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La Nuit – At Night

La nuit, dans cette partie du monde, tombe brutalement et laisse peu de place à la transition. Un moment il fait clair et l’on profite d’un coucher de soleil radieux et un quart d’heure plus tard il fait noir. Il en va de même le matin, nous commençons l’appel dans le noir, à la lueur de lampes de poche et puis tout d’un coup, sans prévenir, il fait clair et les éclairages n’ont plus de raison d’être.

Ici la nuit est noire, sauf évidemment quand la lune est présente. Il n’y a absolument pas de pollution de lumière avec au mieux ici et là la lueur d’un feu (autour duquel il y a probablement tout un groupe de personnes), les phares d’un véhicule qui s’est attardé en plantation et au loin les lampes de l’usine qui tourne 24h sur 24 pour le moment. Ici nous avons redécouvert la voie lactée, qui n’est quasi plus visible en Belgique à cause de l’abondance d’éclairage nocturne dans les villes, routes, zones industrielles, etc., et réalisons à nouveau combien le ciel est riche en constellations et autres astres célestes que nous ne pouvons qu’admirer sans connaissance de ce qu’ils représentent (pas d’étoile polaire de ce côté de l’hémisphère).

Vu l’obscurité quasi totale dès le coucher du soleil, la vie s’arrête en dehors des camps et villages et les rares personnes qui se trouveraient encore sur les routes sont généralement équipés de lampes de poches, certes pour éclairer leur chemin (qu’ils connaissent généralement bien) mais aussi pour s’assurer de ne pas marcher sur un serpent ou autre animal moins sympathique. Pour cela la technologie du “led” est révolutionnaire car les lampes ont une autonomie nettement plus importante et permettent ainsi aux gens de s’éclairer de manière quasi continue.

Quand je circule sur les pistes, après une journée un peu longue au bureau, une visite nocturne à l’usine ou un verre chez un collègue, les images le long de la route sont parfois extraordinaires. Ainsi hier, en revenant de la fête d’anniversaire de l’un de nos cadres congolais, j’ai tout d’un coup vu une cinquantaine de paires d’yeux et quelques sourires tous groupés ensemble sur le côté de la route et ce n’est qu’après les avoir dépassé que j’ai réalisé qu’il s’agissait d’un groupe de personnes en train de suivre un match de foot sur une petite télévision et que seul le reflet de l’écran sur les blancs des yeux et dents avaient été visibles de mon angle. Vision extraordinaire et féerique qui n’a duré qu’un bref instant, mais illustre tout à fait le genre de situations qui se présentent.

L’obscurité peut aussi surprendre, ainsi cela arrive régulièrement que lorsque je sors le soir sur la terrasse, tout d’un coup j’entends une voix toute proche qui dit “bonsoir patron”. Il s’agit de notre garde de nuit qui reste respectueusement juste en-dehors de la lumière de la maison et qui est ainsi absolument invisible dans la nuit noire, sauf s’il allume sa lampe de poche pour signaler sa position, souvent à moins de 5m de là où je me trouve.

La nuit, c’est aussi un concert de bruits et de mouvements assez magiques. Nous avons évidemment toutes sortes de chauve-souris qui hantent les environs (les plus petites nichent dans la toiture de la maison) et qui s’approchent furtivement des zones éclairées de la terrasse, sans doute pour y capturer les insectes attirés par la lumière. Généralement il faut profiter des quelques minutes qui suivent le coucher du soleil pour les apercevoir car après nous ne pouvons que les deviner.

A la tombée du jour il y a toutes sortes d’animaux (oiseaux principalement) qui manifestent leur présence, ainsi près de la maison nous avons une colonie de pintades sauvages que nous ne voyons quasi jamais (sauf quand elles se font débusquer des hautes herbes par un chien) mais qui font un tintamarre tout à fait distinctif lorsque le jour se termine. Ajoutez à cela la multitude de grillons et autres insectes musiciens dont le concert est parfois assourdissant et vous avez une idée de ce que nous entendons. Mis à part le rare tracteur qui rentre tardivement au garage, il n’y a que quelques bruits bien distinctifs comme le rire d’un groupe de personnes ou le son d’une “cloche”, mais pas de bourdonnement continuel comme nous le connaissons en Europe avec un trafic permanent sur les routes jamais très éloignées et les zonings industriels qui fonctionnent nuit et jour.

Malheureusement pas près de notre maison, où il n’y a pas de point d’eau, mais lorsque je rentre du bureau en fin de journée, c’est au bruit que je sais que la rivière est toute proche à cause du vacarme provoqué par les grenouilles et crapauds de toutes sortes. De même, c’est après le coucher du soleil que l’on peut brièvement voir les engoulevents qui s’envolent à l’approche de la voiture. Nous en avons récemment recueilli un qui s’était cogné au grillage du tennis, magnifique petit oiseau avec des grands yeux curieux.

