in Kinshasa, staying in a studio at the “Traveler’s Hotel” next to the “Elaeis Club” (a former PLZ club now privately owned), has brought us to reconsider our intention to find a flat in Kinshasa. We initially thought a flat in the compound where the former GM resided would be ideal for our regular stays in Kinshasa, however having a serviced flat with the option of a nice restaurant next door and no need to worry about anything not being operational when we arrive, sounds much better. The advantage is also that it is not too far from the office and that we therefore can have lunch together. The only disadvantage is that we have to bring enough clothes with us each time because laundry services are prohibitive here.

Seven in the morning now, I am facing a see of hills and a bird of prey is sailing with grace above Makala and I. From the valleys one can hear the laughs and noises of the teams starting their work in the plantation, it is true that this has somewhat the feel of Tuscany .

And, what a light!

Evening of the same day, we will have to do without the back-up batteries for today and for some reason we have no water pressure anymore… the “Tuscany” impression is fading out, although…

Tonight some colleagues are coming for a drink, the moon is “orange as in the great blue” and we are happy!

Marc is hanging the curtains back in place (after the paint work), no they are not a dull brown, and the house is recovering our feel (when it is good). I found a nice painting in Kinshasa last week and plan on finding more during our next trips if possible.

That’s it for now, love to you all !

 

Categories
Mapangu Uncategorised

La Visite est Finie – The Visit is Over

Eh voila, après une deuxième semaine pleine de découvertes pour Emilie et Filip, la visite touche à sa fin. Les bagages sont presque prêts à être emportés, remplis de masques, de pagnes et de sculptures de Tintin au Congo.

IMG_20160514_185619

P1000713

Le programme de la semaine a été quelque peu changé, car nous attendions la visite de deux groupes dont un couple travaillant au Nigeria, dont le visa n’a pu être délivré à temps (il avait quand même été demandé 3 semaines plus tôt). Officiellement le visa n’est pas arrivé à cause du décès de Papa Wemba, qui aurait surchargé le ministère des affaires étrangères. Notre visiteur étant un ressortissant d’Afrique du Sud, il est possible que la demande de visa ait aussi été “retardée” suite aux événements de Lubumbashi où un candidat à la présidence est “accusé” d’avoir recruté des mercenaires américains via l’Afrique du Sud. Toujours est-il que la visite a été annulée.

Les autres visiteurs, le médecin du groupe et son fils, sont quand à eux arrivés comme prévu, mais logeaient dans une autre maison et ont surtout passé du temps avec notre médecin à l’hôpital et dans les dispensaires.

P1050411P1000730

Au programme cette semaine, mis à part les visites en plantation en commençant par l’appel à des heures jugées barbares par Emilie et Filip, nous avons fait un petit tour en pirogue sur le Kasaï et Emilie et Filip ont été faire un tour en forêt avec une chasseur local. Le périple en pirogue était assez féerique car le Kasaï  était pris dans une brume au travers de laquelle la végétation apparaissait de manière diffuse ça et là (voir photos ci-dessous). Nous avons aussi croisé un piroguier faisant des acrobaties sur son tronc creux, une performance sachant que ces pirogues sont particulièrement instables.

P1050421

P1050444IMG_20160511_082252

Emilie et Filip souhaitaient découvrir la forêt qui entoure la plantation et grâce à un chef de village et un de ses chasseurs ils ont pu passer une demi journée dans une partie de la forêt encore relativement préservée et découvrir un tas de plantes extraordinaires. Du point de vue animal par contre, mis à part un escargot géant, ils n’ont rien vu car malheureusement la faune a quasiment disparu. La population locale chasse et mange tout ce qui bouge, insectes, oiseaux, singes, souris, etc. et il ne reste malheureusement plus grand chose comme gibier. Il arrive de temps en temps de voir un chacal, un petit singe ou une petite antilope, mais il faut faire vite pour battre les chasseurs au poteau.

