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Les Alpes - The Alps

Les Vacances sont Finies – Holidays are Over

Nous sommes rentrés du Congo pour trouver une Europe confinée à différents degrés et de manière tellement variable que nos esprits simples ont un eu un peu de mal à comprendre comment les choses allaient se passer. Ayant, de fait, été assignée à résidence pendant un an à Mapangu, Marie-Claude (et moi) aspirions à être dans nos affaires pour reprendre pied en Europe et avons donc décidé d’aller nous installer en Normandie avant que les frontières belges ne se ferment. Nous pensions naïvement qu’après au plus un mois les chose se seraient calmées et que nous pourrions nous déplacer pour prudemment aller visiter nos proches et en particulier nos parents, enfants et petite-fille que nous n’avions plus vu depuis plus d’un an. Ça c’étaient nos plans à la fin du mois de janvier… depuis les choses ne se sont pas améliorées et nous avons fini par passer toutes nos vacances à deux en Normandie où nous avons été occupés à faire toutes sortes de travaux et petits aménagements dans la maison, toutes ces chose que nous avions prévu de faire de longue date et jamais le temps de s’y mettre. Tout n’est pas fini (il faut en garder pour de prochaines vacances) mais nous avons bien avancé et du coup nous n’avons pas vu le temps passer.
Maintenant ce sont les préparatifs pour notre prochaine mission. Dans un premier temps je partirai seul à Sao Tomé (petite île située dans le Golfe de Guinée) pendant un mois, en mission d’audit. Marie-Claude reste en Normandie pour continuer les petits travaux et s’occuper de Makala (notre chienne). Makala qui revit, même si elle reste maigre comme un clou et ne mange pas grand chose. Il faut dire que quand nous sommes arrivés du Congo nous étions persuadés Marie-Claude et moi que les jours de Makala étaient comptés, elle ne mangeait plus rien et avait beaucoup de mal à se déplacer. Maintenant elle court devant nous durant toutes les promenades que nous faisons de plus en plus longues et se précipite vers son bol dès que nous rentrons pour voir si par hasard des bonnes choses y auraient abouti.
Parlant de nos poilues, nous avons appris que malheureusement notre chat, Griezel, qui était restée avec nos remplaçants à la Cathédrale, est morte, probablement empoisonnée. Je soupçonne que les mécaniciens ont profité de mon départ pour mettre du poison contre les rats autour du générateur car ils prétendaient que sinon les rats mangeaient les fils électriques. Je m’étais toujours opposé à l’utilisation de poison et préconisé l’utilisation de pièges car j’avais vu les ravages que faisaient le poison sur la faune locale dans la plantation quand nous étions arrivé (serpents et rapaces morts). Mais les pièges il faut s’en occuper et le poison c’est plus “facile”. Comme Griezel chassait et mangeait ses proies, elle aura probablement attrapé un rat empoisonné et puis voilà…
Dans notre petit nid de Normandie nous avons eu pas mal de démêlés avec les rongeurs par le passé. Lors de notre dernier passage il y a près de 18 mois nous avions bardé la maison de pièges à souris pour éviter de retrouver des nids dans nos couettes, oreillers ou autre linge de maison. Surprenamment, nous n’avons trouvé ni souris (piégée ou non) ni trace de passage dans la maison, à croire qu’elles ne sont plus intéressées où que tous les accès sont fermés. Nous veillons toutefois à ne laisser aucune nourriture qui pourrait les attirer, chose que nous avons appris à faire de manière stricte en RDC pour les rongeurs et pour les cafards. Quel bonheur ici de ne pas devoir chasser des cafards dans la cuisine tous les matins… c’est une petite chose, mais vous ne pouvez pas imagines combien il est agréable de ne pas devoir tout enfermer dans des sacs hermétiques, y compris les appareils électroménagers dont les petits interstices semblent particulièrement prisés par les cafards pour y pondre.
Nous venons de réceptionner nos malles venues de Mapangu, juste à temps pour que je puisse récupérer certains équipements nécessaires à ma prochaine mission à Sao Tomé. Nous avons opté d’entreposer les malles dans la grange car, malgré nos précautions, il est certain que des cafards ont profité du voyage et nous espérons que les gelées nocturnes auront raison des insectes avant d’amener nos affaires dans la maison.
Le déballage reste à faire, donc nous ne savons pas encore combien de ces créatures ont profité du voyage. Généralement elles privilégient les objets en bois (masques et boîtes), mais tout ce qui présente des petites cavités est prisée pour y déposer des œufs qui n’attendent qu’un moment d’inattention pour éclore…
Nous ne savons pas encore grand chose de notre prochaine destination (temporaire) si ce n’est que c’est aussi un plantation de palmiers à huile située dans le sud de l’île de Sao Tomé, où il pleut beaucoup… La plantation est nettement plus petite que celle de Brabanta avec 2.100 hectares, mais c’est une plantation certifiée bio qui n’utilise donc ni pesticides ni engrais chimiques.
Sao Tomé est une petite île volcanique de 850km² mais dont le relief culmine quand même à plus de 2.000m d’altitude et dont la population est d’environ 200.000 habitants, dont plus de 25% vivent dans la capitale. J’ai un peu de mal à imaginer ce à quoi je dois m’attendre car la population de la ville de Sao Tomé n’est même pas le double de celle de la cité de Mapangu, à la différence qu’ici il y a un aéroport international, des supermarchés, hôtels, etc.
Cette fois pas de malles et de chien en cage pour le départ, je pars seul dans un premier temps avec juste deux petits sacs pour découvrir ce nouveau pays et laisse pour le moment Marie-Claude et Makala dans notre nid normand.
Je suis arrivé hier après-midi sur le territoire sao toméen après un voyage sans histoires mais quand même un départ très matinal, car mon taxi était à 3h05 devant la porte, et un monceau d’attestations et d’autorisations pour pouvoir voyager. Durant le mois que je passer ici je loge à l’hôtel, car les logements de la plantation sont tous occupés. l’hôtel est une ancienne batisse coloniale qui a été remise en état avec beaucoup de goût et dont, heureusement, le restaurant est ouvert malgré la pandémie. L’hôtel et le restaurant est tenu par un chef paraît-il célèbre au Portugal qui est toute la journée dans sa cuisine et prépare des plats avec des produits frais du jardin, rien que le petit déjeuner était déjà prometteur. A partir de demain je vais découvrir la plantation et je vous raconterai un peu plus à ce propos la semaine prochaine.
A bientôt vous lire,
Marc & Marie-Claude

