Categories
Uncategorised

Week-End du 8 août – of 8 August

Please scroll down for English text version

Il serait incorrect de prétendre que les semaines se suivent et se ressemblent, mais il semblait intéressant de parler de l’après-travail et en particulier des activités du week-end. Comme nous travaillons le samedi matin, le week-end commence généralement le samedi midi, une grande différence avec la Brabanta où généralement le travail continuait (au moins officieusement) le samedi après-midi et en période de pointe les dimanches étaient souvent ouvrés également. Ici il est clair que même parler de faire un travail (aussi urgent soit-il) durant le week-end est un concept qui n’existe même pas et le samedi à 12 h. pile tout s’arrête, y compris l’huilerie. Si le hasard fait qu’il y a encore des régimes non traités qui traînent sur le carreau de l’usine, ceux-ci seront pris en charge le lundi suivant, au risque d’être un peu trop mûrs.
Pour quasi tous les expatriés, le samedi après-midi est jour de marché à la capitale et tout le monde se retrouve au supermarché pour faire ses emplettes de la semaine. Avant cela, certains d’entre-nous se retrouvent dans un restaurant sur la route de la capitale pour partager un repas. Le restaurant de prédilection est un cabanon qui ne paye pas de mine au bord de la route surplombant la mer dont la recette de poisson grillé est sans égal, même dans les endroits plus “renommés”. Qui plus est, les prix sont tout à fait démocratiques, même si l’on s’offre le luxe d’une bouteille de vin (portugais bien entendu).
Ce week-end, Marie-Claude, Déborah et moi avons rejoint trois de mes collègues pour partager un plat de poissons dans notre petite gargote et, fidèles à leur réputation, c’était tout à fait délicieux. En arrivant les collègues nous ont dit être à la bourre car l’un devait faire ses courses avant d’aller réceptionner sa famille à l’aéroport et l’autre voulait aussi faire des courses rapidement pour ensuite suivre un match de foot important. Mais pour finir nous avons passé près de deux heures à table à refaire le monde et discuter des points forts et des faiblesses de notre pays d’accueil. Nous (Marie-Claude, Déborah et moi) avons pris l’option de retourner tranquillement jusqu’à la maison et de faire les petites choses pour lesquelles le temps avait manqué durant les jours précédents.
Ce dimanche nous n’avions au départ pas de plans car cela fait quelques jours qu’il pleut en continu et l’idée de se balader sous la pluie ne nous semblait pas être particulièrement engageante. Nous nous sommes réveillés dans le noir car notre générateur était tombé en panne, heureusement ici cela n’a pas d’impact sur l’approvisionnement en eau et donc pas de problèmes pour prendre sa douche, mais pour le petit expresso ou les toasts c’était une autre affaire. Pour finir tout est rentré dans l’ordre après avoir remplacé une courroie cassée du générateur et nous sommes donc à nouveau dans “le luxe” auquel nous nous étions habitué (depuis le peu de temps que nous sommes ici).
Après un petit déjeuner paresseux nous avons décidé de braver la pluie pour aller voir une cascade pas trop loin dans la plantation et ensuite aller faire un tour à la plage. La pluie a fortement diminué d’intensité et même cessé presque tout à fait durant notre balade, qui fut un peu plus longue que prévue car j’ai pensé prendre un raccourci depuis la cascade jusqu’à la plage et manifestement j’ai dû rater un tournant quelque part. Heureusement malgré la pluie, notre 4×4 citadin ne s’est pas embourbé et nous sommes arrivés à destination sans devoir pousser, creuser ou autrement dégager la voiture.
La plage où nous avons été se trouve dans la plantation et comme celle-ci n’est pas visible depuis la route, il n’y a personne qui y fait halte. Il semble du reste que pour le moment il y a nettement moins de touristes qu’il y a un ou deux mois. Est-ce parce que les touristes savent que la vraie saison des pluie va commencer ou parce que les vacances touchent à leur fin, toujours est-il que les dernières fois que nous avons été dans des restaurants il y a nettement moins de monde que lors de mes passages précédents. Cette plage est assez grande et hormis des rochers sur les côtés, la plus grande partie est faite de sable doré où par ci par là il est possible de trouver des coquillages où des exosquelettes d’oursins plats. C’est aussi un endroit ou il y a des bois de diverses tailles polis par l’eau et le sable. En longeant la plage un peu plus loin il y a une rivière qui se jette dans la mer dont la partie amont est composée d’un grand bassin avec des palétuviers et autres arbres et arbustes typiques des mangroves sur les rives. La zone est manifestement très poissonneuse car nous avons repéré une vielle dame debout sur les rochers un peu plus avancés dans la mer qui se contentait de jeter un petit hameçon (sans appât) dans la mer et en retirer régulièrement des petits poissons. Je n’ai pas vu les poissons car la dame était un peu trop éloignée et surtout postée sur des rochers un peu trop tranchants au goût de mes pieds nus, mais un moment donné elle a regardé son seau avec satisfaction et plié bagages pour retourner au village. Nous avons fait de même un peu plus tard, très satisfaits de ne pas avoir été trop douchés et surtout d’avoir pu profiter de la plage sans personne qui vienne nous troubler.
De retour à la maison, après un déjeuner totalement végétarien (avec des fruits de l’arbre à pain du jardin, des christophines (chayote, mirliton, chouchou) et quand même quelques carottes) aujourd’hui, c’est l’occasion de relaxer en écrivant ces lignes et à faire quelques travaux d’entretien et aménagements (garde-boue) à ma bicyclette. Je voudrais arriver à circuler à vélo jusqu’au bureau sans être totalement détrempé et/ou couvert de boue, car contrairement à mon poste précédent ici il est plus difficile de me changer et impossible de prendre une douche au bureau.
Bref, un week-end assez banal mais quand même plaisant que nous sommes heureux de partager avec vous.
Marie-Claude n’a rien à ajouter cette fois-ci les amis bisous !
A très bientôt vous lire,
Marc & Marie-Claude