IMG_20160512_065406

P1050514

La visite du médecin du groupe a été pour moi l’occasion de mieux comprendre la problématique de l’hôpital, pharmacie, postes de santé, etc. qui font partie de ma responsabilité de DG, mais domaine dans lequel je n’ai aucune expérience. Je dois dire que je n’aurais jamais imaginé devoir un jour gérer hôpital et dispensaires, mais il y a toujours un jour pour commencer et le fait de pouvoir continuer à apprendre et découvrir de nouvelles choses tous les jours n’est pas pour me déplaire.

A la maison il n’y a pas de grands changements, le système de courant sur batteries semble enfin fonctionner de manière régulière, Makala est tout à fait habituée à sa vie africaine et notre petit nid est devenu bien confortable avec des rideaux et couleurs un peu moins ternes que celles que nous avions trouvé à notre arrivée.

IMG_20160513_134530

IMG_20160513_152626

Nous sommes revenus à Kinshasa avec Emilie et Filip en petit porteur et avons choisi de loger dans un ancien club colonial, qui a beaucoup plus de charme que le “Grand Hotel” où nous avons logé les dernières fois. En fait nous avons un petit appartement avec kitchenette et petit salon, qui nous permettra de ne pas dépendre du restaurant pour tous nos repas.

IMG_20160515_184926

Quelques points clés de cette semaine

Appel du matin – nécessite un lever à une heure inhumaine pour se faire ballotter en Jeep jusqu’à un des points de rassemblement de section où les travailleurs sont assignés à leur tâches pour la journée. Une collection impressionnante d’outils, à des degrés divers de tranchant, sont distribués (machettes, crochets, serpes, bouts de métaux aiguisés au bout de bâtons) et puis les gens s’empilent dans des camions pour être amenés à leur lieu de travail. Nous sommes là ayant l’impression très nette d’être dans le chemin et tout à fait inutiles pendant que ce petit monde s’organise.

Périple en canoë – navigation d’une beauté envoûtante sur la rivière, assis dans des chaises en plastique pour admirer la rivière. Des hyacinthes d’eau qui flottent, confortablement sans crocodiles qui guettent. Des villageois le long de la berge qui font de grands signes et rient des “mundeles” (nom donné ici aux blancs) assis comme des petits canards pas tout à fait à l’aise avec leur gilet de sauvetage. Nous débarquons à Sanga-Sanga où nous visitons le dispensaire local.

Marche dans la forêt – L’équipée consiste (dans l’ordre de marche) de Papa F. (un chasseur et guide qui se balade avec un fusil nonchalamment balancé sur l’épaule), Filip, Papa A. (qui serait tellement heureux s’il pouvait avoir les chaussures que Filip a aux pieds, malgré le fait qu’elles sont probablement 3 pointures trop grandes), Emilie, le responsable HSE et Papa C. (le chef du village local).  Nous formons une drôle de colonne. Les deux membres plus pâles de l’équipée passant beaucoup de temps à trébucher sur des racines et des lianes, le bruit ainsi généré peut expliquer pourquoi nous n’avons pas observé de faune sauvage. Nous avons vu un escargot africain (qui n’a pas pu s’échapper à temps), le chasseur nous a expliqué avec beaucoup d’enthousiasme comment le préparer et le cuisiner, et puis, avec beaucoup de regrets le reposer sur le sol, ayant reçu des instructions strictes de ne tuer aucun animal pendant la visite. La végétation est époustouflante et Papa F un excellent guide pour expliquer les usages médicinaux des différentes plantes et quelles lianes couper pour avoir de l’eau à boire.

Oh, une dernière note, aujourd’hui nous avons fêté l’anniversaire de Marie-Claude. C’était chouette d’avoir Emilie et Filip avec nous à cette occasion.

 

That’s it, after a second week full of discoveries for Emilie and Filip, the visit comes to an end. Luggage is ready to go, full of masks, traditional cloth and sculptures of Tintin in Congo.

