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Electricité – Electricity

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Lorsque nous vivions en plantation et que notre alimentation électrique dépendait de générateurs, nous avions dû nous défaire de notre tendance à éteindre toutes les lumières inutiles, débrancher les appareils non-nécessaires et autres gestes économiseurs d’énergie. Pourquoi? Parce que les générateurs qui tournent sans charge suffisante sont susceptibles de se dégrader assez rapidement. Pour la “bonne santé” d’un générateur, celui-ci doit fonctionner à au moins 30% de sa capacité car sinon le moteur ne chauffe pas assez et sans entrer dans les détails techniques cela provoque un encrassement du moteur et une consommation plus élevée de carburant qui n’est pas brûlé entièrement. Bref, en Afrique il fallait penser à laisser quelques lumières ou l’un ou l’autre conditionnement d’air fonctionner même quand nous n’en avions pas besoin.
Nous voici à nouveau dans un environnement où il n’est plus nécessaire d’assurer une consommation minimale et où nous devons réapprendre à éteindre les lumières et appareils non-utilisés.
Dans notre petit studio à Fribourg ce n’est pas très difficile car nous n’avons que quatre points lumineux, tous des lampes LED qui ne consomment pas grand chose. Au travail, c’est un peu différent car tous les bureaux sont équipés de senseurs qui allument et éteignent la lumière en fonction de la présence de quelqu’un. En fait les senseurs sont placés de telle manière à ce que le mouvement d’une personnes est détecté dès son passage près de la porte de la pièce. Ainsi, quand je passe dans le couloir, même si les bureaux sont inoccupés mais que la porte est restée ouverte, il est possible de suivre mon cheminement avec les lumières qui s’allument successivement. Après un moment d’inaction la lumière s’éteint automatiquement, et c’est parfois problématique dans mon bureau. La lumière pourrait s’éteindre parce que je ne bouge plus ou que je suis endormi… mais en fait il y a une autre explication pour mon cas. En effet, le senseur est situé au plafond au milieu de la pièce entre deux grands luminaires et comme j’ai décidé de déplacer mon bureau près de la fenêtre (pour avoir plus de lumière naturelle) il se fait que l’un des luminaires me cache du senseur. En pleine journée cela ne me dérange pas trop, puisque je bénéficie de la lumière du jour, mais quand il fait plus sombre je me retrouve soudainement dans le noir. Je dois alors faire des mouvements latéraux pour essayer de me faire remarquer par le senseur. J’ai résolu cela plus simplement (pour éviter de me dépenser de trop…) en installant une lampe de bureau, qui du reste donne une ambiance de travail beaucoup plus agréable.
Ici en Suisse il est indéniable que l’électricité est une source d’énergie très prisée. Nous vous avions déjà parlé des trolleybus (ou bus électriques pour les petites lignes) qui desservent la ville de Fribourg, mais cela ne s’arrête pas là. Ici les vélos mis à la disposition des usagers par la ville de Fribourg, PubliBike, sont en grande partie des vélos électriques, ce qui est assez logique compte tenu des pentes assez escarpées qu’il faut affronter. A Fribourg il est même possible de louer des vélos cargo électriques pour transporter ses courses plus importantes.
Ayant décidé de nous installer plus que probablement en dehors de la ville de Fribourg pour profiter des montagnes (après tout c’est pour cela que l’on vient en Suisse, non?) il nous a été conseillé de trouver une voiture à quatre roues motrices pour ne pas être limité dans nos déplacements en hiver. En faisant des recherches de voitures d’occasion, une grande partie des voitures proposées à la vente sont des voitures électriques ou hybrides, ce qui laisse supposer que cette forme de propulsion a déjà quelques années de vulgarisation dans le pays, même si en moyenne les suisses semblent vouloir changer de voiture après seulement quelques années.
Outre le désir de profiter des montagnes, une autre raison qui nous pousse à chercher une maison à la campagne est le fait que nous aurons bientôt à nouveau un chien, une chienne briarde qui se nomme Willow et qui devrait nous rejoindre d’ici la fin de ce mois. Comme il est difficilement envisageable de cohabiter avec un jeune chien dans notre studio au quatrième étage, d’une part nous allons devoir rapidement trouver un logis plus adapté à la vie avec un compagnon à poils (et griffes…) et d’autre part il est probable que Marie-Claude passe un peu plus de temps avec notre canin en Belgique ou France pendant nos recherches. Comme cela risque de correspondre avec plusieurs missions que je vais devoir effectuer en Afrique et Asie, ce n’est pas trop catastrophique, mais nous nous réjouissons quand même de pouvoir trouver notre nid à nous assez rapidement.
Entretemps Marie-Claude a continué à décorer et améliorer notre base fribourgeoise (comparer les photos avec la lettre “parlons conformités”)
et profite de son temps libre pour approfondir sa connaissance des bons petits, ou des jolis, coins à Fribourg même. Elle nous prépare aussi de délicieux, pardon “de mangeables” petits plats. nous avons été passer le weekend de Pâques en Normandie et je me souviens particulièrement d’un risotto aux coquilles St Jacques et champignons qui vaudrait un déplacement à lui seul, sans compter les soupes aux orties toutes fraîches…
Ce weekend-ci est de nouveau assez morose, nous avons bravé les intempéries pour aller “au marché du bas” puis prendre un bus pour le vieux Fribourg où méandre la Sarine, bus que nous avons dû abandonner en catastrophe car longer les sus-nommés méandres combiné aux cahots des petites routes n’amélioraient pas mon teint. Nous sommes donc remontés à pieds pour laisser le temps à mes tripes de se remettre avant de déguster une fondue dans un bistrot du centre puis avons rejoint tranquillement notre nid d’aigle pour rédiger cette bafouille et faire deux trois choses en cours …
Voilà pour les brèves nouvelles du moment. Nous n’avons évidemment plus des aventures aussi exotiques qu’avant, mais nous essayerons quand même de faire part de nos expériences de temps en temps.
En espérant vous lire bientôt,
Marc & Marie-Claude

