Categories
Uncategorised

Mariage – Wedding

Scroll down for English text

Nous sommes rentrés à Sao Tomé hier soir après une dizaine de jours hors du commun pour plusieurs raisons.
Le but principal de notre voyage était évidemment d’assister au mariage de Fee et de Renaud et en passant de voir un maximum de famille, parents et amis avant notre prochain retour en décembre.
Le voyage ne s’est pas exactement déroulé comme initialement prévu, ni pour l’aller ni pour le retour. A l’aller, le voyage lui-même s’est passé sans problèmes techniques majeurs si ce n’est que j’ai réussi à me faire piquer par un moustique tigre qui a jugé bon me filer la fièvre Dengue la veille de notre départ et je puis vous assurer que voyager avec une forte fièvre, vomissements et maux de tête permanents n’est pas recommandé en général pour voyager et encore moins pour des voyages internationaux avec multiples changements… Pour ne pas nous être en reste, nos bagages se sont évidemment perdus entre Lisbonne et Bruxelles, ce qui fait que nous sommes arrivés sans nos affaires et dans mon cas avec une seule envie, me mettre dans le fond de mon lit où je puis être laissé en paix. Nous avons quand même jugé préférable d’aller faire un tour par l’institut tropical (ne serait-ce que pour confirmer le diagnostic de fièvre Dengue), mais en plaine canicule et sans rendez-vous c’est plus facile à dire qu’à faire. Ayant finalement réussi à voir un médecin (absolument charmant soit-dit en passant), il nous a été recommandé de me faire interner à l’hôpital pour réhydratation. Cela n’a pas été sans peine et n’a finalement pas abouti car entre les chambres non-disponibles, les médecins débordés et la confusion sur le lieux où nous étions attendus (ou pas), le médecin a finalement jugé que le meilleur endroit où me laisser agoniser était mon propre lit, endroit dont je rêvais depuis de longues heures…
Finalement, le repos agrémenté d’approvisionnement régulier en liquides réhydratants frais amenés à intervalles réguliers par nos délicieux hôtes, ont eu raison du “virus” et m’ont permis de reprendre une figure plus ou moins humaine pour le grand jour. Le mariage lui-même fut un événement impressionnant avec tentes, musique, tapis, décorations, boissons (beaucoup) et une multitude de personnes venues d’un peu partout dans le monde pour l’évènement. Je ne puis pas prétendre avoir contribué grandement aux festivités étant encore un peu dans un état second, mais grâce à l’énergie déployée par tout le monde (y compris Emilie et Filip qui avaient préparé le jardin le mieux possible, Maïté qui avait orchestré la plupart des fournisseurs, Marie-Claude qui a fait des décorations florales et tous les amis de Fee et de Renaud qui ont aidé à déménager une quantité impressionnante de meubles, tapis, tables et autres éléments de décoration). Moi, je me suis contenté de paresser et d’éviter de faire trop de commentaires qui n’auraient probablement pas aidé la fourmilière qui s’agitait devant nous.
Je ne vais pas prétendre avoir dansé toute la nuit (en fait j’ai laissé cette responsabilité à Marie-Claude), mais à juger de l’état des choses le lendemain matin, la fête s’est prolongée jusqu’aux petites heures de la nuit avec même une visite surprise des forces de l’ordre qui est venue demander de réduire un petit peu le volume de la musique qui était (au-dires des représentants de la police) audible à plusieurs kilomètres de là…
Notre retour vers Sao Tomé, est évidemment intervenu trop tôt à notre goût, mais la courte durée de notre visite était programmée ainsi, même si les autres éléments perturbateurs n’étaient pas prévu au départ.
Car notre retour fut, lui-aussi, quelque peu différent de ce qui avait été prévu. Il est vrai que j’ai commencé par m’embrouiller dans les dates de notre vol de retour et ce n’est qu’après nous être fait ramoner les narines pour le test PCR que j’ai réalisé qu’en fait notre départ était un jour plus tard que prévu (donc nécessitant de faire un bis repetita pour un ramonage PCR, ce dont nous nous serions certainement bien passé).
Après une (trop courte) nuit à l’hôtel de l’aéroport, nous avons donc fait acte de présent à l’enregistrement de notre vol vers Sao Tomé (via Lisbonne) à 4 heures du matin, pour apprendre que suite à l’arrivée tardive de l’avion (la veille) et le repos obligatoire de l’équipage notre vol était retardé de 2 heures et demi (que nous aurions volontiers passé dans notre lit…). Les 2 heures et demi se sont muées en 3 heures et plus, avec l’heureux résultat que nous avons raté notre correspondance vers Sao Tomé à Lisbonne. TAP Air Portugal nous a généreusement proposé de passer deux jours à Lisbonne à leurs frais en attendant le prochain vol pour Sao Tomé, mais deux jours sans nos bagages n’était pas réellement une option et nous avons donc passé la plus grande partie de la première journée de notre mini-trip citadin à l’aéroport pour finalement récupérer nos valises… Nous avons toutefois passé une excellente journée à explorer la capitale portugaise le vendredi, un peu chaude mais très agréable néanmoins.
Nous n’étions toutefois pas tout à fait au bout de nos expériences inédites avec la compagnie aérienne car hier, en voulant réenregistrer nos bagages vers Sao Tomé, le système automatisé de l’aéroport a décidé que la valise de Marie-Claude était déjà enregistrée et en route pour Sao Tomé, donc pas possible de la réenregistrer… Il a donc été nécessaire de refaire la file pour trouver le seul comptoir où un agent humain était de service où il a été possible de remettre notre valise fantôme pour expédition vers Sao Tomé et (mis à part un dernier retard pour couronner ce voyage) nos valises sont (cette fois) bien arrivées à destination avec le même avion que nous (donc c’est techniquement possible).
Nous sommes à présent de retour dans notre résidence Sao Toméenne où nous profitons d’une journée de détente avant de reprendre le travail demain matin.
Nous espérons évidemment recevoir de vos nouvelles très bientôt,
Marc & Marie-Claude