The past week’s program was somewhat changed, because we expected two groups of visitors, one of which from Nigeria, the latter group’s visit was cancelled at the last minute because of a visa problem… Their visa could not been delivered on time (despite having been applied for three weeks earlier), officially because of Papa Wemba’s funeral, which overloaded the ministry of foreign affairs. Our visitor being a citizen of South Africa, it may also be that his application was delayed because of the recent events in Lubumbashi, where one of the presidential candidates is accused of having hired US mercenaries through South Africa. Bottom line is that the visit could not go through.

The other visitors, the group’s doctor and his son, did arrive as scheduled, but stayed in another guest house and spend their time mostly with our doctor at the hospital and in the medical outposts.

Besides the plantation visits starting with the roll call, judged to be at a barbaric time by Emilie and Filip, this week’s program included a trip on the river in a dug out canoe and a forest hike with a local hunter. The trip on the river was quite amazing because of the fog that covered the Kasai with the forest emerging here and there through the haze. We also passed a fisherman doing acrobatics on his dugout canoe, quite a feat knowing that these canoes made out of a hollowed tree are extremely unstable.

Emilie and Filip wished to discover the forest that surrounds parts of the plantation and, thanks to a local chief and one of his hunters, they spend half a day hiking through a forested area that is still relatively preserved and discover all kinds of extraordinary plants. In terms of animals, besides a giant forest snail, they did not see anything because unfortunately most of the animals have disappeared. The local population will hunt anything that moves for food, including insects, birds, monkeys, rodents, etc. and very little is left in terms of wildlife. It happens once in a while to see a jackal, a small monkey or a small antelope, but one has to be quick before the hunters get it.

The visit of our group’s doctor was for me an opportunity to better understand the hospital, pharmacy and medical outposts challenges that I am supposed to manage as general manager of the plantation, but area in which I have no prior experience. I must say that I never imagined that one day it would be my responsibility to manage a hospital and its medical outposts, but it is never too late to learn and being able to learn new things every day is definitely something I look forward to.

At home there are no major changes, our back-up electricity system seems to be working as it should, Makala has completely adapted to her African life and our little nest has become rather comfortable with  nice curtains and other nice colours replacing the rather dull decoration that we found when arriving.

We returned to Kinshasa together with Emilie and Filip in a small aircraft and chose to stay in an old colonial club, which is much nicer that the “Grand Hotel” where we were staying during our previous visits. In fact here we have a small flat with our own kitchenette and living room, which gives us an alternative to taking all our meals in the restaurant.

Some highlights of the week:

Roll call in the morning – involves getting up an hour before stupid o’clock, and bouncing in the Jeep to one of the section points where workers come to receive the tasks for the day. An impressive collection of tools, in varying degrees of sharpness is distributed (machetes, hooks, scythes, sharp metal on the end of a sticks galore) and then people pile into one of the trucks and are taken to work. We stand there feeling ever so slightly in the way and almost entirely useless while this little world arranges itself.

Sailing in dugout canoe – eerily beautiful sailing down the river, sitting in plastic chairs and watching the river. Water Hyacinth floating along, blissfully crocodile free. Villages along the shore of the river waving and laughing at “mundeles” (name for white people here) sitting like slightly uncomfortable ducks in our life jackets. We disembark in Sanga-Sanga to take a look at the hospital outpost. 

Walking in the forest – the party consists (in walking order) of Papa F. (a hunter and guide who strolls along with a gun balanced casually on his shoulder), Filip, Papa A. (who would really love to have Filip’s shoes despite them being two/three sizes to large – if he wouldn’t mind), Emilie, The Head of HSE (Health, Safety and Environment), and Papa C. We make a funny ant line. The two paler members of which spend much time tripping over stumps and lianas, the resulting noise could have contributed to the lack of wildlife observed. We did see an African snail (he couldn’t get away in time). the Hunter, with great excitement explained how it would be prepared and cooked, and then, with greater sorrow put it back on the forest floor, having been under strict instructions not to harm any animals on our walk… The vegetation was breathtaking and Papa F. very good at describing the different medical uses of different plants, and which lianas could be cut to drink fresh water trapped inside.