Photos ci-dessus = Normandie – Photos above = Normandy

Photos ci-dessous = Fribourg – Photos below = Fribourg
Studio

When we lived on a plantation and depended on generators for our power supply, we had to get rid of our tendency to turn off all unnecessary lights, unplug unnecessary appliances and other energy-saving gestures. Why did we have to do this? Because generators that run without a sufficient load are likely to degrade quite quickly. For a generator to be “healthy”, it must run at at least 30% of its capacity, otherwise the engine does not get hot enough, and without going into technical details, this causes the engine to clog up and consume more fuel that is not burnt completely. In short, in Africa we had to think about leaving some lights or one or other air conditioner on even when we did not need it.
Here we are again in an environment where it is no longer necessary to ensure minimum consumption and where we have to relearn to turn off unused lights and appliances.
In our small studio in Freiburg this is not very difficult as we only have four light points, all LED lamps that do not consume much, yet we make sure everything is turned off when we do not need them. At work, it is somewhat different because all the offices are equipped with sensors that turn the light on and off depending on the presence of someone and there are no manual switches. In fact, the sensors are placed in such a way that a person’s movement is detected as soon as he or she passes by the door of the room. So, when I pass in the corridor, even if the offices are unoccupied but the door is left open, it is possible to follow my path with the lights coming on successively. After a moment of inactivity the light goes off automatically, and this is sometimes problematic in my office. The light could go out because I am not moving or because I am asleep… but there is another explanation for my case (if you believe me). In fact, the sensor is located on the ceiling in the middle of the room between two large lights and as I decided to move my desk near the window (to have more natural light) it happens that one of the lights hides me from the sensor. In the middle of the day this doesn’t bother me too much, as I have daylight, but when it gets darker I suddenly find myself in the dark. I then have to move sideways to try and get the sensor to notice me. I solved this more simply (to avoid spending too much energy moving left and right…) by installing a desk lamp, which incidentally gives a much more pleasant working atmosphere.
Here in Switzerland it is undeniable that electricity is a very popular source of energy. We have already told you about the trolleybuses (or electric buses for the small lines) that serve the city of Fribourg, but it does not stop there. Here, the bicycles made available to users by the city of Fribourg (PubliBikes) are mostly electric bicycles, which is quite logical given the rather steep slopes that have to be faced. In Fribourg it is even possible to rent electric cargo bikes to carry your larger groceries.
Having decided to move outside the city of Fribourg to enjoy the mountains (after all that’s why we come to Switzerland, isn’t it?) we were advised to find a four wheel drive car so that we wouldn’t be limited in our travels in winter. When searching for used cars, a large proportion of the cars offered for sale are electric or hybrid cars, which suggests that this form of propulsion has already been popularised for a few years in the country, although on average the Swiss seem to want to change cars after only a few years.
Apart from the desire to enjoy the mountains, another reason why we are looking for a house in the country is the fact that we will soon have a dog again, a Brie sheperd dog called Willow, who should be joining us by the end of this month. As it is hardly possible to live with a young dog in our studio on the fourth floor, on the one hand we will have to quickly find a home more adapted to life with a furry (and clawed…) companion and on the other hand it is likely that Marie-Claude will spend a little more time with our canine in Belgium or France while we are searching. As this is likely to coincide with several missions I will have to carry out in Africa and Asia, it is not too catastrophic, but we are still looking forward to finding our own nest quite soon.
In the meantime Marie-Claude has continued to decorate and improve our base in Fribourg (compare the photos with the “let’s talk conformities” newsletter) and uses her free time to deepen her knowledge of the good little, or pretty, corners in Fribourg itself. We went to Normandy for Easter weekend and I remember particularly a risotto with scallops and mushrooms that in themselves were worth trip trip, not to mention the fresh nettle soup…
This weekend is again having a rather gloomy (wet) weather, we braved the rain to go to the “market below” and then take a bus to the old town of Fribourg where the Sarine river meanders, a bus that we had to abandon in a hurry because driving along the aforementioned meanders combined with the bumps of the small roads did not improve my complexion. So we walked back up to give my guts time to recover before enjoying a fondue in a bistro in the centre of town and then quietly returned to our eagle’s nest to write this report and do some other tasks in progress…
So much for the brief news of the moment. We obviously don’t have as exotic adventures as we used to, but we’ll still try to share our experiences from time to time.
Hope to read you soon,
Marc & Marie-Claude