We returned to Sao Tome last night after a ten day trip that was out of the ordinary for several reasons.
The main purpose of our trip was of course to attend Fee and Renaud’s wedding and to see as many family and friends as possible before our next return in December.
The trip did not go exactly as planned, either on the way there or on the way back. On the way there, the trip itself went off without any major technical problems except that I managed to get bitten by a tiger mosquito which saw fit to infect me with Dengue fever the day before our departure and I can assure you that travelling with a high fever, vomiting and permanent headaches is not generally recommended for travel and even less so for international trips with multiple changes… Not to leave us hungry, our luggage obviously got lost between Lisbon and Brussels, so we arrived without our belongings and in my case with only one desire, to get into bed where I can be left in peace. We still thought it best to visit the tropical institute (if only to confirm the diagnosis of Dengue fever), but in the middle of a heat wave and without an appointment it’s easier said than done. Having finally managed to see a doctor (absolutely charming by the way), it was recommended that I be admitted to hospital for rehydration. This was not without difficulty either and finally did not work out because between the unavailable rooms, the overworked doctors and the confusion about where we were expected (or not), the doctor finally decided that the best place to leave me to die was in my own bed, a place I had been dreaming of for many hours…
Eventually, rest and a steady supply of fresh rehydrating fluids brought in at regular intervals by our delightful hosts got the better of the “virus” and allowed me to regain a more or less human figure for the big day. The wedding itself was an impressive event with tents, music, carpets, decorations, drinks (lots of them) and a multitude of people from all over the world coming to the event. I can’t claim to have contributed much to the event as I’m still in a bit of a semi-conscious state, but thanks to everyone’s energy (including Emilie and Filip who prepared the garden as well as possible, Maïté who orchestrated most of the suppliers, Marie-Claude who did the floral decorations and all of Fee’s and Renaud’s friends who helped move an impressive amount of furniture, carpets, tables and other decorative elements). Me, I just lazed around and avoided making too many comments that probably wouldn’t have helped the anthill that was bustling in front of us.
I won’t pretend to have danced all night (in fact I left that responsibility to Marie-Claude), but judging from the state of things the next morning, the party went on until the early hours of the night with even a surprise visit from the police who came to ask to reduce the volume of the music which was (according to the police representatives) audible several kilometres away…
Our return to Sao Tomé, which obviously came too early for our liking, but the short duration of our visit was programmed that way, even if the other disruptive elements were not foreseen at the start.
Because our return was also somewhat different from what had been planned. It is true that I started by getting confused about the dates of our return flight and it was only after we had had our nostrils flushed for the PCR test that I realised that in fact our departure was a day later than planned (thus requiring a bis-repetita for the PCR test, which we could certainly have done without).
After a (too short) night in the airport hotel, we checked in for our flight to Sao Tomé (via Lisbon) before 4am, only to learn that due to the late arrival of the plane (the day before) and the mandatory rest of the crew, our flight was delayed by 2 and a half hours (which we would have gladly spent in our bed…) The 2.5 hours turned into 3 hours and more, with the happy result that we missed our connection to Sao Tome in Lisbon. TAP Air Portugal generously offered to let us spend two days in Lisbon at their expense while we waited for the next flight to Sao Tome, but two days without our luggage wasn’t really an option and so we spent most of the first day of our city mini-trip at the airport to finally get our bags… We did however have a great day exploring the Portuguese capital on Friday, a little hot but very pleasant nonetheless.
However, we were not quite at the end of our novel experiences with the airline because yesterday, when we tried to recheck our luggage to Sao Tomé, the airport’s automated system decided that Marie-Claude’s suitcase was already checked in and on its way to Sao Tomé, so it could not be rechecked… So it was necessary to queue up again to find the only counter with a human agent on duty where it was possible to hand over our phantom suitcase for shipment to Sao Tomé and (apart from a final delay to top off this journey) our suitcases (this time) did arrive at their destination on the same plane as us (so it is technically possible).
We are now back in our Sao Tome residence where we are enjoying a day of relaxation before returning to work tomorrow morning.
We hope to hear from you very soon,
Marc & Marie-Claude