Oh, once last thing, today we celebrated Marie-Claude’s birthday. It was nice to have Emilie and Filip with us on this occasion.

Categories
Mapangu Uncategorised

Our First Week in Mapangu – Notre Première Semaine à Mapangu

by Emilie & Filip

Day one:

In which we (Filip & Emilie) pack their bags (three massive suitcases) and make tracks. In which Zaventem wildly over estimates it’s abilities, crowds shuffle for hours outside the airport. We take three and a half hours to get through the first security check (which involves bottlenecking vast numbers of irate people through one metal detector), miss our flight and traipse back home in a foul mood (and with varying degrees of foul language).

IMG_20160502_095204

Long lines of people waiting to enter the airport. It took over three hours to get to the departure hall alone.
Long lines of people waiting to enter the airport. It took over three hours to get to the departure hall alone.

 

Day two.

In which we leave five hours early for our flight, swim through security checks, boarding and soar through the sky in a big metal bird. We land in Kinshassa and are met by Didi and Charles who drive us to the “grand hotel”. Kinshasa never sleeps, but after a pizza by the side of the pool (way more fancy than expected) we sleep like nervous-waking-every-hour-setting-five-alarms-babies.

IMG_20160503_233154

Day Three:

In which we set off and the adventure really begins; Charles picks us up, and after a confusing few minutes in which he seemed to wonder if he would have to stop at /every/ tree to let me stare at the epiphytes, we drive to the Brabanta offices where we are met by Jean-Marc and Anicet, who 3d-tetris our bags into and already overloaded truck.

Getting out of Kinshasa is a little …exciting… because today is the burial of Papa Wemba, Congolese singer & ambassadeur for ” La Sape” ( “Société des Ambianceurs et des Personnes élégantes ” : “society of  ambiance maker and elegant people”)  and there are some disturbances on the road. A large truck full of very excited and slightly inebriated students clear the road to make way for a procession. The driving rules are very flexible and masses of pedestrians slaloming between vehicles doesn’t simplify things.

DSC_4858 DSC_4923 DSC_4837

Once we’re out of the centre, things go smoothly. The honk is indispensable when driving. The main road out of Kinshasa (and if I understood correctly in the whole area) is scattered with overturned busses and trucks; some old, some frighteningly fresh. Traffic incidents are not rare.

As we pass through farther from Kinshasa, we start to see different landscapes; Every few hours we come to a police stop or barrage; some require a fixed price, others appear to be somewhat negotiable. We take 12 hours to get from Kinshasa to Idiofa; where we will spend the night.

DSC_5002 DSC_5026

The point at which we switched to the ‘National’ not much of the highway could still be recognised as such, as one hyper-active nepotist had skimmed more than his portion of the budget assigned to him by the European Union for the restoration of the Kinshasa-Lubumbashi Highway. The road surface can best be described as moon-like, with craters as far as the eye can see.

Idiofa, source of culture and refinement in a sea of literally almost nothing, located exactly 30 km south of the middle of nowhere. There’s a running toilet, shower and a big bucket full of water, suggesting the latter to be most likely out of order. Lovely little harbour of tranquillity, although just like any other place in this country, it has seen better times.

 

Day four

In which we set off once again. The road now is better described as a track. Through the 4×4 copes remarkably well. The state of the road does beg the question of how the huge overloaded trucks manage where a relatively new 4×4 struggles. Some of the bridges especially give concern. I find myself setting my teeth when we speed over rotten wood.

DSC_5097 DSC_5102 DSC_5112 DSC_5111 DSC_5116 DSC_5128

Main challenge of the day remains, crossing the river. This is done by driving the car onto a small floating ferry. The last remaining engine of the ferry then labours the metal lump upstream, and then across the river to get to the road on the other side. Simple; unless the ferry is on the wrong side of the river and negotiations are needed. Negotiations were in the form of fuel and a few bank notes.