Nous aussi prenons le rythme des nuits ici et allons généralement nous coucher relativement peu de temps après le coucher du soleil (tout est relatif bien entendu) pour nous lever bien avant l’aube. Nuits qui deviennent fort agréables car la fraîcheur annoncée semble effectivement être arrivée avec des températures nocturnes de 24° et parfois une petite brise, l’idéal pour bien dormir.

Nous n’avons pas beaucoup de petits potins à partager, si ce n’est que Makala et Griezel (le petit chat) semblent avoir réalisé que la cohabitation était inévitable et que malgré sa taille réduite Griezel dispose de griffes qui méritent un certain respect de la part de Makala.

A bientôt vous lire,

Marc & Marie-Claude

Serpent en plantation - Snake in plantation Il est temps de faire des provisions - Time for shopping Quai sec en construction - Building of a dry quay La pépinière se developpe - The nursery is growing Bel arbre près de la maison - Beautiful tree near the house Repos du chasseur - Rest of the hunter

Night, in this part of the world, falls very suddenly and leaves little space for transition. One moment there is light and one enjoys a glorious sunset, and a quarter of an hour later it is pitch dark. The same happens in the morning, we start the roll call in the dark with torches to help us, and then suddenly it is light and one wonders how come a few minutes earlier it was impossible to move without a light.

Here night is black, except of course when the moon shines. There is absolutely no light pollution, with at best a distant fire (around which, probably, a number of people are gathered), lights from a late vehicle returning to camp and the distant glow of the factory now running non-stop during the night. We rediscovered the Milky Way, no longer visible in Belgium because of the abundant light coming from urban areas, roads and industrial areas, while here we discover again how rich the sky is with stars and constellations, most of which unknown to us. We can only admire the wonders of the sky with no knowledge of the stars’ s names on this side of the hemisphere the Polar star is not part of the sky.

Given the almost absolute darkness as soon as the sun has set, life quickly stops outside the camps and villages and the few people still on the road are doing so with torches to lead there way in otherwise known territory. The lights are essentially used to avoid walking on a snake or another unpleasant animal and the “led” technology is helping immensely as their low consumption allows people to have light throughout the night despite poor quality (Chinese) batteries.

When I head home after a late day at the office, a night-shift visit at the factory or a drink with colleagues, images along the road are sometimes extraordinary. For example last night, returning from a birthday party of one of our Congolese managers, I suddenly saw about fifty pairs of eyes and a few white smiles grouped together, with otherwise nothing visible. It is only after having passed the sight that I realised that it was a group of people packed together to wath a football match on a small televison screen and all I had seen was the reflection of the televison screen on the white of their eyes and teeth. An amazing sight that only lasted a split second but very well illustrates the kind of sights that can occur along the road.

Darkness can also surprise, it is not unusual that being on the terrace I suddenly here a nearby voice saying “good evening boss”, which is not Marie-Claude’s… In fact it is our night watch standing respectfully just outside the light of the house, but yet only 5 meters aways and totally invisible, except when he switches on his torch to show his position.

As previously described by Marie-Claude, night is also a concert of sounds and magical movements. We obviously have a great variety of bats that haunt the surroundings (the smaller ones actually living in our roof) and that briefly approach the lighted areas, probably to catch the insects attracted by these same lights. Most of the time it is only during the few minutes between sundown and night that we can actually see the different kinds of bats flying around the house, because afterwards it is guesswork at best.

At dusk there is a whole range of animals making themselves known (birds mainly), close to the house we have a colony of wild guineafowls, which are almost invisible (except when chased by a dog), but making a very recognisable racket at sunset. Added to that are a variety of grasshoppers and other musical insects, whose concert is sometimes deafening and you have an idea of our evenings here. Except a rare tractor heading back late to the garage, there are only a few distinctive noises such as people laughing or the ring of a “bell”, but no continuous hum that we know in Europe with its permanent road traffic never far away from an industrial area that never stops.

Unfortunately not around our house, where we have no open water, but when I head home late I can tell when I am approaching a river or another water point because of the clamour of frogs and toads of all kinds. Likewise it is after sundown that you can briefly see the nightjars flying away in the lights of the approaching car. We recently rescued one that got caught in the fence of the tennis court, magnificent little bird with huge curious eyes.

We also adopt to the night rythm here and usually go to bed not much after sundown (all being relative of course) to wake well before sunrise. Nights that become very pleasant because the announced coolness of the dry season has effectively arrived with night temperatures of 24° and sometimes even a little breeze, ideal to sleep wonderfully.

We do not have much gossip to share, except that Makala and Griezel (the small cat) seem to have realised that they had no option but to live together and despite its small size, Griezel has claws that force a certain respect from the much larger Makala.

We hope to hear from you soon,

Marc & Marie-Claude

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Education

Nous avons déjà parlé des écoles dans notre coin et du fait que les infrastructures sont très basiques, pour dire le moins. Certaines écoles sont juste quelques bâtisses en pisé avec un toit de paille très rudimentaire qui est supposé protéger les élèves et leurs professeurs des intempéries et ou soleil. Dans le meilleur des cas, les classes sont équipées de tables et de bancs pour les élèves et un vague tableau noir qui sert de seul support écrit, faute de livres, cahiers et autre matériaux que nous considérons essentiels dans une classe.