Categories
Uncategorised

Noix de Coco – Coconut

Scroll down for English

La trame de fond depuis que nous avons commencé à écrire ces nouvelles a toujours été le palmier à huile, ne fut ce que parce que c’est la raison qui nous a amené à repartir vivre en Afrique. Ici à Sao Tomé, même si notre plantation est de loin la plus grande plantation du pays et compte des centaines de milliers de palmiers (à huile) en réalité il y a beaucoup plus de cocotiers dans les îles de Sao Tomé et Principe. Les cocotiers ne sont pas tous plantés, en fait la grande majorité de ces arbres ont germé spontanément là où la mer, les rivières, le vent, les animaux ou les hommes les ont abandonné. Ils se retrouvent partout le long de la côte et parfois même à l’intérieur de l’île, certains arbres ayant germé dans les endroits les plus inaccessibles tels que le milieu d’une falaise ou un petit bout de rocher au milieu de la mer.
A Sao Tomé la grande majorité des cocotiers sauvages et cultivés sont, dans la mesure de leur accessibilité, récoltés à divers stades de leur maturité pour être soit consommés tels quels ou vendus pour être transformé en huile, farine et autres produits. Nous apprécions beaucoup de consommer une noix de coco fraîche de temps en temps car son eau est très rafraîchissante et riche en minéraux et la chair encore toute tendre est elle-aussi très agréable à manger. En parcourant internet, notre source intarissable d’informations (pas toujours fiables) j’ai lu qu’il ne fallait pas consommer trop d’eau de coco car elle est extrêmement riche en potassium et qu’un excès de potassium n’est pas bon pour le cœur. Je ne crois pas que nous courrions un grand risque car ce n’est pas quelque chose que nous consommons tous les jours, en fait nous en profitons quand il y a des noix de coco fraîches dans le jardin et comme le nombre de cocotiers est limité il faut parfois être patient. Il circule également une rumeur disant que le cocotier est l’arbre le plus meurtrier suite à la chute de noix, mais après de plus amples investigations il semble que même si la réception d’une noix de coco sur le crâne est loin d’être agréable et peut provoquer des sérieuses lésions, il faut plus que cela pour liquider son homme. Par contre nous savons, pour l’avoir vécu en Haïti, qu’il ne fait pas bon garer sa voiture en-dessous d’un cocotier car l’effet d’une noix lâchée sur la carrosserie n’est pas toujours des plus réussis.
Lorsque les noix de coco sont mûres, elles contiennent encore un peu d’eau mais beaucoup moins et la chair est généralement beaucoup plus difficile à extraire. Nous avons découvert que les fines lamelles de chair de coco grillées avec un peu de curcuma, cannelle ou simplement nature est tout à fait délicieux en apéritif, toutefois sans trop exagérer car cela cale l’estomac.
Ici à Sao Tomé, un peu comme Agripalma, il y a une seule grande entreprise qui transforme les noix de coco en huile, farine et autres produits dérivés au nom de Valudo (https://valudo.st/). Valudo ne dispose pas (encore) de plantations propres et achète les noix aux petits producteurs dans tout le pays. Le processus de transformation des noix en huile est assez simple et consiste à enlever la coque (qui est une excellente matière première pour fabriquer du charbon de bois de haute qualité), ensuite la pulpe est râpée et pressée (à froid) pour en extraire l’huile de coco vierge qui doit juste encore être filtrée. Je décris cela comme un processus très simple, mais évidemment il y a toutes sortes de contraintes et d’expertises nécessaires pour produire une huile de qualité. Avec notre climat, l’huile de coco est translucide et reste liquide à température ambiante, ce qui fait que l’on peut simplement la mettre en bouteille. Mais pour son exportation et sa commercialisation en Europe il faut la conditionner dans des pots à large ouverture car l’huile se fige en une pâte blanche plus ou moins dure qu’il serait impossible de faire sortir d’une bouteille sans la passer au bain marie.
Le hasard (dirons-nous…) fait que je vous écris ces lignes assis en-dessous des cocotiers sur la plage de Domus Jalé, où nous avons décidé de venir souffrir ce week-end. La mer est malheureusement assez agitée et nous préférons donc de ne pas prendre le risque d’aller nager, même si la couleur de l’eau bleue azur est très tentante.
Comme c’est la période estivale et que les contraintes liées au Covid-19 ont été sérieusement assouplies, nous avons beaucoup plus de voisins que d’habitude avec 5 tables au petit déjeuner ce matin. Parmi cette foule, un groupe loge sous tente sur la plage un peu plus loin et une personne est venue avec sa planche de surf pour profiter des belles vagues qu’il y a pour le moment. Manifestement ce surfeur n’en était pas à son premier essai et nous avons pu admirer quelques belles glissades sur les vagues pendant notre fin de petit-déjeuner.
Hier nous avons appris que les autorités sao toméennes avaient décidé que demain lundi serait un jour férié pour faire le pont avec le jour de fête national qui est mardi. Notre bungalow étant par hasard libre, nous avons décidé de prolonger notre séjour ici d’une nuit supplémentaire, malgré la foule! Initialement nous avions prévu de venir ici avec une amie qui devait nous rendre visite et avions donc réservé deux bungalows. Malheureusement suite aux grèves et autres tribulations propres à la période estivale en Europe, le vol de notre amie a été annulé. Etant donné qu’il n’était pas possible d’annuler notre réservation, nous sommes venu avec un de nos collègues qui ne connaissait pas encore cet endroit. Lui est passionné de surf et de plongée et a immédiatement décidé que dès son prochain voyage au Portugal il reviendrait avec tout le matériel nécessaire pour profiter de la mer et des vagues. Je crois que nous nous contenterons de regarder! Pour le moment, il fait singulièrement frais, c’est une période appelée “gravana” ici, un peu comme un hivernage et qui est typiquement plus fraiche et pour une fois nous aurions pu emmener une petite laine! Même si nous ne pouvons pas profiter de l’eau cette fois-ci (j’ai, Mari-Claude, fait un essai hier et ne suis pas vraiment prête à recommencer l’expérience aujourd’hui, sans compter qu’il y a pas mal de vent en plus!), les vagues et le bord de plage où elles s’écrasent créent un spectacle impressionnant dont nous profitons avec plaisir. Nous allons aller au restaurant d’une autre plage pour déjeuner ce midi (Inhame, dont nous vous avons déjà parlé précédemment) car à Jale c’est seulement petit déjeuner et dîner. Cela pourrait changer lorsque la construction de leur nouveau restaurant, situé un peu en hauteur au-dessus de la plage, sera terminée. La marée sera à son apogée (peut-on dire cela pour une marée) ce midi, mais si les courants sont moins forts à marée basse, nous pourrions refaire un essai de natation. Nous vous quittons ici, en espérant, comme chaque fois, recevoir de vos nouvelles,
Marie-Claude et Marc