We arrive in Mapangu in the afternoon. Happy to see Marc and Marie-Claude. Happy to see Makala. There is a huge amount to be discovered. The view alone requires very careful and long consideration. Every day.

DSC_5431 DSC_5453

Day five

In which we discover how Marc and Marie Claude are settled, and explore some of the plantation. “La Cathedrale” where Marc and Marie-Claude live is aptly named with a huge central room. We’re installed in a room upstairs, which we share with a large orchestra of bats. With a spectacular view of the Kasaï. We have a go at playing tennis (on the termite mound court). It’s a luxury and a pleasure to spend long moments with Marie-Claude watching the day rise and catching up, and to eat Lunch together with Marc and Marie-Claude on the terrace. In the evening fireflies come out and it’s hard to tell if the constellation in the grass outshines the one in the sky.

Day Six

In which we get up with Marc and Marie-Claude at Stupid o’clock to attend one of the roll calls in Kalomba; which happens in the dark. Teams are assigned tasks based on what has been recorded the previous days. Workers are in different teams, some pickers, some pruners, some weeders, a few with chemicals to treat trees that are sick. In remarkably little time the huge mass of people is dispersed to their relative posts.

We spend the morning driving around the plantation, visiting and learning, how the houses are built (packed dry red earth under a corrugated metal roof – surprisingly cool), where the earth is dug up (several veins of red earth), how the construction has evolved (from much thinner walls), what the challenges have been …

A drink is arranged at ”the Cathedral” in the evening where we have a chance to meet more of the team.

 

Day seven

In which we set off on a short (35km – 1.5 hours) drive to visit Père Leon and Père Gerard. They are legends here. Two Flemish priests who have a mission. The drive is best described as off road – though there are track visible and in some places quite frequently used. Whenever we pass through a village we are greeted with shouts of “Moundele” which is what white people are called here. Unless they wear sunglasses – then they are called “Chinois” (Chinese).

DSC_5541

Père Leon and Père Gerard are humbling people; what they have created here is an oasis of calm. It doesn’t have anything pretentious. This place breathes serenity.

IMG_20160508_113739

On the way back, we get stuck in the sand on the track. This is just the start of the dry season, doesn’t bode well for the feasibility of this journey when the dry season is settled.

DSC_5802

Version francophone:

Jour un.

Où nous ( Filip et Emilie) faisons nos bagages ( trois énormes valises) et démarrons. Où l’aéroport de Zaventem surestime amplement sa capacité et des foules piétinent des heures durant devant les portes de l’aéroport. Il nous faudra trois heure et demi pour passer le premier contrôle de sécurité (ce qui implique cotoyer des individus ayant atteints des stades d’irritation divers pour passer à travers le seul détecteur de métaux en activité), rater notre avion et retourner à la case départ de très mauvaise humeur ( et avec différents degrés de noms d’oiseaux).

Jour deux.

Où nous quittons cinq heures plus tôt pour notre vol, planons à travers les contrôles de sécurité, l’embarquement et nous élançons dans le vaste ciel à bord d’un gros oiseau métallique. Nous touchons terre à Kinshasaet sommes accueillis par Didi et Charles qui nous conduit au “ grand hotel”. Kinshasa ne dort jamais, mais après une pizza au bord de la piscine (bien plus extravagant que ce que nous aurions jamais cru) nous dormons comme des bébés-nerveux-qui-s’éveillent-toutes les-heures.

Jour trois:

Où nous nous levons et l’aventure commence réellement; Charles vient nous chercher et, après quelques moments de perplexité durant lesquels il se demande s’il va -devoir –s’arrêter-devant-chaque-arbre-pour me laisser contempler les epiphytes, nous parvenons au bureaux de Brabanta et rencontrons Jean-Marc et Anicet qui escamote à la vitesse grand V nos valises dans un véhicule déjà au bord de l’indigestion.