L’école est obligatoire, mais même pour ces écoles plus que basiques les élèves doivent s’acquitter d’un minerval trimestriel qui représente souvent près du salaire mensuel d’un des parents, s’ils veulent pouvoir mettre toute leur progéniture à l’école, sans compter que souvent il faut ajouter à cela l’achat ou la fabrication d’un uniforme (heureusement standard pour toutes les écoles – pantalon ou jupe bleue et chemisier blanc). Non contents d’être obligés de payer l’accès à une éducation pour le moins basique, l’éducation des élèves passe aussi par l’apprentissage des responsabilités civiques. Normal dirons-nous que les enfants prennent soin de leur classe en balayant celle-ci, nettoyer le tableau noir et évacuer les immondices (quand il y en a).

Ici, la responsabilité des élèves est toutefois poussée à une toute autre dimension, ainsi les élèves doivent, selon le bon vouloir de leurs enseignants, s’occuper de l’entretien du jardin et des champs des professeurs, aller puiser de l’eau (souvent à plusieurs kilomètres de l’école) pour la cuisine et toilette des responsables de l’école, transporter les matériaux de construction (briques, bois, tôles, etc.) utilisés pour les bâtiments de l’école et/ou plus souvent pour l’habitation des enseignants. Plusieurs jours par semaine sont ainsi consacrés aux travaux “d’intérêt commun”, évidemment prioritaires aux classes…

Ici, pas de ramassage scolaire ce qui oblige la plus grande partie des élèves de se rendre à l’école à pied, dans certains cas une bonne heure et demi, et gare à celui ou celle qui arrive en retard car c’est alors les corvées plutôt que la classe. Il ne faut pas oublier qu’une fois rentrés à la maison il y a généralement aussi nombre de tâches ménagères qui incombent aux enfants, y compris aller puiser de l’eau pour tous les âges. Les touts petits (jusqu’à 9-10 ans) ne portent généralement pas plus de 5 à 10 litres d’eau par voyage, mais dès 12 ans il n’est pas rare de voir les enfants rentrer à la maison avec des bidons de 25 litres sur la tête.

Il y a aussi des écoles secondaires et dites techniques à Mapangu, ainsi les sœurs de la mission organisent des classes de pédagogie générale (pour les futures enseignantes), des classes de nutrition (plutôt de la biologie assez simpliste), des classes de coupe et de couture (pour lesquelles elles disposent de machines à coudre manuelles) et enfin des cours d’informatique (purement théoriques car elles ne disposent pas même d’un seul ordinateur et pas de courant). Il est question de démarrer une section menuiserie et maçonnerie à partir de l’année prochaine, ce qui nous semble bien adapté aux besoins de la région (et de la société) avec de réelles perspectives de travail.

Après avoir étudié du mieux qu’ils peuvent, les enfants doivent passer leur “examen d’état” en fin d’année (cela se passe maintenant), pour lequel des examinateurs viennent dans les écoles pour enregistrer, examiner et coter les élèves. Pour cela les élèves doivent encore une fois s’acquitter d’un montant d’inscription (officiellement égal 27.500 FC, soit 50% du SMIC, par enfant), mais les examinateurs profitent généralement de cet évènement annuel pour arrondir leurs revenus et demander des extras pour (soit disant) les aider à subvenir pendant leurs déplacements. Ainsi à Mapangu, où les gens sont réputés être riches grâce à la plantation, il y a des élèves à qui on refuse l’accès aux examens s’ils ne paient pas jusqu’à 200.000 FC (près de 4 fois le SMIC). Il y a probablement une vérité quelque part au milieu de ce qui se dit à ce sujet, avec des montants qui varient en fonction du simple accès aux examens à la réussite garantie.

Les salaires payés ici ne permettent aucun luxe et généralement pas de faire des économies, ainsi au moment des examens nos travailleurs viennent solliciter des avances sur salaire pour permettre à leurs enfants de “passer” leurs examens. Nous faisons de notre mieux pour aider, car la seule alternative est d’emprunter à “la banque Lambert” un personnage sans scrupules de Mapangu qui prête de l’argent à un taux de 50% par mois! Ici il n’y a ni banque ni caisse d’épargne, un besoin urgent pour lequel j’espère pouvoir trouver des partenaires dans un avenir pas trop éloigné.

Une demande que nous aimerions donc réitérer dans ce message est de nous aider à rassembler le plus possible de matériel scolaire (manuels, cahiers, crayons, etc.) qui pourrait être mis à la disposition des écoles pour améliorer un tout petit peu le niveau d’éducation.