The background, since we started writing these stories, has always been the oil palm, if only because it is the reason we moved back to Africa. Here in Sao Tome, even though our plantation is by far the largest in the country and has hundreds of thousands of (oil) palms, in reality there are many more coconut trees on the islands of Sao Tome and Principe. Not all coconut trees are planted, in fact the vast majority of these trees have sprouted spontaneously where the sea, rivers, wind, animals or men have abandoned them. They can be found all along the coast and sometimes even in the interior of the island, some trees having sprouted in the most inaccessible places such as the middle of a cliff or a small piece of rock in the middle of the sea.
In Sao Tome the vast majority of wild and cultivated coconut trees are, as far as they are accessible, harvested at various stages of maturity to be either eaten as they are or sold for processing into oil, flour and other products. We enjoy eating a fresh coconut from time to time as the water is very refreshing and rich in minerals and the still tender flesh is also very pleasant to eat. While browsing the internet, our inexhaustible source of (not always reliable) information, I read that we should not consume too much coconut water because it is extremely rich in potassium and too much potassium is not good for the heart. I don’t think we are at great risk as it is not something we consume every day, in fact we enjoy it when there are fresh coconuts in the garden and as the number of coconut trees is limited we sometimes have to be patient. There is also a rumour that the coconut tree is the most deadly tree in the world due to falling coconuts, but after further investigation it seems that even if the reception of a coconut on the skull is far from pleasant and can cause serious injuries, it takes more than that to liquidate a man (or woman). On the other hand, we know from our own experience in Haiti that it is not a good idea to park your car under a coconut tree because the effect of a coconut hitting the bodywork is not always with the best results.
When the coconuts are ripe, they still contain some water, but much less, and the flesh is generally much more difficult to extract. We have found that thin slices of toasted coconut flesh with a little turmeric, cinnamon or just plain is quite delicious as an appetizer, but not too much as it is quite filling and fat.
Here in Sao Tome, much like Agripalma for the oil palm, there is only one large company that processes coconuts into oil, flour and other by-products under the name Valudo (https://valudo.st/). Valudo does not (yet) have its own plantations and buys the nuts from small producers throughout the country. The process of turning the nuts into oil is quite simple and consists of removing the shell (which is an excellent raw material for making high quality charcoal), then the pulp is grated and pressed (cold) to extract virgin coconut oil which just needs to be filtered further. I describe this as a very simple process, but of course there are all sorts of constraints and expertise needed to produce quality oil. With our climate, coconut oil is translucent and remains liquid at room temperature, so you can just bottle it. But for its export and marketing in Europe, it must be packaged in wide-mouth jars because the oil congeals into a more or less hard white paste that would be impossible to extract from a bottle without putting it in a warm water bath first.
By chance (shall we say…) I am writing these lines sitting under the coconut trees on the beach of Domus Jalé, where we decided to come and suffer this weekend. The sea is unfortunately quite rough so we prefer not to take the risk of going swimming, even if the colour of the azure water is very tempting.
As it is summer time and the Covid-19 constraints have been seriously relaxed, we have many more neighbours than usual with 5 tables at breakfast this morning. Amongst this crowd, a group is staying in a tent on the beach a little further away and one person has come with his surfboard to enjoy the nice waves there are at the moment. Obviously this was not the first time this surfer had tried it, and we were able to enjoy some nice slides on the waves during our late breakfast.
Yesterday we learned that the Sao Tome authorities had decided that tomorrow, Monday, would be a public holiday to bridge the gap with the national holiday on Tuesday. Our bungalow happened to be free, so we decided to extend our stay here by one more night, despite the crowds! Initially we had planned to come here with a friend who was going to visit us and had therefore booked two bungalows. Unfortunately, due to strikes and other tribulations of the European summer period, our friend’s flight was cancelled. As it was not possible to cancel our reservation, we came with one of our colleagues who did not know this place yet. He is an avid surfer and diver and immediately decided that on his next trip to Portugal he would return with all the necessary equipment to enjoy the sea and the waves. I think we’ll just watch! At the moment it’s unusually cool, it’s a period called “gravana” here, a bit like a wintering period and typically cooler and for once we could have brought a jumper for the evenings! Even if we can’t enjoy the water this time (I, Mari-Claude, gave it a try yesterday and I’m not really ready to do it again today, not to mention that it is quite windy!), the waves and the beach-front where they crash create an impressive show that we enjoy. We will go to a restaurant on another beach for lunch this afternoon (Inhame, which we have already told you about) because here in Jale it is only breakfast and dinner. That is until they open a restaurant currently in the final stages of construction and which has been set on a rise juste above the beach. The tide will then be at its peak (can you say that for a tide) and if the currents are less strong at low tide, we could try swimming again. We leave you here, hoping, as always, to hear from you,
Marie-Claude and Marc