Montreuil l’Argillé
La nature reprend ses droit – Nature reclaiming its rights – Kapellen (Belgium)
Kapellen
A Sao Tomé aussi, masques et lavage des mains – In Sao Tomé also masks and nand washing
Vue de ma chambre ce matin – View from my room this morning
Les alentours de l’hôtel – Hotel surroundings

We returned from the Congo to find Europe confined to such varying degrees that our simple minds had some difficulty in understanding how things would work out. Having, in fact, been under house arrest for a year in Mapangu, Marie-Claude (and I) yearned to regain a foothold in Europe without the frustration of avoiding physical contact with everyone and so decided to move to Normandy before the Belgian borders closed. We naively thought that after a month at the most things would have calmed down and that we would be able to travel to visit our relatives and in particular our parents, children and granddaughter whom we had not seen for over a year. That was our plan at the end of January… since then things have not improved and we ended up spending our entire holiday the two of us in Normandy, where we were busy doing all sorts of work and small improvements to the house, all the things we had planned to do for a long time and never had time to do. It is not all finished (we have to save some for a future holiday) but we have made good progress and so we have not seen the time go by.
Now we are preparing for our next mission. At first I will go alone to Sao Tomé (a small island in the Gulf of Guinea) for a month, on an audit mission. Marie-Claude will stay in Normandy to continue the small jobs and to take care of Makala (our dog). Makala is alive again, even though she is still as thin as a rail and does not eat much. In fact, when we arrived from Congo we were convinced Marie-Claude and I that Makala’s days were numbered, she didn’t eat anything and had a lot of trouble moving around. Now she runs ahead of us on all the walks we take, which are getting longer and longer, and rushes to her bowl as soon as we get home to see if by chance any goodies have ended up there.
Speaking of our animals, we have learned that unfortunately our cat, Griezel, who had been staying with the new GM and his wife at the Cathedral, has died, probably poisoned. I suspect that the mechanics took advantage of our departure to put rat poison around the generator as they claimed that otherwise the rats would eat the wires. We always opposed the use of poison and advocated the use of traps because Marc had seen the havoc that poison was wreaking on the local wildlife on the plantation when we arrived (dead snakes and raptors). But traps have to be taken care of and poison is “easier”. As Griezel hunted and ate her prey, she probably caught a poisoned rat and then that was that…
In our little nest in Normandy we have had quite a few problems with rodents in the past. The last time we were here, nearly 18 months ago, we had put mouse traps around the house to avoid finding nests in our duvets, pillows and other household linen. Surprisingly, we did not find any mice (trapped or not) or any trace of them in the house, as if they were no longer interested or all accesses were closed. However, we are careful not to leave any food that might attract them, something we have learned to do strictly in the DRC for rodents and cockroaches. It is a small thing, but you cannot imagine how nice it is not to have to seal everything up in airtight bags, including appliances whose little gaps seem to be particularly popular with cockroaches for nesting.
We have just received our trunks from Mapangu, just in time for me to pick up some equipment for my next mission in Sao Tome. We opted to store the trunks in the barn as, despite our precautions, cockroaches have certainly taken advantage of the trip and we are hoping that the night frosts will get the better of the insects before we bring our stuff into the house.
The unpacking has yet to be done, so we don’t know yet how many of these creatures took advantage of the trip. Generally they prefer wooden objects (masks and boxes), but anything with small cavities is prized for depositing eggs that are just waiting for a moment of inattention to hatch…
We don’t know much about our next (temporary) destination yet, except that it is also an oil palm plantation located in the south of Sao Tome Island, where it rains a lot… The plantation is much smaller than Brabanta’s with 2,100 hectares, but it is a certified organic plantation which does not use pesticides or chemical fertilizers.
Sao Tomé is a small volcanic island of 850km² but with mountains reaching more than 2,000m and a population of about 200,000 inhabitants, of which more than 25% live in the capital. I cannot imagine what to expect because the population of Sao Tome is not even twice that of Mapangu, except that here there is an international airport, supermarkets, hotels, etc.
This time, no trunks and no dog in a cage for the departure, I am going alone at first with just two small bags to discover this new country and leave Marie-Claude and Makala in our Norman nest for the moment.
I arrived yesterday afternoon in Sao Tome after an uneventful journey but a very early start, as my taxi was at 3.05am in front of the door, and a heap of permits and other official documents to be able to travel. During the month that I will spend here I stay in a hotel, as the plantation’s accommodation is all occupied. The hotel is an old colonial building that has been tastefully refurbished and fortunately the restaurant is open despite the pandemic. The hotel and restaurant is run by a chef who is apparently famous in Portugal and is in the kitchen all day preparing dishes with fresh produce from the garden. The breakfast alone was promising. From tomorrow I will discover the plantation and I will tell you more about it next week.
Hoping to hear from you soon,
Marc & Marie-Claude


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