Voilà pour ces nouvelles. Certains diront que ce ne sont pas les plus drôles, mais important de savoir combien nous avons de la chance et de savoir qu’il y a tellement de possibilités pour améliorer cela de manière significative. Nous sommes toujours aussi heureux d’être ici, de pouvoir profiter d’un pays magnifique, de personnes souriantes et d’une vie relativement ?, non très ! confortable (comparé aux autres personnes vivant ici).

Sur une autre note, la visite de du responsable santé, sécurité et environnement du groupe était utile et très sympathique, la saison sèche s’installe mais pas toujours la fraîcheur promise !

Hier (samedi 18), les électriciens sont venus installer le reste des lampes sur la ” barza”, des ampoules LED cachées derrière des paniers trouvés localement pour remplacer les précédentes trop gourmandes en énergie  et nous avons inaugurés cela par une soirée très agréable avec certains expatriés de Mapangu! Ce matin partie de tennis, petit déjeuner, rangement… et vaisselle!

C’est aussi la saison des serpents et pas une journée ne se passe sans que l’on parle d’intrusion reptilienne dans l’une ou l’autre maison…Cela fait quelques temps que je ne me balade plus sans mon “waka-waka” (lampe à batterie solaire) et je pense que Marc va commencer à faire de même!).

Nous avons aussi omis de vous parler des sons ici: le matin très tôt (et toute la nuit) ce sont les criquets en tous genres et tous octaves, puis les premiers oiseaux, moins nombreux que dans nos aubes européennes (ce serait sans doute différent en bordure de forêt), les coqs, évidemment, mais aussi, dans un silence autrement absolu, le bruit d’un camion allant chercher des travailleurs pour l’appel. Les rires et interjections quand ils se rejoignent, l’appel aux fidèles à grands coups sur une jante de camion, brillant substitut aux cloches. Nous savons si il y a brumes ou pas aux sanglots de notre toit de tôles, l’humidité est tellement forte que c’est comme une pluie moyenne en Europe. Puis tout la journée se met en place, camions, tracteurs charriant leurs lots de travailleurs dûment chargés de leur tâche journalière le tout en chansons et exclamations, chèvres et moutons, l’orchestre de “la Cathédrale” répète !

A bientôt vous lire,

Marc & Marie-Claude

 

We already spoke about schools and (to say the least) their very basic infrastructure in our part of the world. Some of the schools are just mud and stick constructions with a very basic thachted roof meant to protect the pupils and teachers against unfavourable weather or the sun. In the best case the classrooms are equiped with tables and benches and a black board of some sorts, that often is the only means to have something written, in the absence of books, notebooks and other school material that we would consider essential in a classroom.

School is compulsory, but even for the more basic ones, pupils have to pay term fees that can add up to one month’s salary to put all the kids into school, in addition to which they need a school uniform, which is fortunately standard accross the country, blue trousers or skirt and white shirt. In addition to have to pay for a very basic education, children have obviously to learn general behaviour,, such as keeping the classroom clean, wiping the “balck board”, or taking the rubbish out (if any).

Here however, the responsibility of students is taken to another dimension, children must (depending on the teacher’s will) take care of the school grounds, teacher’s garden, fetch water (often several kilometres away) for the school’s staff, transport construction materials (bricks, wood, roofing sheets, etc.) used for the school buildings or more often for the staff’s houses. Several days a week are this way dedicated to chores of “common interest”, obviously more important tan classes…

As there is no school bus, most children walk to school, in some cases for more than an hour and a half, and beware if you are late, because it is then chores rather than classes that await the unfortunate pupil. Let us not forget that once back home children must help with numerous tasks, including fetching water for all ages. The youngest (up to 9-10 years old) will generally not carry more than 5-10 litres of water per trip, but from 12 onwards it is not uncommon to see children walking home with 25 litres on their head.

Mapangu also has secondary and technical schools. For example the school run by the nuns offers classes in pedagogy (for future teachers), nutrition (in fact a rather basic biology training), sewing classes (for which they have manual sewing machines) and computer classes (theoretical only as they do not have a single computer and no electricity). They are planning to start a carpentry and massonry class next term, which sound well suited to the local needs and employment opportunities in the region (and the company).

After completing their classes as best as they can, students must pass their “state exam” at the end of the year (which is taking place now), for which examinators come to the schools to register, test and rate the students. Of course, students have to pay an exam fee (officially 27,500 FC, or about half the minimum wage per child), but examinators usually take this opportunity to improve their income to cover (they say) their travel costs. In Mapangu, where people are believed to be rich because of the plantation, some students have been refused access to the exams if they do not pay 200,000 FC (about 4 times the minimum wage). The truth is probably somewhere in between, with amounts varying depending on wheher students just want to enrol or be certain to obtain their certificate.

Salaries in Congo do not allow any luxuries and usually certainly not any savings, but at the time of exams our workers request advances on their wages to help their children “pass” their exams. We do our best to help, because the only alternative is to borrow from the “Lambert Bank”, an unscrupulous individual lending money at a rate of 50% per month. Here we have no bank or saving institution, an urgent need that I hope to be able to address in the not too distant future.