Categories
Uncategorised

Carburant – Fuel

Please scroll down for English text

Nous en avons déjà parlé, à plusieurs reprises certainement, mais les besoins énergétiques d’une plantation comme la nôtre sont importants tant pour l’électricité nécessaire pour les maisons, bureaux et évidemment l’huilerie que pour le transport de la production de la plantation vers l’usine. Dans le cadre de notre certification RSPO (Table Ronde pour l’Huile de Palme Durable), l’un des critères concerne les économies d’énergie et les moyens mis en œuvre pour réaliser celles-ci. Même si ce n’est pas un des critères pris en compte pour notre certification organique, cette question est d’autant plus pertinente pour une plantation qui se veut « bio ». Donc, l’un de nos objectifs est d’identifier des moyens pour diminuer notre consommation énergétique et ici à Agripalma cela concerne principalement les carburants puisque notre électricité est elle-aussi produite par des générateurs thermiques.
Avant d’entrer dans le détail des objectifs et plans de notre plantation, il est peut-être intéressant de vous décrire la situation « énergétique » de Sao Tomé et Principe. L’on pourrait penser qu’avec son profil très accidenté et l’abondance de cours d’eau de toutes sortes, le moyen idéal et le plus « vert » pour produire l’électricité serait d’exploiter le potentiel hydro-électrique du pays. Celui-ci n’est pas inexistant mais les infrastructures existantes, ont été construites il y a plusieurs décennies et ont manqué d’entretien et d’investissements, elles sont donc largement insuffisantes pour répondre aux besoins du pays. Ainsi la plus grande partie des besoins électriques (plus de 90% si je ne me trompe) provient d’une série de générateurs fonctionnant au diesel. Ce carburant, importé depuis l’Angola, représente un besoin important en devises que le pays a bien du mal à trouver et qui est donc principalement financé par des aides internationales diverses. Cela représente, de fait, tous les besoins en carburant du pays, y compris pour les véhicules, dont le prix est, curieusement, abordable comparé à celui observé dans les pays Européens (1,22 Euro/litre de gasoil). Mais même cette aide a ses limites et récemment le pays s’est retrouvé sans essence à cause d’un défaut de paiement pour des livraisons déjà effectuées. Depuis que je suis arrivé à Agripalma je demande au responsable du magasin de compléter nos stocks chaque fois que c’est possible car nous ne sommes pas à l’abri d’une rupture de carburant plus importante dans le pays et sans « cagnotte » toutes nos opérations se retrouveraient à l’arrêt. Une information, non-officielle, circule disant que le quota de carburant disponible pour les générateurs du pays serait réduit de moitié, ce qui laisse présager des coupures de courant encore plus importantes que celles qui affectent déjà la capitale et les quelques bourgades reliées au réseau national.
L’année dernière, le gouvernement a annoncé qu’un appel d’offre serait lancé pour la réhabilitation des ouvrages hydro-électriques existants et pour la construction de 6 ou 7 nouvelles structures sur les deux rivières principales du pays. Ce projet semble toutefois avoir été interrompu pour le moment, selon certaines sources parce que les financements promis ne se sont pas matérialisés. Depuis un autre projet a vu le jour où des experts (européens) prônent la production d’électricité avec la biomasse tellement abondante dans le pays… Il est vrai que la végétation de l’île est luxuriante, mais de là à transformer celle-ci en biomasse utilisable pour la production énergétique il y a beaucoup de chemin à faire. Cela n’a pas empêché les « experts » de venir vers Agripalma, car nous utilisons les fibres (sous-produits du pressage des fruits de palme) pour alimenter nos chaudières à vapeur qui pourraient théoriquement alimenter une turbine (déjà existante) pour produire également de l’électricité. C’est une possibilité « théorique » car pour le moment, d’une part, notre chaudière n’est pas assez puissante (il faut produire de la vapeur à 20 bars en continu pour opérer la turbine et actuellement nous plafonnons à 15-16 bars) et, d’autre part, la quantité de fibres est directement proportionnelle à la production de la plantation, donc en période de faible production nous manquerions de combustible. Peu importe, les « experts » estiment que ce sont des détails et envisagent la possibilité d’alimenter toute la région en électricité avec notre turbine, il suffit d’augmenter la production, non ? Le fin mot de ces projets qui viennent et qui partent pourrait être beaucoup plus simple, l’un des actionnaires principaux de la société de distribution électrique de Sao Tomé est la société pétrolière qui fournit le carburant pour les générateurs. Ils ne sont donc pas particulièrement intéressés par le développement de technologies alternatives qui réduirait la dépendance du pays aux carburants fossiles.
Revenons à la situation d’Agripalma et des solutions qui peuvent être envisagées à notre échelle, sachant que notre politique énergétique est de chercher à « Réduire » nos besoins et notre consommation, « Remplacer » les sources actuelles par des solutions plus vertes et enfin « Recycler ou Réutiliser » là où c’est possible.