Sortir de Kinshasa est un peu . . . Intéressant . . . Car aujourd’hui a lieu l’enterrement du chanteur et supporter de la Sape  ( abbréviation pour: Société des Ambassadeurs et des Personnes Elégantes) Papa Wemba , et cela cause des troubles sur la route. Un énorme camion débordant d’une horde de très excités et vaguements ébrèchés étudiants dégage la route pour faire place à la procession. Le code de la route est flexible et les masses de piétons valsant entre les véhicules divers ne simplifie pas la situation.

Une fois hors du centre, tout devient fluide. Le klaxon reste indispensable pour conduire. L’axe principal de Kinshasa ( et, si j’ai bien compris, de toute la région) est parsemé de carcasses de camions et de bus retournés, certaines anciennes, d’autres suspicieusement fraîches. Les accidents de la route ne sont pas rares. . .

En nous éloignant de Kinshasa nous commencons à découvrir de nouveaux paysages. Toutes les quelques heures nous rencontrons un barrage de police, certains ont un prix fixe, d’autres sont à négocier . . . ll nous faudra douze heures pour atteindre Idiofa où nous passerons la nuit.

A l’endroit où nous négocions “la Nationale” peu de l’axe principlal peut être reconnu en tant que tel ceci dû à un népotiste hyper-actif qui a “écrèmé” plus que sa part du budget assigné par l’Union Européenne pour restaurer la liaison “Kinshasa-Lubumbashi”. L’aspect de la route peut le mieux être décrit comme lunaire avec des cratères à perte de vue .

Idiofa, oasis de culture et de raffinement dans un désert de presque rien, situé à exactement 30 km au sud de nulle part. Il y a une toilette avec chasse d’eau, une douche et un grand seau rempli d’eau qui nous laisse supposer que l’un des deux doit être hors service. Petit hâvre de tranquillité bien que, comme beaucoup d’endroit dans ce pays, il ait connu des jours meilleurs.

Jour quatre

Où nous reprenons la route. Celle-ci serait mieux décrite à présent comme une piste. Bien que la 4X4 s’en tire extrêmement bien. L’état de la route nous force à nous demander comment il est possible que d’ énormes camions décatis et surchargés puissant l’emprunter alors qu’un 4X4 relativement neuf peine ? Certains ponts sont spécialement inquiètants et je réalise qu’il m’arrive de serrer les dents lorsque nous nous lançons sur des traverses de bois pourries.

La difficulté principale du jour reste encore à affronter: traverser la rivière Loange. Ceci est fait en embarquant la voiture sur un petit ferry équipé, normalement d’un moteur double. Le moteur survivant lutte alors pour faire traverser le morceau de métal en amont. Simple, excepté lorsque le ferry est du mauvais côté de la rivière et que cela nécessite des négotiations. Celles-ci furent sous forme de fuel et quelques billets.

Nous arrivons à Mapangu dans l’après-midi.

Heureux de voir Marc et Marie-Claude.

Heureux de voir Makala.

Il y a plein de choses à découvrir. La vue à elle seule demande une longue et attentive inspection . . . Tous les jours !

Jour cinq

Où nous découvrons comment Marc et Marie-Claude sont installés et explorons une partie de la plantation. “La Cathédrale” où Marc et Marie-Claude vivent est justement nommée avec une chamber centrale gigantesque. Nous avons élu domicile dans une chambre à l’étage que nous partageons avec un orchestre de chauve-souris et qui a une vue fantastique sur la rivière Kasaï. Nous avons aussi fait un peu de tennis (sur un court fait en termitière broyées) . C’est un luxe et un plaisir de passer de longs moments avec Marie-Claude à regarder le lever du soleil et se retrouver, et de partager le repas de midi avec Marc et Marie-Claude sur la terrasse. A la tombée du jour, les lucioles s’installent et il est difficile de décider qui, des lucioles dans l’herbe ou des étoiles dans le ciel sont les plus scintillantes.

Jour six

Où nous nous levons à une heure indécente pour assister à l’appel à un des postes de section (Kalomba), dans le noir.