We would therefore like to renew our request in this message to help us assemble as much school material as possible (books, note paper, pencils, etc.) that could be given to the schools to help a little in improving the education level.

That’s it for this blog. Some will say that it is not the most upbeat posting we have written, but I think it is important that we realise how lucky we have been and are in our “developed” countries and to know that so much can be done to significantly improve the situation.We are so happy to be here, enjoy this wonderful country, smiling people and a relatively?, no very! comfortable life (compared to other people living here).

On another note, the visit of our group’s HSE officer has been very usefull and pleasant, the dry season is truely there, but not really the promised cool temperatures!

Yesterday (Saturday 18 June), electricians have installed additional economical (led) lights around the house in local made baskets to replace the previous (high energy) ones. We celebrated this with a very pleasant dinner with other expatriates last night! This morning some tennis, breakfast, and washing up…

Now is also the season when most snakes try to take refuge in houses and I do not wander around at night without my “waka-waka” (solar lamp) and I think Marc will do the same.

We also forgot to write about the sounds here: early in the morning (and all night long) insects of all sorts and all pitches are making themselves heard, then birds (less than in Europe but would probably be different close to the edge of the forest, coquerels obviously, but also the sound of a truck going to fetch workers. The laughs, calls and songs of the workers meeting up, calls to prayer knocking on an old truck wheel (brilliant subtitute to a bell). We know if there is mist outside because of the condensation dripping of the roof, moisture is comparable to that of our mild rains in Europe. Then the whole day falls into place, trucks, tractors with their loads or workers or fruits, goats, sheep and all those other sounds making the orchestra repetition of the “Cathedral”.

We look forward reading you,

Marc & Marie-Claude

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notre nouvelle recrue s’installe, our new family member settle down !

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barges pushed on the Kasaï , a complete village on its way ! Barges poussées sur le Kasaï …

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Parlons Huile de Palme – Let’s Talk Palm Oil

Notre raison d’être ici est de produire et de vendre de l’huile de palme, alors peut-être serait-il utile d’expliquer un peu plus le quoi et le comment de la chose.

Tout le processus commence en pépinière, où des graines sélectionnées de palmier à huile sont semées. Nous n’avons pas (ou plutôt) plus de pépinière, car la plantation des palmiers s’est terminée en 2014 avec plus de 1 million de plantes mises en place sur des terrains qui s’étendent sur près de 60km de longueur le long du Kasaï. La pépinière, qui fait quand même 20 hectares ne sert plus pour les palmiers, mais l’infrastructure (principalement le réseau d’irrigation) est utilisée pour une petite pépinière (5.000 arbres) d’Hevea (arbres à caoutchouc), des essences locales pour le reboisement (10.000 arbres) et la multiplications d’herbes anti-érosives comme le Vétiver et la Citronnelle.

Les jeunes palmiers sont plantés sur un sol protégé par des plantes de couverture, comme le Mucuna ou le Pueraria, qui sont des légumineuses restant vertes toute l’année et qui forment un tapis végétal bien épais pour préserver l’humidité du sol, créer de la matière organique et empêcher les adventices de se développer. L’inconvénient de ces plantes, surtout le Mucuna, est qu’elles se développent très rapidement (10cm de croissance par jour) et doivent constamment être retirées des jeunes palmiers pour ne pas étouffer ceux-ci.

Outre le “délianage” les jeunes palmiers demandent beaucoup de soins tels que l’élimination des adventices qui se développent en-dessous de la couronne de la plante (espace laissé libre par l’élimination de la plante de couverture), application d’engrais (fractionné jusqu’à 6 applications de petites doses pour qu’il ne soit pas perdu dans le terrain très sableux que nous avons ici), élagage (suppression des palmes du bas qui ne sont plus productives et contribuent à la création d’une couche de matière organique sur le sol), ablation des jeunes inflorescences (qui prennent de l’énergie de la plante), etc. Le palmier peut ainsi se développer pendant un minimum de 3 ans avant de commencer à produire ces premiers petits fruits, des régimes de fruits noirs-oranges dont la pulpe est très riche en huile.

Une fois que les palmiers commencent à produire des régimes, ceux qui sont mûrs vont être récoltés de manière continue (1 à 2 régimes pouvant peser jusqu’à 15kg chaque 7 à 15 jours) pendant environ 25 ans. Après cette période de temps la plante continue à produire des régimes, mais ceux-ci sont généralement trop haut pour les récolter, sans monter dans l’arbre ce qui est dangereux et peu économique. Les régimes et fruits détachés sont rassemblés en bordure de route où ils seront ramassés pour être transportés à l’usine ou huilerie.