Réduire nos besoins est plus facile à dire qu’à faire car nous nous trouvons dans une situation de paradoxe qui va à l’encontre des bonnes pratiques recommandées en Europe. La durée de vie et le bon fonctionnement d’un générateur dépend de sa charge, un générateur qui fonctionne à une trop faible charge va rapidement se détériorer, donc arrêter les conditionnements d’air et éteindre les lumières dans les locaux non-occupés ou après le travail n’est pas une bonne idée. La solution pourrait être de passer à un générateur plus petit pour les périodes de faible consommation, mais cela augmente les quantités d’huile usagée de filtres à jeter, etc. sans compter les investissements nécessaires. A l’huilerie nous avons cette solution avec des gros générateurs utilisés pendant le fonctionnement de l’usine et un plus petit générateur quand il n’y a que les bureaux et habitations à alimenter. Nous remplaçons néanmoins petit à petit les éclairages par des lampes LED, l’achat de conditionnements d’air plus économiques, surtout pour éviter de devoir passer à des plus gros générateurs à cause de points de consommation en graduelle augmentation (c’est incroyable comme les solutions manuelles se font graduellement remplacer par des machines, comme par exemple la machine à haute pression pour le lavage des véhicules qui remplace le bon vieux seau et éponge).
Réduire notre consommation est un peu plus facile, j’ai commencé par arrêter le générateur qui alimente nos habitations la nuit. Les nuits ici ne sont pas trop chaudes et ne nécessitent pas de climatisation, donc pourquoi faire fonctionner un gros générateur pendant que tout le monde dort. Les seuls mécontents sont les agents de sécurité qui prétendent ne pas pouvoir bien « surveiller » dans le noir, mais comme je soupçonne qu’ils sont de toutes les façons eux aussi endormi peu de temps après (ou même avant) nous, cela ne fait pas une grande différence. Nous sommes aussi graduellement en train de relier tous les points de consommation électrique (habitations, bureaux, communautés) au même générateur de l’huilerie, ce qui, à terme, va nous permettre de supprimer deux générateurs et d’ainsi réduire notre consommation annuelle en gasoil de près de 54.000 litres (en plus des économies déjà réalisées en arrêtant le générateur du Parque Verde la nuit (environ 11.500 litres par an)… eh oui ça fait beaucoup de pleins !
Même si c’est très symbolique et jusqu’à présent n’a fait que peu d’émules (certainement pas parmi les autres expatriés) je contribue par une petite pierre à l’édifice en allant presque tous les jours au bureau en vélo au lieu de prendre la voiture. Cela économise néanmoins un peu plus de 200 litres de carburant par an, ce qui est mieux que rien, non ?
D’autre part, pour les véhicules en général, notre seule solution pour le moment pour réduire les besoins est de graduellement remplacer les engins plus âgés et moins performants par de nouveaux véhicules plus économiques et éviter de déplacer des véhicules vides ou seulement partiellement remplis, mais ici aussi cette solution a ses limites.
Remplacer les sources énergétiques est une entreprise de plus longue haleine. Comme expliqué ci-dessus nous produisons déjà la vapeur nécessaire à l’huilerie avec les déchets de l’usine et espérons un jour pouvoir utiliser cette source pour produire au moins une partie de notre électricité. Tout près de l’huilerie et des bureaux passe une rivière assez importante (le rio Mioba) sur laquelle nous envisageons de construire une ou plusieurs petites unités hydro-électriques qui pourraient au moins fournir l’électricité des bureaux, habitations et communautés, mais peut-être même l’huilerie durant les périodes de plus grande pluviométrie. Je me permets d’ouvrir une petite parenthèse pour m’interroger sur la dénomination de « rivière » car le Mioba se jette dans la mer et à l’école il me semble avoir appris que les cours d’eau qui vont à la mer sont des « fleuves ». Doit-on donc parler du fleuve Mioba ? Il a aussi été question d’utiliser l’huile de palme comme alternative au carburant fossile, mais je ne suis pas un très grand fanatique de cette « solution » car, d’une part, elle n’est pas vraiment intéressante d’un point de vue économique et, fait plus important, cela ne fait que déplacer le problème car il faudra produire plus d’huile (dans notre plantation ou ailleurs) pour compenser cette consommation énergétique d’un produit alimentaire, bio en plus.
Pour compléter cette discussion, nous pourrions également évoquer d’autres solutions telles que l’éolien (peu de vent chez nous), le solaire (les rendements risquent d’être peu intéressants vu la grande nébulosité de notre région), l’énergie marémotrice (à étudier, mais les marées ici ne sont pas très importantes) et enfin l’hydrogène (que nous pourrions produire avec l’énergie hydraulique pour alimenter des piles à carburant pour les véhicules, mais ce n’est pas pour tout de suite…). Avez-vous d’autres suggestions ?
Finalement recycler ou réutiliser, mis à part encore une fois les fibres utilisées pour l’alimentation des chaudières, les seuls produits qui pourraient être réutilisés ou recyclés sont les huiles moteurs usagées, que pour le moment nous nous contentons de stocker dans l’attente d’une utilisation éventuelle, probablement possible si nous investissons dans un système de filtrage performant ?
Bon, j’ai l’impression d’avoir fait un peu comme la confiture avec mes connaissances énergétiques : « moins on en a plus on l’étale », mais j’espère quand même ne pas avoir raconté trop de bêtises.
Comme d’habitude nous espérons très bientôt recevoir de vos nouvelles,
Marc & Marie-Claude