Les équipes , plus ou moins 300 personnes au total, sont assignées à des tâches décidées la veille selon les besoins du jour. Certaines récoltent, certaines taillent, certaines désherbent, certaines traitent des arbres malades. En un temps record, tout ce petit monde se disperse et commence la journée de travail.

Nous passons le reste de la matinee avec Jean-Marc qui nous montr comment les maisons sont construites. (terre rouge tassée en dessous d’un toit en tôle- étonnamment frais), où on extrait la terre rouge, comment le concept de constructions a évolué, quells ont été les defies . . .

Un apéro est organise à “ la cathédrale” pour le meme soir avec toute l’équipe, homologues et expats, une chance de rencontrer tout le monde.

Jour Sept.

Où nous nous lançons dans une expédition vers la mission des pères Léon et Gérard à Mwembe , deux pères flamands (35 km, 1,5-2h. de route) Ils sont légendaires ici. La piste serait la mieux décrite comme “ hors piste “!. . . Bien que des signes de piste soient visibles aux endroits les plus fréquentés.

Chaque fois que nous traversons un village nous soomes acclamés par des cris de “Mundele, Mundele “ ce qui veut dire “blancs, blancs” !!! Sauf si nous portons des lunettes de soleil auquel quoi c’est “ Chinois, Chinois”!

Les pères Gérard et Léon sont des personnes extraordinaires qui remettent en cause nos critères . Ce qu’ils ont créé à Mwembe est un oasis de sérénité, rien de pompeux, juste de la conviviaité et de la paix.

Au retour, nous nous sommes ensablés dans les sillons creusés par un camion au chassis beaucoup plus haut qu’une voiture particulière, même 4×4 , c’est juste le début de la saison sèche ce qui ne prévoit rien de bon pour la suite !

 

C’est fini pour cette semaine, bises à tous !

 

Categories
Mapangu Uncategorised

La Vie de Tous les Jours – Every Day’s Life

Pour la première fois depuis que nous sommes arrivés au Congo nous avons eu un long week-end, car le 1er mai étant un dimanche nous ne travaillons pas non plus ce lundi. Les aléas de la vie faisant que notre cuisinier a été absent presque toute la semaine (malheureusement il a perdu son jeune frère), nous avons aussi profité du weekend pour s’atteler à des tâches domestiques.

Ainsi, j’ai enfin pu passer un peu de temps avec notre jardinier, Abas, à faire des semis, boutures et autres travaux dans le jardin. Nous en avons profité pour planter des fleurs autour de la maison et j’ai essayé (sans beaucoup de succès) de tailler un des palmiers de notre jardin. En fait le seul réel résultat que je puisse constater sont environ une dizaine de cloches aux mains et un palmier à moitié nettoyé…

Ci-dessous vous trouverez quelques photos du potager, qui commence à nous fournir des récoltes régulières de salades, épinards et poivrons. Nous devrions bientôt avoir des haricots verts, radis et betteraves en plus d’occasionnelles récoltes d’ananas et papayes. Dans le potager nous avons également planté des fruits de la passion, plein de bananiers à côté d’un goyavier, citronnier et évidemment des palmiers. Les semis sont faits sur une couche surélevée, pour que les plantules ne soient pas immédiatement dévorées par la multitude d’insectes, petits rongeurs et autres visiteurs du potager et cela marche plutôt bien.

A côté du potager nous sommes également en train de préparer une pépinière de reboisement pour aménager les bords de chemin et créer des perspectives dans le jardin, qui pour le moment est un peu trop dénudé à notre goût. Il faudra juste que nous arrivions à contenir l’enthousiasme des chèvres de notre voisine pour les les jeunes arbres aient une chance de se développer…

Cette semaine je suis aussi passé par une des écoles que nous avons dans la plantation. Celle-ci est gérée par des abbés diocésains dont la mission est située au milieu de la plantation et qui compte environ 200 élèves. Les orientations de base sont pédagogie, littérature et sciences, mais sans livres, sans laboratoire, en fait sans rien sauf un professeur, quelques cahiers et un tableau noir. Cette école (Institut Babola) nous a d’ailleurs demandé de les aider à trouver des livres et revues pour permettre aux élèves de se documenter et de lire plus, donc si vous avez des livres scolaires, romans, magazines, etc. qui pourraient aider, merci de les mettre de côté.