A l’usine, les régimes suivent un traitement d’extraction d’huile qui se compose des étapes suivantes:
– Les régimes sont chargés dans des stérilisateurs, une sorte de grande casserole à pression qui permet de “cuire” les régimes à 125° pendant une petite heure.
– Les régimes et fruits ainsi préparés sont ensuite acheminés vers un égrappoir pour séparer les fruits des rafles. Les rafles sont éliminées et serviront d’engrais organique aux champs.
– Les fruits de palme vont ensuite dans un malaxeur, qui est une espèce de grande casserole à soupe dans laquelle tournent des lames qui mélangent les fruits en une masse épaisse et homogène.
– La masse est ensuite poussée vers des presses qui vont extraire un jus (brut) composé d’huile, d’eau et de boue, tandis que les fibres et noix vont être éliminées. Le mélange de fibres et noix servent partiellement à alimenter la chaudière produisant la vapeur nécessaire à l’usinage et le reste retourne aux champs pour servir d’engrais organique (comme les rafles).
– Le jus brut suit, quant à lui, une série de filtrations et de séparations pour éliminer les boues et l’eau afin d’obtenir une huile pure sans impuretés et humidité qui s’appelle de l’huile brute et est stocké dans des grandes citernes à côté de l’usine.
– Toute notre huile est vendue au Congo, dont les besoins dépassent largement la production actuelle, soit en vrac (chargée dans des barges qui acheminent l’huile par rivière jusqu’à Kinshasa), soit en bidons pour être vendus directement aux ménagères pour la cuisine. Pour le moment nous n’arrivons pas à produire assez d’huile pour répondre à toutes les demandes que nous recevons, mais la plantation est encore jeune et nous devrions pouvoir doubler notre production dans les 5 ans à venir sans planter des palmiers supplémentaires.

Voilà pour la théorie de la production, évidemment en pratique il ne manque pas d’y avoir des choses qui ne se passent pas exactement comme prévu. Ainsi le ballet de tracteurs et camions qui doivent transporter les régimes jusqu’à l’usine, certains sur plus de 30 km sur des pistes difficiles, ne manque pas de pannes, accidents et autres problèmes liés aussi au manque de formation des chauffeurs (certains n’ayant jamais été derrière un volant avant de venir travailler à la plantation et devant être instruits en peu de temps). Il y a ainsi près de 60 véhicules divers circulant dans la plantation à tout moment, qu’il faut entretenir, réparer, alimenter en carburant (60.000 litres de diesel par mois).

A côté des transports liés à la production (régimes, rafles et fibres), il faut alimenter les habitations des travailleurs en eau avec des citernes, transporter les travailleurs vers leurs lieux de travail, acheminer les matériaux de construction, etc. Il n’y a quasi pas de véhicules extérieurs à la plantation, à l’exception de motos taxi qui filent à toute allure d’un côté à l’autre de la plantation pour transporter des agents, commerçants, élèves, etc. mais la circulation de jour en arrive quand même au point qu’à un des carrefours névralgiques de la plantation nous avons du poster un agent qui règle la circulation.

Encore quelques mots sur les potins de Mapangu, nous ne voulons pas vous cacher les évênements clefs de notre petit coin de “Toscane” congolaise. Vendredi nous avons accueilli un visiteur, qui a eu du mal à rejoindre Mapangu car la pirogue qui le ramenait d’Ilebo est tombée en panne, il vient nous aider à nous préparer pour obtenir des certifications de producteur durable. Le monde est petit car Pierre, notre visiteur, a étudié à Gembloux avec moi et s’est spécialisé dans les aspects environnementaux et durables des plantations. Nous avons également fêté le prochain départ de notre directeur technique, Jean-Marie, qui part travailler au Cameroun où il va rejoindre sa femme et sa fille. A la maison les lampes récupérées dans l’usine sont maintenant en place et elles sont géniales.

A bientôt vous lire,

Marc & Marie-Claude

Epandage fibres

Fibres déchargées au champs – Fibres spread in the field

Travail en hauteur

Travail en hauteur – Height working

Pépinière

Pépinière d’Hevea et reboisement – Rubber tree and reforestation nursery

Jean-Marie au Congo

Cadeau d’adieu pour notre Directeur Technique (Made by M-C) – Farewell present for our TD (Made by M-C)

Sécurité avant tout

La sécurité avant tout – Safety first

Coupeur

Récolte des régimes – Harvesting fruit bunches

Ramassage

Chargement des régimes pour l’usine – Loading fruit bunches

Pousser ou porter

Pourquoi pousser quand on peut “porter” – Why push when you can “carry”

Futurs arbres

Jeunes arbres en préparation – Future trees

Nouvelles lampes

Nos nouvelles lampes – Our new lamps

The reason for us being here is to produce and sell palm oil, so maybe it would be usefull to explain a little more about the why and the how of the matter.

The whole process starts with a nursery, where selected palm tree seeds are sown and grown. We do not have a nursery (any more), because the last plantings have been completed in 2014 with over 1 million palm trees established on land that stretches almost 60 km along the Kasai river. The nursery, which covers an area of about 20 hectares, is no longer used for palm trees, but the infrastructure (mainly the irrgation system) is used for a small rubber tree nursery (5,000 trees) and for a reforestation nursery of local varieties (10,000 trees). It is also used for the production of grasses such as Lime and Vetiver, which are used to protect sensitive areas against soil erosion.