Pièges à rats – Rat traps
Appel matinal – Morning muster
Notre Titine – Our little car
En route pour Mucumbli – On the road to Mucumbli
Réunion de pêcheurs – Fishermen meeting
Notre pavillon à Mucumbli – Our cottage in Mucumbli
Textures

We have already writtenabout it, probably several times, but the energy needs of a plantation like ours are important both for the electricity needed for the houses, offices and of course the oil mill, and for the transport of the production from the plantation to the mill. As part of our RSPO (Roundtable for Sustainable Palm Oil) certification, one of the criteria is energy savings and the means used to achieve them. Even though this is not one of the criteria taken into account for our bio certification, this issue is all the more relevant for a plantation that strives to be “organic”. So, one of our objectives is to identify ways to reduce our energy consumption and here at Agripalma this mainly concerns fuels since our electricity is also produced by thermal generators.
Before going into the details of our plantation’s objectives and plans, it is perhaps interesting to describe the “energy” situation of Sao Tome and Principe. One might think that with its very hilly profile and the abundance of all kinds of waterways, the ideal and “greenest” way to produce electricity would be to exploit the hydroelectric potential of the country. This potential is not non-existent, but the existing infrastructures were built several decades ago, have lacked maintenance and investment, and are therefore largely insufficient to meet the country’s needs. Thus, most of the electrical needs (more than 90% if I am not mistaken) come from a series of generators running on diesel. This fuel, imported from Angola, represents a significant need for foreign currency that the country has great difficulty in finding and which is therefore mainly financed by various international aids. This concerns, in fact, all the country’s fuel needs, including for vehicles, whose price is, curiously, affordable compared to that observed in European countries (1.22 Euro/litre of diesel). But even this aid has its limits, and recently the country was left without petrol due to a default in payment for deliveries already made. Since my arrival at Agripalma I have been asking the warehouse manager to top up our fuel stocks whenever possible, because we are not immune to a more serious fuel shortage in the country and without a “stash” of some sorts all our operations would come to a halt. Unofficial information is circulating that the quota of fuel available for the country’s electricity network generators has been cut in half, which suggests even more frequent and prolonged power cuts than those already affecting the capital and the few towns connected to the national grid.
Last year, the government announced that a tender would be launched for the rehabilitation of existing hydroelectric structures and the construction of six or seven new structures on the country’s two main rivers. However, this project seems to have been put on hold for the time being, according to some sources this is because the promised funding did not materialise. Since then, another project has been launched where (European) experts are advocating the production of electricity from the biomass that is so abundant in the country… It is true that the island’s vegetation is lush, but there is a long way to go from transforming it into biomass that can be used for energy production. This did not stop the “experts” from coming to Agripalma, as we use the fibres (by-products of palm fruit pressing) to fuel our steam boilers which could theoretically power a turbine (already existing but not commissioned) to produce electricity as well. This is a “theoretical” possibility because for the time being, on the one hand, our boiler is not powerful enough (we need to produce steam at a steady 20 bars to operate the turbine and currently we are limited to 15-16 bars) and, on the other hand, the quantity of fibre is directly proportional to the plantation’s production, so in periods of low production we would run out of fuel. Anyway, the “experts” think that these are details and seriously consider the possibility of supplying the whole region with electricity with our turbine by installing a larger boiler, we just need to increase our production, right? The bottom line of these projects apparently never being realised could be much simpler, one of the main shareholders in the Sao Tome electricity distribution company is the oil company that supplies the fuel for the generators. So they are not particularly interested in developing alternative technologies that would reduce the country’s dependence on fossil fuels.