Caféiers en fleur – Flowering coffee trees
Rivière dans la plantation – River in the plantation

It would be wrong to say that the weeks are all the same, but it seemed interesting to talk about the after-work period and in particular the weekend activities. As we work on Saturday mornings, the weekend usually starts at noon on Saturday, a big difference from Brabanta where work usually continued (at least unofficially) on Saturday afternoons and in peak periods Sundays were often worked as well. Here it is clear that even talking about doing a job (however urgent it may be) during the weekend is a concept that does not even exist and on Saturday at 12 sharp everything stops, including the oil mill. If by chance there are still unprocessed fruit bunches lying around the factory floor, they will be taken care of the following Monday, at the risk of being a little too ripe.
For almost all expats, Saturday afternoon is market day in the capital and everyone meets at the supermarket to do their shopping for the week. Before that, some of us meet in a restaurant on the way to the capital to share a meal. The restaurant of choice is an unassuming roadside shack overlooking the sea whose recipe for grilled fish is unrivalled, even in the more “famous” places. What’s more, the prices are quite democratic, even if you treat yourself to a bottle of wine (Portuguese of course).
This weekend Marie-Claude, Déborah and I joined three of my colleagues to share a fish dish in our little gargote and, true to their reputation, it was quite delicious. On arrival the colleagues told us they were in a hurry as one had to go shopping before meeting his family at the airport and the other also wanted to do some quick shopping to catch an important football match. In the end we spend about two hours enjoying our lunch and discussing about the pleasures of living and working in Sao Tomé. We (marie-Claude, Déborah and I) took the option of going back home quietly and doing the little things that we hadn’t had time for in the previous days.
This Sunday we did not have any plans at first as it has been raining continuously for a few days and the idea of walking in the rain did not seem particularly appealing. We woke up in the dark because our generator had broken down, fortunately here it has no impact on the water supply and so no problems to take a shower, but for the small espresso or the toasts it was another matter. Finally everything was back in order after replacing a broken generator belt and we were back in the “luxury” we had become accustomed to (in the short time we had been here).
After a lazy breakfast we decided to brave the rain to go and see a waterfall not too far away in the plantation and then go for a walk on the beach. The rain eased off a lot and even stopped almost completely during our walk, which was a bit longer than expected as I thought I would take a shortcut from the waterfall to the beach and obviously missed a turn somewhere. Fortunately despite the rain, our city 4×4 did not get bogged down and we arrived at our destination without having to push, dig or otherwise clear the car out of some ditch.
The beach we went to is in the plantation and as it is not visible from the road, there is no one stopping there. It seems that at the moment there are far fewer tourists than a month or two ago. Is it because the tourists know that the real rainy season is about to start or because the holidays are coming to an end, but the last few times we went to restaurants there were far fewer people than on my previous visits. This beach is quite large and apart from the rocks on the sides, most of it is dark golden coloured sand where you can find shells or flat sea urchin exoskeletons. It is also a place where there are woods of various sizes polished by the water and sand. Further along the beach there is a river that flows into the sea, the upstream part of which is a large basin with mangrove trees and other typical mangrove trees and shrubs along the banks. The area is obviously very fishy as we spotted an old lady standing on the rocks a little further out to sea who was simply throwing a small hook (without bait) into the sea and regularly pulling out small fish. I didn’t see the fish as the lady was a little too far away and especially posted on rocks a little too sharp for my bare feet, but at one point she looked at her bucket with satisfaction and packed up to return to the village. We did the same a little later, very satisfied that we hadn’t been showered too much and above all that we had been able to enjoy the beach without anyone disturbing us.
Back home, after a fully vegetarian lunch (with fruit from the breadfruit tree in the garden, christophines (chayote, mirliton, chouchou) and a few carrots), today is the opportunity to relax while writing these lines and to do some maintenance and adjustments (mudguards) to my bike. I would like to be able to ride my bike to the office without getting totally wet and/or covered in mud, because unlike my previous job here it is more difficult to change and impossible to take a shower in the office.
In short, a fairly mundane but still pleasant weekend that we are happy to share with you.
Marie-Claude has nothing to add this time, friends!
See you soon,
Marc & Marie-Claude

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.