The young palm trees are planted between cover crops such as Mucuna and Pueraria, which remain green all year rond and provide a thick cover of organic matter that protects the soil against loss of moisture and restricts the growth of undesirable plants. These cover crops have their disadvantages because of their fast growth (10 cm per day), which requires a constant work of pulling them off the young palm trees to prevent them being smothered.

Besides the removal of these creepers, young palm trees require a lot of attention such as controling undesirable plants growing underneath the crown of the plants (where the cover crop is removed), application of fertilisers (which can be split in up to 6 rounds, because of the very sandy soil in which we have the plantation), pruning (removal of the low branches that are no longer productive and can be used as mulch), removal of unproductive flowers (that take up energy from the plant) and so on. The palm trees will grow for at least three years before producing their first small fruit bunches, with black-orange fruits with an oil-rich pulp.

Once production starts, the palm trees will produce continuously (1 or 2 bunches weighing up to 15kg each every one or two weeks) for the next 25 years. After this time the palm tree will continue to produce bunches, but these will generally be to high to harvest without cliimbing into the tree, which is dangerous and not economical. The fruit bunches and loose fruits are assembled on the road side to be transported to the factory or oilery.

In the oilery, the fruit bunches go through a process of oil extraction with the following stages:

  • The fruit bunches are loaded in sterilisators, a kind of large pressure cooker in which the bunches are “cooked” at 125°C during a short hour.
  • The bunches are then conveyed to a rolling cage, where the fruits are separated from the the stems. The stems are separated and used as organic matter in the fields.
  • The palm fruits first go through a mixer, a kind of large soup pot where the fruits are mixed into a thick and homogenous soup, which is then sent to presses where a crude juice (made out of oil, water and mud) is extracted.
  • The remaining fibers and nuts are separated and used partially as fuel for the boilers of the factory, while the remainder is used as fertiliser.
  • The crude juice is filtered and separated in various stages to keep only the crude oil (free of foreign matter and moisture) to be stored in large silos next to the factory.

All the oil produced is sold within Congo, where demand largely exceeds actual production, either in bulk (loaded on river barges taking the oil to Kinshasa) or in cartons to be sold as cooking oil for domestic use. At the moment our production is not sufficient to meet our demands, but we should be able to double our production within the next 5 years without planting additional trees, as the actual plantation matures.

That is for the theory, obviously in practice things are very much different. For example the tractors and trailers carrying the fruit bunches from one end of the plantation to the factory (some on more than 30km of bad tracks) will have brake down, flat tyres but also problems linked to the lack of training of drivers, some of whom have never been in a driver’s seat before being trained by the plantation.We have about 60 vehicles on the road every day that need to be maintained, repaired, refueled (60,000 liters of gasoil every month).

Next to the transport needs of the plantation (fruit bunches stems and fibres), we need to supply water to the houses, transport workers, move building materials, etc. There is hardly any vehicle from outside the plantation on the roads, save for taxi motorbikes that zoom along the road with workers, traders, students, however at some key crossroads we have been forced to place our own trafic wardens to prevent accidents.

A few last gossips about the plantation of Mapangu, as we do not want to hide key events of our Congolese “Tuscany”. Friday we received a visitor, who had the unfortunate experience to have an outboard failure on the dugout canoe bringing him back from Ilebo. He comes to help us prepare for various certifications that we seek to obtain for Brabanta. The world is small because Pierre, our visitor, and I studied together at univeristy in Belgium, both tropical agriculture, except that he specialised afterwards in sustainability. We also celebrated the departure of our technical director, Jean-Marie, who moves on the Cameroon, where he will work and join his wife and daughter. At home the old factory lamps are now in place and working and these are fabulous.

We hopee to read you soon,

Marc & Marie-Claude

 

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Empty Cardboard Boxes ? – Des Cartons Vides ?

There is this French humorist , Roland Magdane, who has a sketch in which a soldier at the front writes to his Mum to ask, among other things, to tell his brother :

” . . . to stop sending him empty packages: initially, it was funny, but not anymore . . .

Well it is a little bit the feeling we all had in Mapangu on Wednesday because everybody was thrilled with the (late) arrival of a baleinière which was supposed to bring us, at last, our “non-perishable” orders (canned food, washing soap, dishwashing liquid, floor cleaners, rice, yeast, flour, jam, olive oil, vinegar, Nutella, spirits, anything that does not require to be kept cooled and transported by plane, but very much needed as these products are not available in the Mapangu market). It appeared that the only items on board were empty (folded) cardboard boxes !  Disappointment for everybody but specifically for the newcomers who still have to create an adequate stock !

Sooner or later we will receive our stuff, but Marc and I had to smile, even though we’re not “at the front ” !

On a more positive note, we now have an additional guest in our household: a kitten with huge ears “Griezel”, very shy & elusive except when it meows : impressively loud for such a small thing ! Makala and Griezel still have to become friends, which may take a while because Griezel has chosen to stay mostly upstairs for the time being, place where Makala is not allowed  (this might explain that 😉 ).