Let’s go back to Agripalma’s situation and the solutions that can be envisaged at our scale, knowing that our energy policy is aiming to “Reduce” our needs and consumption, “Replace” the current sources with greener solutions and finally “Recycle or Reuse” where possible.
Reducing our needs is easier said than done, as we are in a paradoxical situation that goes against good practice recommended in Europe. The life and good functioning of a generator depends on its load, a generator that runs at too low a load will quickly deteriorate, so turning off air conditioning and turning off lights in unoccupied rooms or after work is not a good idea. The solution could be to switch to a smaller generator for periods of low consumption, but this increases the amount of used oil, filters to be disposed of, etc., not to mention the investment required. At the oil mill we have this solution with large generators used during the operation of the factory and a smaller generator when only the offices and houses are to be supplied. We are nevertheless gradually replacing lighting with LED lamps, buying more economical air conditioning, especially to avoid having to switch to larger generators because of gradually increasing consumption points (it’s amazing how manual solutions are gradually being replaced by machines, such as the high-pressure machine for washing vehicles that replaces the good old bucket and sponge).
Reducing our consumption is a bit easier, I started by turning off the generator that powers our homes at night. Nights here are not too hot and don’t need air conditioning, so why run a big generator while everyone is sleeping. The only people who are unhappy are the security guards who claim they can’t “watch” well in the dark, but as I suspect they too are asleep shortly after (or even before) us anyway, it doesn’t make much difference. We are also gradually connecting all the electricity consumption points (homes, offices, communities) to the same generator at the oil mill, which will eventually allow us to eliminate two generators and thus reduce our annual diesel consumption by about 54,000 litres (in addition to the savings already made by shutting down the Parque Verde generator at night (about 11,500 litres per year)… yes, that’s a lot of fuel!
Even if it’s very symbolic and so far has not been much followed by others (certainly not among other expats) I contribute a small pebble to the mound by going almost every day to the office by bike instead of taking the car. This saves a little over 200 litres of fuel per year, which is better than nothing, isn’t it?
On the other hand, for vehicles in general, our only solution at the moment to reduce the need is to gradually replace older and less efficient vehicles with new, more economical ones and avoid moving empty or only partially filled vehicles, but here again this solution has its limits.
Replacing energy sources is a longer-term undertaking. As explained above, we already produce the steam needed for the oil mill from the mill’s waste and hope one day to be able to use this source to produce at least some of our electricity with the turbine. Close to the oil mill and offices there is a fairly large river (the Rio Mioba) on which we are considering building one or more small hydroelectric units that could at least provide electricity for the offices, homes and communities, but perhaps even the oil mill during periods of higher rainfall. There was also talk of using palm oil as an alternative to fossil fuel, but I am not a big fan of this “solution” because, on the one hand, it is not really interesting from an economic point of view and, more importantly, it only shifts the problem because more oil will have to be produced (on our plantation or elsewhere) to compensate for this energy consumption of a food product, and an organic one at that.
To complete this discussion, we could also mention other solutions such as wind power (little wind here), solar power (the yields are likely to be unattractive given the high cloud cover in our region), tidal power (to be studied, but the tides here are not very important) and finally hydrogen (which we could produce with hydraulic power to power fuel cells for vehicles, but this is not for the near future…). Do you have any other suggestions?
Finally recycling or reusing, apart from the fibres used to feed the boilers, the only products that could be reused or recycled are used engine oils, which for the time being we are content to store until they can be used, probably if we invest in a powerful filtering system?
Well, I have the impression that I have done a bit like the jam with my energy knowledge: “the less you have the more you spread it”, but I hope I have not spoken too much nonsense.
As usual, we hope to hear from you soon,
Marc & Marie-Claude