Nous avons également profité du long weekend pour organiser un match de volley. Même si celui-ci a eu lieu en fin de journée, pour ne pas trop souffrir de la chaleur, c’est quand même un peu un sauna en même temps que de l’exercice, mais une super occasion pour passer un moment avec les collègues expatriés et locaux. Ceux qui ne jouent pas, viennent encourager les autres, s’occuper des enfants et boire une petite bière pour se désaltérer, ce qui fait que nous étions facilement une trentaine avec une super ambiance.

Sinon, nous avons les tâches qui deviennent habituelles pour ici, faire du yaourt, faire du pain, rincer les légumes et les fruits avec une solution de permanganate de potassium, combattre les fourmis qui envahissent la cuisine dès que le moindre grain de nourriture reste exposé (y compris les miettes qui restent dans le bol de Makala).

Nous nous réjouissons de vous lire très bientôt,

Marc & Marie-Claude

Potager avec moustiquaires Potager - Taros Potager - table de semis Potager - Ananas Entree Ecole MissionProfesseurs b Demenagement de bancs Classe de 6ieme Classe 8 Classe 6 Classe 5 Classe 4 Classe 2 b Classe 1 b Classe + Profs

For the first time since we arrived in Congo we have a long week-end of two days, because Monday is a day off in compensation for the 1st of May being on a Sunday. Life is such that our cook has been absent for almost one week (unfortunately he lost his younger brother) and we made good use of the weekend to deal with some domestic tasks as well.

This way, I was finally able to spend some time with our gardener, Abas, to plant and look after the garden. We made good use of the time to plant some more flowers around the house and I tried (without much success) to trim one of our palm trees. In fact the only tangible result are about ten blisters and a half-trimmed palm tree.

Above you will see some pictures taken in our vegetable garden, which is starting to produce regular harvests of lettuces spinach and peppers. Soon we should also have green beans, radishes and beetroot in addition to occasional pineapples and paw-paws. In the vegetable garden we have also planted passion fruit and loads of banana trees next to guava, lemon tree and obviously palm trees. Vegetable sowing is done in an elevated bed to protect the seedlings from immediate consumption by a multitude of insects, rodents and other unwanted visitors and it seems to work rather well.

Next to the vegetable garden we are also preparing a tree nursery to plant along the access road and in some of the areas that are too barren for our liking. We will just have to make sure that the saplings will survive the enthusiasm of our neighbour’s goats if we (or our successors) want to benefit from the results.

This week I also visited one of the schools on the plantation. This one is managed by abbots, whose mission is located in the middle of the plantation and has about 200 students. Orientations include pedagogy, literature and science, but without books, labs, in fact without anything but a blackboard and the teacher’s dedication. This school (Babola Institute) asked whether I could help with some books and magazines to give the students something to read. If you happen to have some spare school books, novels or magazines (preferably in French…) that could help, please put them aside until I have a chance to pick them up.

We also made use of the long weekend to organise a volley ball game. Even though this took place towards the end of the day, it was warm enough to feel like a sauna with exercise, but a fabulous opportunity to spend some time with all our colleagues, expatriate and local. Those not playing came to support, look after the kids and enjoy a cool drink, in all assembling about thirty of us for a pleasant evening.

Otherwise we keep ourselves busy with tasks that become routine here, make yoghurt, bake bread, wash fruits and vegetables with a solution of potassium permanganate, trying to keep the ants that invade the kitchen under control (any king of food left over is enough to attract thousands of them in no time).

We look forward hearing from you.

Marc & Marie-Claude