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Also, on the 25 Th. of May, after our return from Kinshasa we had a party at home to celebrate Jürgen (our neighbour)  & my combined 90st birthday, we happen to have our birthday on the same day ! It was nice and cheerful !

Birthday 90 b Birthday 90 a

At last the promises that had been made concerning cooler temperatures during the dry season start to be true, we had our second night in a row of nice 24°C “purrrrrrfect” !

The “technical” team is still adjusting the light system and mending the damages done by the fire and our “collapsing cupboard”, which has proven to be a very dirty business. However you might be interested to note that we successfully used the frying pot on Friday, still working despite the fall.

We still very much enjoy napping on the terrace !     nap time !                  IMG_20160521_150954     

 

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Since last week, I am in charge of the roll call for ” la Cathedrale” which means that I get to meet every worker in our small community every morning and this has improved my knowledge of them a lot ! Including their local names, because usually we are given their ” mundele ” names only. “Alain ” versus  “Yama Ndjondo”, it would be Yama Alain, I think. Sometimes there is only the local name like Ngomambula Ngwak but this person is known and called by everybody here ” Mathondo” ( ? go figure ) . I enclose hereby  pictures of our “soudanais” , a type of chair used by our whatchmen, which was introduced by Sudanese mercenaries staying in the Brabanta area during the war:

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I even have a picture of one in full use, well you know a watchman at work…

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So folk, that’s it for this week, love to you all ! 

 

Un humoriste français, Roland Magdane, a fait un sketch ” lettre à ma mère” où un soldat écrit à sa mère et lui demande, entre autres, de dire à son frère :

“… d’arrêter de lui envoyer des emballages vides. Au début il trouvait cela drôle, mais que, maintenant, ses nerfs lâchaient un peu…”

Ben, c’est un peu ce que nous avons tous ressenti à Mapangu mercredi passé. Nous nous réjouissions tous de l’arrivée (tardive) d’une baleinière supposée amener aussi nos commandes de produits non-périssables (conserves, savons en tous genres, -lessive, -vaisselle, nettoyants pour sols, sacs de riz, de farine, levure, confitures, huile d’olive (ou pas), moutarde, vinaigre, Nutella, alcools, tout ce qui n’exige pas de rester au frais et de voyager par avion mais qui restent très appréciés comme ils n’arrivent d’ordinaire pas jusqu’au marché de  Mapangu).  Nous avons découvert que la seule chose à bord pour Brabanta étaient des caisses de cartons vides ! Déception pour tous mais surtout pour nos nouveaux venus qui doivent encore constituer leur stock !

Nous recevrons tout un jour ou l’autre mais Marc et moi ne pouvions nous empêcher de sourire en pensant au sketch !

Sur une note plus positive, nous avons à présent une ajoute à notre tribu: une “chattonne” toute petite avec de longues oreilles, “Griezel”, très timide et discrète sauf quand elle miaule : elle a “un coffre” impressionnant pour une si petite chose ! Makala et elle doivent encore avoir une introduction formelle car Griezel a élu domicile à l’étage où Makala est, comme dans toutes nos maisons, interdite de séjour… Ceci pourrait expliquer cela !  😉 

Le 25 mai, à notre retour de Kinshasa nous ( Jürgen, notre voisin, et moi, Marie-Claude) avons fait une fête pour nos 90 ans combinés, nous sommes nés le 15 mai tous les deux, à quelques années d’intervalle ! Très sympa.

Enfin les promesses de fraîcheur lors de la saison sèche deviennent plus réelles: cela fait notre deuxième nuit consécutive à 24°C. parrrrrrfait !

L’équipe “technique” est toujours en train de peaufiner notre système de lumière et de réparer les dégâts dûs à l’incendie et à l’effondrement de notre armoire, poussière et gravats un peu envahissants ! Vous serez peut-être intéressés d’apprendre que nous avons testé la friteuse et qu’elle fonctionne très bien malgré sa chute ! 

Restent encore les lampes d’usine à installer, ce sera chouette ! 

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Nous aimons toujours autant paresser dans le hammac de la terrasse !

Depuis la semaine passée , je suis en charge de l’appel pour le personnel de “la cathédrale”, ce qui me permet de me familiariser avec tous ceux qui travaillent dans notre petite communauté  et leurs noms réels. D’ordinaire nous ne connaissons que les noms pour les “mundele”. “Alain”, versus “Yama Ndjondo” ce qui devrait être Alain Yama, je pense. Parfois il n’y a que le nom local: Ngomambula Ngwak mais tout le monde l’appelle ” Mathondo” , allez comprendre ! J’inclus des photos de notre ” soudanais”, la chaise employée par nos sentinelles, innovation apportée par des mercenaires soudanais casernés à Brabanta durant la guerre.

J’ai même une photo d’une “en pleine action ” !

Voilà les amis, c’est tout pour aujourd’hui ! bises !